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Qu’est-ce qu’un dogme ?
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Dans le langage de l’église, il désigne une formulation de la foi, une vérité de foi élaborée par un pape ou un concile dans des conditions bien particulières et présentée aux chrétiens comme irréfutable. Or voici que se pose déjà une question : pour nous croyants, la foi ne se fonde pas sur des formules d’ailleurs tributaires du langage d’une époque de donnée, mais elle est adhésion à la personne du Christ.
Alors pourquoi se vouer à cet homme qui a vécu il y a deux mille ans ? Parce que, répondra-t-on, il est le Fils de Dieu ! D’emblée nous venons de formuler une vérité à croire : ce jésus est Fils de Dieu…même si nous ne savons pas exactement ce que signifie « Dieu », ni ce que signifie, dans cette formule, « Fils ».
Ainsi dès que nous voulons dire notre adhésion à ce Jésus, nous sommes amenés à répondre à des questions du genre : qui est-il comment est-il comment nous est-il présenté et bien d’autres encore.
Les réponses sont des manières de dire notre loi, des formules dogmatiques. La distinction entre adhérer au Christ et croire en des formules est légitime, mais elle ne doit pas être affirmée sans nuances.
Certes, notre adhésion au Christ est toujours perfectible, et notre langage de la foi est toujours révisable.
Et il va de soi que la foi va se donner des expressions variées selon les pays, les cultures, les tempéraments.
Parmi toutes ces manières de dire, la communauté chrétienne ne reconnaîtra pas forcément ce que la tradition lui a rapporté des faits et dits des premiers témoins, ceux que l’on nomme apôtres. Elle fera donc un choix, désapprouvera certaines formulations, en préconisera d’autres. C’est ainsi que naît le dogme.
Ainsi les dogmes ont été formulés pour résoudre des crises qui divisaient les chrétiens. On risque de mal les comprendre si l’on tente de les interpréter hors du contexte de leur formation.
Prenons par un exemple : nous disons dans le « je vous salue Marie » que Marie est mère de Dieu. Si nous méconnaissons le contexte lié à l’adoption d’une telle formule, nous pouvons lui trouver un caractère absurde, car Dieu n’a ni généalogie ni ancêtres ; pas de père, pas de mère. Certains musulmans imaginent que nous croyons cela..
Voici donc l’explication de cette formulation.
Vers les années 430, se répandit la doctrine de Nestorius. Cet archevêque de Constantinople voyait dans le Christ coexister deux personnes, une personne humaine, une personne divine. Sur la croix, seule la personne humaine aurait souffert, et Marie aurait été mère de cette seule personne humaine. C’est donc, l’unité du Christ qui tait mise en question et par conséquent la réalité de l’incarnation.
Au concile d’Ephèse, en 431, Cyrille, évêque d’Alexandrie, fit adopter la formule bien connue selon laquelle il n’y a dans le Crist qu’une seule personne, pourvue de la nature divine et de la nature humaine.
Ces distinctions de natures ne nous parlent plus beaucoup et posent nombre de problèmes, mais nous sommes invités à croire que cet enfant né de Marie est Personne divine. Marie est donc « Mère de Dieu », mais la formule veut surtout signifier quelque chose du Christ ; C’est lui qu’elle concerne en premier lieu. Ainsi, la plupart des dogmes sont plus significatifs par ce qu’ils refusent que par ce qu’ils proclament, afin d’écarter toute fausse interprétation de l’écriture.
Répétons que la foi ne porte pas sur des dogmes, des formules exprimant la vérité de Dieu ; elle s’adresse à quelqu’un, à Dieu présent aux hommes et actif en eux par et dans le Christ.
Les dogmes balisent l’itinéraire de la foi, de notre marche vers celui qui, sans cesse, nous engendre, nous habite. On peut les comparer à des flèches qui indiquent une direction. Comme les panneaux routiers, ils sont codés, c’est-à-dire que les mots employés exigent une interprétation. D’autant plus qu’ils ont été choisis dans une culture donnée, dans le cadre de systèmes philosophiques aujourd’hui dépassés.
Evitons de prendre les dogmes comme des définitions qui risquent d’enfermer Dieu dans nos limites mentales. Ils ne font qu’ouvrir un chemin.
Dieu est là au-delà de nos concepts et de nos formules.
Croyons simplement en lui, c’est çà dire abandonnons-nous à cette présence chargée d’amour qui nous fait être.
Par le père Marcel DOMERGUE
L’art de croire
Depuis des millénaires, nous, les hommes pratiquons l’art de croire pour ainsi nous préserver de ce que la conscience peut avoir de terrorisant.
Notre capacité de la splendeur à pouvoir s’oublier dans des contemplations éternelles nous oblige sans cesse à chercher une guidance qui nous aide à vivre sur cette planète.
Etre enfin capable se dire que nous ne sommes pas là pour ascensionner mais simplement exister en tant que telle.
La nature ne nous montre-t-elle pas depuis toujours le chemin exemplaire.
C’est dans sa fertilité que nous devons transformer nos croyances de la mort en promesse, au lieu de vagabonder de rythmes personnels en rythmes personnels.
Jouer les noctambules à travers les textes et canalisations pour envisager un déménagement vers un nouveau monde !
Quelle est votre saison préférée ?
Quelle sont vos rêves préférés ?
Méditer, créer, pleurer sont autant d’actions qui nous aident à surmonter notre peur de l’hiver. Les cycles évoluent et ne restons pas perdus dans une contemplation qui s’appuie sur le passé.
Restons ouvert aux changements quels qu’ils soient et semons dans notre jardin cette profonde conscience dont nous nous sommes dotés pour le processus de notre croissance au sein de ce monde où nous ne sommes que bien éphémères.
