Entretien avec Geneviève AZAM, Maître de Conférences en économie à l’Université de Toulouse-le-Mirail, sur la privatisation du vivant par quelques grandes firmes transnationales.

citation de novembre 2007:  » […] Paradoxalement, la conscience d’un monde fini peut réouvrir le débat là où la démesure l’avait clôturé. À condition de ne pas oublier que Marché et fuite en avant techniciste sont indissociables et s’auto-entretiennent. L’oubli d’un des deux termes ou sa minoration enfermerait les alternatives dans l’utopie d’un capitalisme « propre » ou bien dans l’illusion d’un socialisme, finalement oublieux des finalités de la vie humaine et ignorant notre responsabilité face à une époque qui dispose de tous les moyens techniques d’altérer de manière irréversible les conditions de vie humaine et sociale sur Terre, et qui dès maintenant condamne les quatre cinquième de l’Humanité à une misère grandissante. […]

je vous recommande son bouquin qui vient de sortir
Le temps du monde fini, vers l’après capitalisme de Geneviève Azam. Paris : Editions Les Liens qui Libèrent, août 2010, 250 pages. 18 €

Epervierblanc