Publié par Caroline Gauthier | 12 mai 2017

Je suis honorée de recueillir le témoignage de Laurence, Auteure de beaux ouvrages…

Voici son parcours de vie qui l’a conduite à l’écriture…

Elle partage sa vision qui est essentielle pour les changements dont le monde de demain à besoin.

VERS UNE BELLE ET DOUCE RÉVOLUTION SPIRITUELLE…

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Laurence Baranski évolue à la croisée des univers de l’entreprise, des mouvements citoyens, et de la spiritualité.

Elle est coach et conseil, spécialiste des processus de changement et de transformation individuels et collectifs.

Elle a publié plusieurs ouvrages sur ce thème, dans le champ de l’éducation, l’entreprise, la société, et notamment, avec Jacques Robin, en 2007, L’Urgence de la métamorphose.

Elle est l’auteure de J’ai fait trois fois le tour de la Terre. Réveiller les feux sacrés de la connaissance publié chez Lahnat éditions, en 2016. En 720 pages d’informations scientifiques et spirituelles entrecroisées, ce livre propose un voyage au cœur de l’histoire, des mythes, et des plans parallèles…

En septembre 2017 paraîtra « Le coming-out spirituel », aux Éditions Exergue, un ouvrage qui nous invite à dire tout haut ce que nous sommes nombreux à penser, ressentir ou expérimenter, sans encore oser ou pouvoir en parler ouvertement…

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Vers une belle et douce révolution spirituelle…

Je suis touchée par les personnes qui cherchent à l’intérieur d’elles-mêmes les réponses aux questions que les humains se posent depuis toujours : qui suis-je ? quel est le sens de la vie ? quel est le sens de ma vie ?

Je suis l’une de ces personnes en chemin sur les terrains de la conscience.

Deux questions m’animent depuis l’enfance : « qui suis-je ? » et « quel est ce monde dans lequel je suis née ? » Elles sont mon moteur. Enfant, je regardais les adultes et leur monde avec étonnement, incompréhension, assez souvent de la peine.

En apparence, tout était normal. Il n’y avait pas de crime, pas de coupable, et pas plus de victime. Pourtant, quelque chose semblait alourdir les cœurs, obscurcir la vue, brouiller l’énergie.

Il y avait autour de moi de belles personnes et des raisons de sourire. Mais il y avait aussi du mensonge camouflé, de la violence silencieuse, des non-dits banalisés et douloureux. Je voyais la pollution émotionnelle et spirituelle.

Les enfants ont ce don merveilleux de voir avec les yeux du cœur

Nous sommes nombreux et nombreuses à nous souvenir que « oui », enfant, nous avions déjà cette perception du sensible et du subtil.

Puis nous grandissons. Le politiquement correct reprend vite le dessus. C’est ce que l’on nomme l’éducation et la formation. Une déformation plutôt, qui nous demande, plus ou moins fortement en fonction de notre docilité, d’entrer dans le rang et de faire des choix responsables et raisonnables. Le cœur n’est pas sérieux, dit notre société : il est plus facile d’y parler de guerre que d’amour.

Je suis entrée dans le rang. Sans grande conviction, il faut le dire. Adolescente, je faisais partie de la génération des « bof ». Lorsqu’on me demandait quel était mon avis sur tel ou tel sujet, je disais « bof ». J’ai mis du temps à me forger des convictions personnelles, à m’approprier ma propre identité.

Tout est amour

Une bascule s’est produite lorsque j’avais 36 ans. Une expansion spontanée de conscience m’a amenée à percevoir que tout dans ce monde est amour et lumière, absolument tout. Sublime début de réponse à mes questions d’enfance.

J’ai également réalisé, à l’occasion de cet événement, que la vie, et mieux que toute vie humaine, est un parcours initiatique. Je l’ai écrit. J’ai nommé ce premier manuscrit Quatre saisons vers la lumière. Mon goût pour l’écriture était né. Il ne m’a plus quitté.

L’apparente insouciance et les années silence

Il m’est ainsi apparu que ma vie s’était déroulée au fil de quatre saisons, de 9 ans chacune, auxquelles j’ai donné des noms.

Il y avait eu tout d’abord L’apparente insouciance de 0 à 9 ans. C’est à cette époque que je regardais, sans le comprendre, le monde des grands. Puis Les années silence, de 9 à 18 ans. J’avais, durant cette période, consciemment ou inconsciemment, pris le parti de ne pas dire ce qui m’animait et me questionnait au plus profond de mon être.

Mais la vie ne se contente pas d’un sommeil confortable ou d’un repli silencieux. Elle nous demande de nous révéler à nous-mêmes. La saison suivante était comme inévitable.

L’épreuve

J’ai nommé ma troisième saison, de 18 à 27 ans, L’épreuve. Une saison où je me suis « ressentie en vrac », avec l’obligation de rechercher et trouver mon équilibre, tout en faisant mes études. J’étais comme explosée de l’intérieur par une grenade. Je devais, c’était vital, reconstituer mon propre puzzle intérieur.

Ce fut pour moi l’époque de la découverte de nombreuses approches en développement personnel. J’ai aimé être accompagnée par des thérapeutes formidables, plus tard je me suis formée. Ce fut aussi l’époque de la prise de conscience de « l’étoile intérieure », celle dont on ressent la présence inébranlable, qui nous donne de la force et qui nous guide depuis toujours.

La fin de l’épreuve

La fin de cette troisième saison fut belle. Durant neuf mois, sans le chercher ni le vouloir, j’ai fait, durant mon sommeil, le rêve que la « grande moi » venait chercher la « petite moi » au fond d’une grotte pour l’amener vers la lumière.

