Tout part de soi, tout est projection …
Il n’y a rien à juger, ni à condamner, ni à comprendre, pour la simple raison que tout est lumière et amour.
Comprendre que le temps est illusoire, qu’importe l’apprentissage et l’expérience en cours, qui est vécu par qui ou quoi que ce soit, il n’y a rien à juger, ni à condamner, que tout est lumière et amour. Il ne peut y avoir de dualité, ni même de séparation, tout est un et cela avant même l’apprentissage et l’expérience, le temps est illusoire comme il en est pour l’espace. Comprendre que seul l’amour reconnaît l’amour, seule la lumière reconnaît la lumière. Pour ceux qui jugent l’apprentissage et l’expérience en cours ne font que constater leur propre enfermement, ainsi en est-il pour ceux qui condamnent, qui n’aiment pas, qui font une différence de tout ce qui est apprentissage et expérience. Sommes-nous l’apprentissage, l’expérience, l’enfermement, le jugement, la condamnation, une forme quelconque, la conscience, l’âme où sommes-nous rien de tout cela ? Nous sommes la lumière, l’amour, la paix, le silence, qui n’est pas assujetti au temps, ni à l’espace, ni à qui ou à quoi que ce soit qui vient de l’apprentissage et de l’expérience.
Il n’y a rien qui peut altérer notre lumière, notre amour, notre paix, notre joie, notre essence éternelle. Comprendre que nous ne sommes pas le mouvement de quoi que ce soit, ni le son de quoi que ce soit, ni la dimension, ni la création, ni même la pensée pour la simple raison que nous sommes le créateur qui se crée lui-même, qui se projette, qui se manifeste sur tous les écrans de la vie. L’aveuglement de l’être humain vient du fait qu’il croit être une personne, une âme, une conscience, une forme de vie, croyant vivre la dualité et la séparation, ce qui fait de lui qu’une ombre. Il a juste oublié qu’il est la lumière, celle qui n’a pas besoin de temps, ni espace, ni dimension, ni création, ni forme de vie pour être partout à la fois, en tant que lumière, amour, paix et joie. Celui qui est dans une dualité quelconque à juste oublier que tout est illusion, que seule la lumière de l’amour est et cela de toute éternité, qu’il n’y a ni espace, ni temps, ni création, ni dimension, ni forme de vie, ni conscience, ce qui est manifesté sur tous les écrans de la vie, n’est qu’un film, un rêve éphémère. Pour celui qui rêve, il ne peut comprendre ces mots et non pour celui qui est est sorti, qui n’est que lumière, amour, paix et joie.
Quel que soit l’objet de ce qui apporte la dualité, la souffrance, l’illusion de séparation, du manque d’amour, se trouve n’être que l’enfermement de votre propre création. Il ne peut y avoir de dualité, ni de séparation, ni autre chose d’autres, tout est un, tout est lumière et amour. Prenez conscience que tout vient de votre identification à être, nous ne sommes pas puisque nous n’avons point besoin pour être amour, paix et joie., que tout est lumière.
Régis Raphaël Violette
Note de l’auteur
Ma foi ceux qui jugent se jugent eux-mêmes, aimer c’est plus simple.
Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)
Il y a quelques années par l’intermédiaire d’Agnès Bos-Masseron j’avais posé une question à Ramana Maharhi :
Ramana Maharshi, le 14-4-12
« Le positionnement de cette branche de l’Advaita Vedanta, par rapport à l’individualisation et à l’incarnation, le positionnement est à plusieurs niveaux, ou plusieurs positionnements selon plusieurs niveaux d’ouverture au sein de cet enseignement.
Il est regrettable – si regrettable peut être – que ceux qui cherchent à suivre l’enseignement de Ramana Maharshi s’arrêtent à l’enseignement tel que je l’ai formulé dans l’enveloppe corporelle. Là, une expression de positionnement dont je perçois maintenant la limite. Il serait beau que les chelas, depuis la plénitude du cœur ouvert, s’ouvrent au positionnement de Ramana Maharshi sans les limites de l’enveloppe corporelle de l’époque.
Il est vrai, la question posée par ce frère fait référence à une limite d’expression qui semblait nier la plénitude de la présence à l’individualisation, de la plénitude de l’incarnation. Le un vécu dans l’abstraction, une étape. Le un honoré à travers l’individualisation et l’enveloppe corporelle, une étape ultérieure, une réalisation suprême. Honorer l’individualisation, honorer l’incarnation comme temple du un, comme le Divin. Tel est le message de Ramana Maharshi dans l’éternel maintenant.
Trouves-tu là ta réponse ? »
On ne peut rien exclure du Tout puisqu’il est Tout. Même l’illusion et la dualité en font partie car Dieu l’a permis. Il ne peut rien y avoir en dehors du Tout.
Nous sommes le Grand Corps de Dieu …quel que soit le nom qu’on Lui donne.