Depuis le sommet où il s’est perché, l’orgueilleux regarde toujours vers le bas, et évidemment, il ne voit que des êtres ignorants, faibles, vicieux.

Il les considère avec mépris et il se promène partout gonflé du sentiment de sa supériorité.

Mais en étant toujours satisfait de lui-même, il n’avance pas.
Tandis que celui qui regarde vers le haut aperçoit des êtres plus évolués, plus sages, plus lumineux, et là, par comparaison, ses défauts commencent à lui apparaître. Il se sent tout petit à côté ; il devient humble, et c’est cette humilité qui le grandit.

Parce qu’en fixant son attention sur ces êtres, en les admirant, il ne reste pas sans rien faire : il travaille, il fait des efforts, il voudrait tellement devenir comme eux ! Et c’est ainsi qu’il avance.

Omraam Mikhaël Aïvanhov