Aux alentours du 10 mars 2011, un astéroïde géocroiseur traversera le plan orbital de la Terre à une vitesse de 73,595 miles à l’heure.
L’asteroïde ‘2000 PN9′ d’une taille aproximative de 1.6 km et 3,6 km de diamètre, serait responsable de la 6ème grande extinction de masse si elle venait à frapper la Terre.
Les simulations de sa trajectoire par le « Jet Propulsion Laboratory » de la NASA s’accordent à démontrer que l’objet 2000PN9 passera à 45 fois la distance lune-Terre , ce qui est trés proche en terme « d’espace ».
Les conséquences de son passage rapproché restent à découvrir ….
L’Observatoire d’Armagh, déclare que plus de 300 astéroïdes dangereux sont à ce jour répertoriés mais qu’il en reste encore beaucoup à découvrir .

A ce sujet, les chercheurs ont découvert que la fin des dinosaures était sans doute liée à la chute d’un astéroïde d’une dizaine de kilomètre de diamètre, les recherches sur ce risque majeur s’intensifièrent. Depuis, les programmes de détection qui en sont issus ont considérablement amélioré la connaissance des objets susceptibles de croiser l’orbite de la Terre.
Quelque 160 cratères, témoins d’une collision passée, ont été recensés sur Terre, il en existe probablement dix fois plus mais ils sont masqués par l’évolution des formes du relief terrestre.

La probabilité d’impact

La taille des astéroïdes détermine les dégâts occasionnés, de petites météorites de moins de 5 m pénètrent régulièrement dans l’atmosphère terrestre sans réel danger. Par contre, les scientifiques estiment qu’une météorite de seulement 500 m de diamètre serait capable de dévaster une région entière, tuant des millions de personnes ; heureusement, le temps de retour d’une telle catastrophe est de 200 000 ans. Enfin, il suffirait d’un astéroïde de plus d’1 km de diamètre pour mettre fin à l’humanité…
Une hypothèse soulève le fait que la plupart des cinq extinctions de masse de l’histoire de la Terre coïncident avec le passage régulier du Système Solaire dans une région bien particulière de la Voie Lactée. Ces extinctions se sont produites quand le Soleil était dans un des bras de la Galaxie.
Il faut comprendre que notre étoile tourne en 226 millions d’années autour du centre de la Galaxie mais en faisant des vagues de sorte que tous les 35 millions d’années environ, elle traverse le plan de la Voie-Lactée, une zone plus dense en gaz et poussière. Ce passage s’accompagnerait d’une perturbation de l’attraction gravitationnelle à l’intérieur de notre système solaire, multipliant par 10 le risque de collision entre la Terre et des géocroiseurs (comètes, astéroïdes…).
Ce qui n’est guère rassurant lorsque l’on sait que notre système solaire se trouve actuellement dans cette zone de perturbation…

L’échelle de Turin

L’Echelle de Turin a été initiée par Richard Binzel, qui travaille sur le projet depuis 10 ans maintenant. Elle tient compte de plusieurs facteurs : la taille et la vitesse de l’objet céleste, ainsi que sa trajectoire. Les valeurs vont de 0 à 10 sans utilisation des décimales. Cette « note » est attribuée avant chaque passage de l’objet céleste près de la terre et permet d’évaluer le risque de collision avec notre planète.
Un astéroïde, Apophis, menace la Terre pour 2036 En juin 2004, Apophis, un astéroïde d’environ 270 m de diamètre pour une masse de 27 millions de tonnes a été découvert par les astronomes. Dans sa course autour du soleil, cet astéroïde croise deux fois l’orbite terrestre, menaçant directement notre planète d’une collision cataclysmique.
Pour la première fois, un géocroiseur, nommé alors 2004 MNA a été classé au deuxième degré sur l’échelle de Turin expliquait Donald Yeomans, scientifique de Jet Propulsion Laboratory de la NASA en 2004.
Ce géocroiseur menaçant été découvert par R. A. Tucker, D. J. Tholen et F. Bernardi via l’observatoire de Kitt Peak, dans l’Arizona, au sud-ouest des Etats-Unis. La NASA a aussitôt alerté son réseau de détection au sol.
Les premières estimations indiquaient alors que l’astéroïde, qui croise deux fois l’orbite terrestre au cours de sa révolution, pourrait rencontrer l’orbite de la Terre en avril 2029, avec une collision peu probable mais pas impossible.
Les derniers calculs effectués le 7 octobre 2009 indiquent que le risque de collision d’Apophis avec la Terre n’est plus que d’une probabilité sur 233 000 pour le dimanche 13 avril 2036. Si l’on considère l’ensemble des dates où Apophis devrait croiser l’orbiter de la Terre, la probabilité d’un impact est de 1 sur 135 000 ; autrement dit, il y a 99,99926 % de chance que l’astéroïde ne touche pas la Terre…

Conséquences d’une collision encore improbable

Les scientifiques indiquent néanmoins que « dans l’hypothèse improbable où il entrerait bien en collision », le bolide qui serait chauffé à plus de 1 600°C en pénétrant dans l’atmosphère, engendrerait des conséquences cataclysmiques : du tsunami (raz-de-marée) s’il touche l’océan(5), ou des dégâts massifs sur les terres et les zones habitées.
En effet, un impact contre la Terre dégagerait une énergie de plus de 506 mégatonnes. C’est près de 34 000 fois la puissance de la bombe larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 qui avait alors dégagé une puissance d’environ 15 kilotonnes.
DavSource:
ssd.jpl.nasa.gov

Stunning Simulation Video Of Asteroid Belt


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