Avant de chercher à étendre ses richesses, son pouvoir, ses conquêtes, chacun doit s’efforcer de cultiver en soi un état d’esprit qui permet d’apprécier ce qu’il possède déjà, même si c’est très peu. Car l’essentiel n’est jamais dans la possession, mais dans les sensations que nous donne ce que nous possédons.
C’est notre capacité à éprouver des sensations qui fait de nous des êtres vivants, et à ce moment-là, si on sait comment la considérer, la moindre chose est capable de nous combler.

Sinon, on peut posséder l’empire du monde et se sentir intérieurement pauvre et vide, parce qu’intérieurement on est mort.

De quoi se réjouit un mort ? Pour se réjouir il faut être vivant.

Et on est vivant quand on apprend à affiner ses perceptions, à développer le goût des choses. Or, le goût est souvent inversement proportionnel à la quantité.

Omraam Mikhaël Aïvanhov