ARTICLESNe l’oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d’autres injustices.
Willy Brandt
Le blog « Borsalino Actualités » n’avait pas pris le temps de développer l’affaire « Florence Cassez. »
Cette française est arrivée au Mexique en août 2003 pour des vacances ou elle a fait la connaissance d’Israël Vallarta.
Ce nom ne vous dit rien et je vous rassure moi non plus nier la police mexicaine présente cette personne comme le chef d’un gang de kidnappeurs.
La vie est parfois injuste, incompréhensible mais nous avons la chance de faire des connaissances qui restent à jamais en nous.
Pour cette française cette rencontre fut un tournant dans sa vie.
Elle est devenue la compagne de ce chef kidnappeurs mais assure avoir tout ignoré de ses activités.
Qui croire ?
Il est vrai que deux personnes vivant au quotidien l’un avec l’autre ont difficilement la possibilité de cacher quoi que ce soit.
Parfois nous préférons fermer les yeux pour ne pas ouvrir un dossier qui pourrait nous faire mal.
Il est possible que son compagnon est réussi à lui dissimuler son « mauvais côté ».
Nous pouvons avoir le bénéfice du doute mais la justice mexicaine est bien plus « sévère » que la justice française.
Le blog a pris le temps de parler de notre justice et nous avons de grandes difficultés à retrouver un équilibre « juste ».
Elle est soupçonnée d’avoir été au courant des agissements de son compagnon.
Elle est donc en prison depuis 2005 et la France se bat pour acquérir son rapatriement.
Malheureusement, le Mexique n’est pas à l’écoute de la France et les relations diplomatiques sont fragilisées entre ces deux pays.
La France critique ouvertement la manière dont elle a été jugée.
Florence Cassez a été condamnée à 60 ans de prison pour complicité d’enlèvement et de séquestration.
Les parents sont désabusés et ont demandé l’aide de notre chef d’État Nicolas Sarkozy.
Encore une fois je vois que les Français sont insatisfaits.
Lorsque notre chef d’État est actif et à l’écoute des citoyens, la critique est au rendez-vous.
Lorsque ce dernier fait la sourde oreille, il est de nouveau critiqué.
Il est difficile en 2011 d’être président de la république. Chaque fait et geste sont décortiquées par les médias et la presse.
Comment instaurer paisiblement une relation de confiance entre les citoyens et le chef d’État ?
Peut-être en montrant l’exemple et en étant irréprochable.
Il est vrai que notre président ainsi que ses ministres sont de loin des modèles pour les citoyens français du mal à faire de notre ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie.
Cette dernière sera soutenue par notre président comme il l’a fait avec Éric Woerth lors de ses affaires entre Liliane Bettencourt et la vente du terrain de Compiègne à un prix défiant toute concurrence.
La relation diplomatique entre le Mexique et la France ne doit pas se refroidir.
Le Mexique s’est pourtant retiré mardi de l’année du Mexique en France afin de protester contre la décision de notre chef d’État Nicolas Sarkozy.
Le transfert de la française est toujours en attente et son pourvoi en cassation a été rejeté par la justice mexicaine.
Je souhaite que cette affaire ne soit pas « bâclée » comme certains dossiers ouverts en France.
C’est la vie d’une jeune femme, peut-être innocente, qui est en jeu.
La lourdeur de la peine fait réfléchir et il me semble juste notre chef d’État s’interpose et demande ce transfert.
Naturellement, les différents mouvements politiques existant dans l’Hexagone ne se gênent pas pour critiquer encore une fois la position de Nicolas Sarkozy.
François Bayrou, président du modem s’exprime :
« Toutes les déclarations sont à mon sens dangereuses pour Florence Cassez elle-même, parce que tous les Mexicains aujourd’hui se sentent insultés »,
« Cette diplomatie brutale, avec des déclarations outrancières, c’est un risque et un danger pour elle »
Il est naturel que nous respections le Mexique même si nous ne sommes pas en accord avec sa décision de justice.
Les critiques fusent dans l’opposition mais aucune proposition concrète n’est exposée…
Ils sont plus occupés à essayer de grappiller des voix pour obtenir le « pouvoir » en 2012 que de trouver des solutions aux problèmes des Français et des Européens.
Lorsque je vois certains maires demandés le droit de vote des étrangers afin de les mettre dans leur poche cela me pousse dans une colère folle.
Tout citoyen a le droit de vote.
Toute personne ayant la nationalité française mais également travaillant et payant ses impôts a le droit de vote.
Il est bien naturel qu’une personne qui s’investit en France et le droit de donner son point de vue politique.
Les immigrés ne travaillant pas et n’ayant pas sa nationalité française n’a pas obligatoirement le droit de vote.
C’est mon point de vue, et je l’assume !
Il n’y a rien de raciste en écrivant cela mais cela me paraît logique.
La France a été trop laxiste durant de nombreuses années et nous en payons le prix aujourd’hui.
Il faut impérativement renverser la situation.
À force de se comparer à nos pays voisins nous avons oublié nos propres valeurs.
Les dérives s’accentuent car personne prend le courage de dire les choses.
Si une personne suffisamment solide, ayant du charisme, étant populaire arrive sur la scène politique en disant les vérités aux Français il sera certainement récompensé en se faisant élire.
Les citoyens ont besoin d’une personne responsable, ayant la tête sur les épaules et qui sache traiter les dossiers que nous n’avons pas osés ouvrir depuis de longues années et qui sont dorénavant poussiéreux.
Si nous poursuivons ainsi, nous risquons de vivre une nouvelle révolution dans notre pays.
La fracture sociale de Jacques Chirac est toujours d’actualité et aujourd’hui, cette fracture est devenue un fossé.
Borsalino
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