Si le monde physique existe pour nous, si nous pouvons voir le ciel, le soleil, la terre, c’est grâce à ce principe invisible en nous, qui nous permet d’en prendre connaissance à travers ces organes physiques que sont nos yeux. Si ce principe invisible n’existait pas en nous, nos yeux qui sont là ne nous serviraient à rien, nous n’y verrions pas.

Le monde visible n’est que l’enveloppe, l’écorce du monde invisible sans lequel nous ne pourrions rien connaître de tout ce qui existe autour de nous.
On ne voit pas la vie, mais on voit les manifestations de la vie ; on ne voit pas les pensées et les sentiments, mais on voit leurs différentes expressions à travers les actes et les créations qu’ils inspirent. De la même façon, le monde que nous connaissons ne représente que des condensations, des sécrétions, des enveloppes de l’Être invisible qui a créé l’univers et qui le vivifie.

Et ce que l’on voit est toujours peu de chose en comparaison de ce que l’on ne voit pas. Tout ce qui nous entoure nous révèle les limites de ce que l’on voit et l’immensité de ce que l’on ne voit pas.

Omraam Mikhaël Aïvanhov