CITATION: « Car enfin, il faut en prendre son parti et se dire une fois pour toutes, que la bourgeoisie est condamnée à être chaque jour plus hargneuse, plus ouvertement féroce, plus dénuée de pudeur, plus sommairement barbare; que c’est une loi implacable que toute classe décadente se voit transformée en réceptacle où affluent toutes les eaux sales de l’histoire ; que c’est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralement, et que c’est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant du cygne« 

Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 54

Une » newsletter » qui me tient à coeur, à diffuser sans modération. Je sais qu’elle ne plaira pas à certains, pourtant il n’y a que de l’amour et de la foi en nos cœurs dans cette lettre.
Moi j’y aborde la vérité qu’on cache. A NOUS de croire en NOUS-même!

La vérité est là sous nos yeux…! Il s’agit de la responsabilité de la France dans le pillage de l’Afrique. Pillage , chaos, guerres et génocides…Ceux qui se font nommer CONSERVATEURS sont des PILLEURS.

Nous, citoyens français, avons-nous la lâcheté de cautionner le génocide d’un million d’êtres humains? Je suppose que non! Alors pourquoi cette lâcheté au sujet, par exemple, du génocide, il y a 17 ans de cela, au Rwanda? pourquoi ne montre-t-on pas la vérité?

« […]Le 21 avril 1994, la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a, comme les autres grandes puissances, voté la réduction drastique du contingent de Casques bleus, abandonnant les Rwandais tutsi à leur sort tragique. »

…c’est rien ça, c’est que le début, lisez la suite…..

« Le 27 avril 1994, les plus hautes autorités françaises ont reçu à Paris deux des pires extrémistes hutu, responsables du génocide en cours. Jérôme Bicamumpaka, ministre des Affaires étrangères du Gouvernement intérimaire rwandais (GIR), et Jean-Bosco Barayagwiza, sont accueillis à l’Elysée par Bruno Delaye, conseiller Afrique de François Mitterrand, et à Matignon par Edouard Balladur, Premier ministre, et Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères.

La France reconnaissait ainsi de fait le Gouvernement intérimaire rwandais, couverture politique du génocide. Elle fut le seul pays occidental à le faire. »

c’est encore rien à côté de ce qui va suivre, si vous osez suivre

les voicis:

« Du 9 au 13 mai 1994, le lieutenant-colonel Rwabalinda, conseiller du chef d’Etat-major des Forces armées rwandaises qui encadraient le génocide, a rencontré à Paris le général Jean-Pierre Huchon, chef de la Mission militaire( française) de coopération.

Pendant toute la durée du génocide, ce même général Huchon a reçu régulièrement le colonel Kayumba, directeur du service financier du ministère rwandais de la Défense. Celui-ci a organisé six livraisons d’armes aux tueurs entre le 18 avril et le 19 juillet 1994.[…] « 

Vous pouvez rechercher les preuves, elles sont accablantes
Loin de la haine nous nous devons de choisir la vérité.
Où est notre responsabilité? Allons nous dire « oh, je ne savais pas? » comme les braves « patriotes » après 1945 à propos du génocide juif?
Qui est le plus irresponsable? L’enfant soldat qui devient mercenaire et qui commet les pires crimes ou bien le gentil français moyen qui ne veut rien savoir et permet ainsi à son gouvernement d’ENCOURAGER l’HORREUR? QUI?

Je n’ai aucun ressentiment, aucune colère mais je veux diffuser la vérité. Je veux le vrai pardon, alors comment se pardonner quand on banalise l’inhumain et qu’on ne voit pas pourquoi se pardonner?
La FRANCE a les mains tâchées de SANG, s’appuyant sur celui qui cautionne par son silence les guerres de la Françafrique!
En tant que française j’ai les mains tâchées de sang et je sais le voir sans me flageller mais en croyant en la fraternité et en l’homme: je ne veux pas fuir les choses difficiles, je veux les changer car on en est LARGEMENT CAPABLES!

On dit que LE SILENCE est meurtrier…On voit que quand les démocrates ne dénoncent pas les problèmes les démagogues s’en chargent quitte à fausser le débat dans la surinformation et la langue de bois! Continuerons-nous longtemps d’accepter de jouer cette farce?!

Ces révélations ne sont qu’un début…les pauvres d’Afrique sont rayés de l’histoire en FRANCE je vous suggère de consulter le document très synthétiques avec les dessins des réseaux et des intérêts financiers. On a les preuves et la vérité sur les jeux de pouvoir de notre FRANCE PAYS QUI DEVRAIT ÊTRE DEFENSEUR DES DROITS DE L’HOMME ICI

SOUS la FRANCE c’est SOUF-FRANCE, le continent africain est souf-FRANCE….et nous sommes responsables de notre lâcheté! c’est grâce à elle que notre gouvernement a pu soutenir l’absurde.

A nous de savoir reconnaître notre responsabilité afin de CHANGER de MENTALITE afin de cesser, cesser de LAISSER FAIRE!

Voici les pages du site Survie (survie31.over-blog.com)

Je vous encourage de diffuser ces 3 liens :

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France et Rwanda

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Les Renseignemebnts GENEREUX

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Françafrique document, la vérité facilement lisible et accessible, pour que grandisse la conscience des citoyens du monde
voir actusoon

Citations

La colonisation, je le répète, déshumaniste l’homme même le plus civilisé ; […] l’action coloniale, l’entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l’homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l’entreprend ; […] le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s’habitue à voir dans l’autre la bête, s’entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.

*

Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 21

Entre colonisateur et colonisé, il n’y a de place que pour la corvée, l’intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. […]

J’entends la tempête. On me parle de progrès, de « réalisations », de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d’eux-mêmes.

Moi, je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, des cultures piétinées, d’institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires possibilités supprimées.

On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer.

Moi, je parle de milliers d’hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l’heure où j’écris, sont en train de creuser à la main le port d’Abidjan.

Je parle de millions d’hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse.

Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme.

On m’en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d’hectares d’oliviers ou de vignes plantés.

Moi, je parle d’économies naturelles, d’économies harmonieuses et viables, d’économies à la mesure de l’homme indigène désorganisées, de cultures vivrières détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières.

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Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 23-24

Et alors, me dira-t-on, le vrai problème est de revenir [aux vieilles civilisations nègres]. Non, je le répète. Nous ne sommes pas les hommes du « ou ceci ou cela ». pour nous, le problème n’est pas d’une utopique et stérile tentative de réduplication, mais d’un dépassement. Ce n’est pas une société morte que nous voulons faire revivre. Nous laissons cela aux amateurs d’exotisme. Ce n’est pas davantage la société coloniale actuelle que nous voulons prolonger, la plus carne qui ait jamais pourri sous le soleil. C’est une société nouvelle qu’il nous faut, avec l’aide de tous nos frères esclaves, créer, riche de toute la puissance productive moderne, chaude de toute la fraternité antique.

*

Discours sur le Colonialisme (1950), Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1989 (ISBN 2-7087-0531-8), p. 35-36

«Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir.»
– Richard Bach, Jonathan Livingston le goéland

Newsletter envoyée le Dimanche 27 Mars 2011, de mon nouveau blog: epervierbleu.eklablog.com

Epervierblanc