Le propre du corps astral, qui est le corps des désirs en l’homme, est d’être insatiable : il ne cesse de pousser les êtres à désirer toujours davantage, même si c’est au détriment des autres, et même s’ils ont beaucoup plus qu’il ne leur faut. Quand le corps astral n’est pas discipliné, éduqué, il prend des proportions démesurées : l’argent, les objets, les terrains, les immeubles, les succursales, etc., rien n’échappe à sa convoitise.

Et puisque les gens ne cessent de donner satisfaction à leurs désirs, ce corps astral devient en eux quelque chose de monstrueux, une véritable tumeur.
Mais les appétits des humains peuvent aussi être d’autres sortes : l’ambition, la sensualité, etc.

Chez certains le corps astral ressemble à un estomac dont rien ne peut apaiser la faim, un gouffre sans fond prêt à tout engloutir. C’est de ces êtres-là dont Jésus dit dans les Évangiles qu’ils n’entreront pas dans le Royaume de Dieu.

Car dans le Royaume de Dieu, on n’accepte que les êtres capables de dépouillement, de désintéressement, de sacrifice, des êtres qui ont appris à maîtriser leur corps astral.

Omraam Mikhaël Aïvanhov