Le destin ne se laisse pas apitoyer, mais il n’est jamais cruel ; il est juste, c’est tout. Pour rendre cette question plus facilement compréhensible, prenons l’image de la balance.

Disons que les erreurs que commettent les humains vont s’accumuler sur un des deux plateaux, tandis que ce qu’ils font de bon va peser sur l’autre plateau. Alors, quand le moment vient de payer pour les transgressions commises, leurs bonnes pensées, leurs bons sentiments, leurs bonnes actions se présentent aussi pour que le paiement soit moins lourd.
Cela signifie donc qu’il ne faut jamais se laisser aller au fatalisme en acceptant passivement son sort.

Ne vous dites pas : « Puisque mon destin est tel et tel, il n’y a rien à faire, je dois le subir. » Non, car n’oubliez jamais ceci : le destin ne s’acharne jamais sur nous pour nous écraser. Au contraire, le destin est là pour nous obliger à éveiller l’esprit en nous, à travailler avec l’esprit, afin que nous puissions nous créer un avenir meilleur.

Omraam Mikhaël Aïvanhov