De nuit en nuit, nous progressions vers la sortie. Au-delà le soleil brillait, je le voyais. Neuf mois plus tard, nous étions toutes les deux, la grande et la petite, aux portes de la grotte sous les rayons du soleil qui réchauffe, main dans la main. Je venais de me donner naissance, symboliquement, mais aussi très certainement psychologiquement et spirituellement.

J’avais 27 ans.

L’apprentissage

Mes premiers pas dans la saison suivante, que j’ai nommée à postériori L’apprentissage, furent très prudents. Même si professionnellement et socialement tout semblait aller très vite, mon rythme intérieur était bien différent. Je m’étais fait une promesse : ne plus jamais lâcher ma main, sous aucun prétexte, et quelles que soient les pressions extérieures.

Au cours des premières années de cette saison, j’ai avancé dans la vie en me « mettant » à l’intérieur de moi, dans mon ventre, et en m’écoutant régulièrement, pour être certaine que je ne trahissais pas l’enfant en moi. « Nous » avons avancé ainsi, protégées. Je me suis construite dans le monde.

À 36 ans, avec l’instant mystique et lumineux que je venais de vivre, j’entrais dans ma cinquième saison. Je la nommais La lumière. C’était il y a 17 ans.

L’enseignement

Toute vie est un parcours initiatique. En se retournant sur la sienne, et en la regardant avec les yeux du cœur, il est possible de laisser émerger des compréhensions et d’en retrouver le sens initiatique et spirituel.

En d’autres termes, la vie est une expérience qui nous invite à retrouver l’essence de notre être. Cette essence est amour. Il n’y a pas d’autres vérités. Tout ce qui nous en détourne n’est qu’évitement et perte de temps.

On ne vit cependant pas, ici-bas, dans notre société, uniquement d’eau fraiche et de lumière. L’incarnation nous demande aussi d’agir dans le monde.

Intériorité et extériorité

Plutôt intellectuelle et de nature curieuse, je me suis donc, moi aussi, beaucoup occupée ces dernières années. Mon activité favorite est de continuer à chercher des réponses aux deux questions qui continuent de m’animer : « qui suis-je ? » et « quel est ce monde dans lequel je suis née ? »

Les réponses à ces questions nous ramènent à la quête spirituelle et à la connaissance ésotérique, celle que l’on trouve en soi. Elle se révèle dans la sincérité et la simplicité de notre intériorité.

Mais ces questions sont aussi extériorité et activation de la raison. Elles nous renvoient à la connaissance (et surtout la méconnaissance) que nous avons de la vie, de la mort, de la conscience, de l’humanité et de ses origines, de l’univers, de ce qu’on appelle la réalité…

Elles interpellent la science et les scientifiques, tout comme les religions. Elles bousculent les certitudes réductrices et les tabous spirituels et culturels dans lesquels notre civilisation matérialiste et rationaliste est en train de s’enferrer.

« Oui » à la croissance du cœur

Aux yeux de la culture occidentale qui domine aujourd’hui partout sur la planète, seul ce qui se voit, se compte et se mesure a de la valeur. Cela a fonctionné tant bien que mal ces derniers siècles.

Mais cela ne suffit plus. Nous suffoquons, nous sommes en train d’étouffer tout simplement parce que le déficit de spiritualité dans lequel nous sommes plongés nous devient insupportable.

Il n’est plus vivable. Nous demandons du sens, de la compréhension, de la connexion au sensible. Nous voulons toujours plus de croissance, « oui », mais la croissance du cœur, pas celle de l’argent.

Nous sommes des tisserands de lumière

C’est pour cela que je suis touchée par les personnes en chemin et en quête de sens. Je me reconnais en elles. Nous sommes différentes, je le sais. Nos chemins sont uniques, nos perceptions sont personnelles, nos guides et enseignants ne sont pas les mêmes.

Mais, grâce à ces personnes, je sais aussi que je ne suis pas seule. Le sens qu’elles recherchent et trouvent pour elles-mêmes donne du sens à ma propre vie. Je le reçois comme un cadeau, celui de la vie et de son immensité toujours renouvelée qui ne peut que nous émerveiller.

Le coming-out spirituel : une belle et douce révolution terrienne

Continuons de cheminer joyeusement. Où que nous soyons, en cheminant ainsi, nous tissons, tout autour de la terre, des fils de lumière, de vie et de conscience.

Nous créons les passerelles invisibles vers le monde, « les » mondes, de demain. Des mondes plus légers et respectueux de la vie, où l’on peut dire « aimer » sans se culpabiliser.

Des mondes qui auront intégré que l’amour est une loi de la vie, aussi forte, et même bien plus puissance, que la gravitation. L’amour nous élève. Nous sommes des créateurs de passerelles d’amour.

Personnellement, j’ai décidé de faire de cette conviction mon matériau de vie et de travail, au travers de ma propre quête, de l’accompagnement d’autres personnes en chemin, de conférences et de livres, pour transmettre et partager.

Exprimer et laisser rayonner notre vérité intérieure

Notre civilisation a pris le mauvais pli de censurer tout ce qui touche à l’être et à son essence. Cela ne peut plus durer.

À nous de nous redonner l’oxygène de conscience dont nous avons besoin pour respirer. Là se trouvent les ferments spirituels de la nouvelle, douce et belle révolution terrienne et humaine que nous sommes nombreux à préparer. Tout simplement en laissant s’exprimer et rayonner notre vérité intérieure.

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Pour en savoir plus :

laurencebaranski.com

Le site du livre « J’ai fait trois fois le tour de la Terre » troisfoisletourdelaterre.com

Le film (de 13 mn) :