Tout comme ces papillons qui ne vivent que le temps d’un soleil.
Sans religions
Je n’ai jamais adhéré à quelques religions qu’elles soient pour la bonne raison qu’aucunes d’entre elles ne semblent être ce que je perçois de ce monde.
Très tôt, j’ai été en contact avec cette divine nature que je suis et m’entoure.
Petite, J’avais beaucoup de mal à comprendre le monde des hommes qui m’entouraient. J’avais l’impression d’être à distance et de les regarder s’agiter en dehors de mon espace temps.
Très sensible et très chagrinée de toute cette violence qui me faisait peur et que je ne comprenais pas.
Cette peur qui m’a emmenée, je l’ai compris en intégrant diverses notions spirituelles, dans le « bas astral » pour lui donner un nom commun mais aussi m’a fait réalisé que j’avais une bonne étoile au-dessus de ma tête qui éclairait toujours mon chemin intensément puisque j’ai toujours bénéficié d’une belle protection et de beaucoup de chance.
L’ange où l’homme, cet être s’est présenté à moi physiquement pendant une assez longue période et la nuit. J’avais une vingtaine d’années.
Sa présence suffisait et le silence était éloquent.
Je voulais toujours le toucher mais alors il partait.
Je ne le vois plus la nuit, mais je sens toujours sa présence autour de moi, à chaque instant. Il me donne cette force et je l’en remercie chaque jour.
Quand il m’arrive de n’être pas très bien, je sais que cela va être de courte durée car va s’ouvrir de nouveau le chemin que j’avais fermé momentanément avec dans mes rêves, cet accompagnement qui ne s’exprime jamais dans une parole mais dans un ressenti et des images qui m’éclairent de cette chaleur qui me guide et me suffit.
Te dire qui il est vraiment, n’a pas d’importance. Il s’éclaire de lui-même dans nos échanges, en permanence.
Il m’ouvre dans son infini patience et bonté sur tous ce que sont mes épreuves.
Cela suffit au chemin.
Mon chemin !
Ce que j’écris et le reste est à l’importance de ce que je lui veux bien lui accorder.
A vous de voir !
Salut Ds. Un dogme a cela de dérangeant qu’il est souvent instigué comme tel en support à la non susceptibilité par la masse (des »croyants ») à entendre la vérité. A l’image de la parabole, très utilisées dans les évangile, qui met sous couvert de l’image une réalité transcendante potentiellement difficile d’accès, le dogme est une réponse à un mystère, non pas imagée, mais devant être reçue comme telle car « solutionnant » une ambiguïté problématique pour son temps. a l’inverse de la parabole cependant, la vérité édictée en tant que telle EST fausse. elle ne cherche pas à mettre en contact avec quelque chose de supérieur et de difficilement appréhendable par l’ensemble de ceux à qui elle s’adresse, elle institue un « raccourci » qui doit être pris en tant que tel c’est à dire REJETTE en tant que tel. Bouddha disait: si une vérité est trop grande pour toi, rejette là. Les arché (vérité résiduelles à longue période d’efficience) sont toujours disponible, pour l’esprit, à sa disposition, et sont l’objet d’étude de l’incarnation. La confrontation à la matière à ceci d’intéressant qu’elle force l’esprit à s’adapter, à évoluer au milieu d’autres rationalités (systèmes-monde) pour essayer d’apporter une réalisation (un aperçut) meilleur et plus grand. Aussi étant l’objet de l’incarnation, la compréhension de la vie et de la réalité est le seul objet d’intérêt pour l’âme. C’est pourquoi un dogme est faux par nature, car évincé de la lumière du mystère qui l’as inspiré et destiné à combler un vide présent chez chacun par une solution qui ne peut convenir à tous. C’est pourquoi quiconque voudrait vous faire admettre quelque chose comme vrai sans pouvoir le justifier par la raison doit être rejeté, entendu comme faux de facto. La vie est riche de nombreux mystère, autant que la maison du Père est riche en demeures, et il reviens à chacun de se construire son propre royaume ici bas. Pour cela, le travail intérieur est le seul qui puisse porter fruit. « tout ce qui est caché devra être révélé ». Bises
Il n’est pas résolummment vrai ou faux. Il est un fait amené comme une certitude qu’on ne peut démontrer, certes, mais également assené par la force comme étant une vérité de persuasion..
Pour cela, le travail intérieur est le seul qui puisse porter fruit. « tout ce qui est caché devra être révélé
Moi je dirai que le travail extérieur révèlera tout ce qui est caché.
Je suis forte de mon intériorité mais en confrontation de ce dernier avec l’extérieur, c’est plus du tout la même chose.
Plus on s’ouvre au monde extérieur et plus nous sommes riches de sens et ainsi apte à comprendre et à intégrer les différences qui nous dérangent.
C’est ma doctrine personnelle !
Ce qui est en haut est en bas, et ce qui est dedans dehors. D’ou l’intérêt de parfois se rgarder agir avant préjuger, ou du moins d’essayer de repérer les comportements qui nous induisent a interagir de telle telle sorte. La cie cie, et fait le silence. Beaucoup de gens ont du chahut. Je dis juste que le dogme sans la confrontation personnelle avec le mystère dont il prétend donnervla clé est vide pour l’esprit de celui qui l’accepter sans le comprendre. Pour la double nature christique, par exemple, elle n’est « double » que dans l’acceptation de sa vertue redmptrice. En effet, tout but ou motif qui dépasse les sphères de l’ego( motive rationnellement par le profit des cette vie) est divin, ou christique, il y a une notion de sacrifice importante dans la mesure ou le but dépasse l’enjeux d’une seule personne, pour autant cette nature est toute aussi » humaine » que vertueuse et disponible en tous.