Un oeil ne peut se regarder lui-meme .
Nous ne sommes rien d’autre que pur regard , pure attention .
Cela est d’une totale simplicité ,
et c’est pourtant le plus difficile a comprendre .
Car ce n’est pas de l’ordre de la pensée rationnelle .
Tant que je cherche à regarder ,
tant qu’il ya en moi quelqu’un
qui cherche a regarder ,
je suis a coté de la méditation .
Il ya toujours un sujet regardant un objet ,
avec un regard entre les deux pour faire la liaison .
Il ya méditation lorsque l’objet s’efface ,
en meme temps que le sujet qui regarde .
Il n’est donc plus question d’un regard
ou quoi que ce soit d’autre entre les deux .
Que reste t’il ?
le Regard véritable , le je , dans lequel surgissent le sujet ,
l’objet et la perception qui les relie .
Bien sur , ce Regard n’est pas objectivable .
Si l’on cherche à le décrire ,
on le restreint à nouveau a un objet
et on redescend dans la mondanité
Extrait d’un article paru
dans la revue » 3ieme millenaire » sur le theme de la méditaton
Merci Barbidou , le texte et la beauté de l’image sont en totale harmonie.
Hello karen … merci a toi
De rien, Barbidou !
Ce texte est une véritable méditation qui mérite que l’on s’y attarde.
C’est une véritable clé, bien au-delà des joutes littérairement zozotériques qui sévissent parfois sur certains sujets. Humhum !
Oui mais c’est bien grâce à ses joutes littéraiement zozotériques que l’on mérite le pur esprit…Sans cela, il n’aurait raison d’être !
Car c’est bien de cela qu’il s’agit de raison d’être par et dans un état !
Yes, yes …touché coulé …
Dit Barbidou, la photo est à l’envers
L apparente courbure inverse de l horizon est probablement due a la terre ferme .
Le regard de son coeur
Pour l’image qui illustre cette article … pour choix réalité j’avoue que j’avais hésité a mettre plutot cette photo :
us.123rf.com ..
pour faire un pti clein d’oeil , c’est un symbole tres parlant … mais je me suis dit que les gens serais trop focalisé sur l’image et les fausses idées que l’on se fais et que l’on projette sur ce symbole … puis je me suis dit que l’image du soleil qui touche l’horizon etait plus aproprié .. plus en harmonie comme dirais karen …
bonne journée a tous
barbidou
Je crois que tu as eu raison !!!!
L’autre image est trop terne, et le symbole peut faire penser à autre chose en effet .
Avec la Beauté simple, c’est « valeur sûre » !!! lol
Le mauvais regard…Bouh !
Je trouve cette photo bien plus zouli ! Tu as bien fait et non pas parce que nous sommes attachés à la symbolique mais que le regard de nos premiers pas est bien celui que nous faisons dans
la mer, la terre, le ciel et le soleil
J’aimerais retourner la photo pour la faire voir à l’envers mais je n’y arrive pas et j’ai un torticolis maintenant
L’odyssée 2010 du Con.Sacré
Mon regard offert aux choses est le meilleur don que la création ait pu me faire…
En recherche tenace, depuis mon premier pas sur terre, de sensations claires ou obscures. Je me lis comme le reflet d’une histoire surnaturelle dans lequel j’ai un rôle mystérieux..
Je suis chaque flocon qui baise vos visages offerts comme autant de papillons d’hiver aux formes éphémères.
De ses formes, qui allient corps primitifs, aux plus intelligentes subtilités, une écriture passagère en saison qui conte, raconte la matrice d’un univers parfait dans laquelle le voyage inspiré et lumineux de mon être au creux d’un absolu et relatif partagés se continuent infiniment bien au-delà de ma vision intégrée des corps célestes.
Du panier des sources à la commission de l’histoire, le monde n’a pas changé et cela bien que le contraire soit devenu mon exigence à la mode des temps comptés par la place des choses dans laquelle ma vacance s’oublie.
Je me suis pris à mon jeu d’aventurier de la connaissance perdue et je la traque comme une course au trésor m’oubliant presque dans une honte douloureuse de qui je suis.
De mon euphorie de l’effroi que ma toute première parole a suscité, je tente de ressusciter le malheur espérant le bonheur. Ma course est telle et sans souffle que je suis cet animal effrayé par l’attaque d’un prédateur qui continue à fuir sans souffrir de ses blessures que la peur anesthésie.
De mes pieds chaussés, la terre s’est éloignée. De mon corps, vêtu d’un manteau de paroles, le vent s’est emporté. De mon esprit naturalisé, les déserts enlisés.
Pourtant j’avoue toujours quelque part dans mes magnifiques créations que les yeux de mon âme et mon corps n’ont pas un différent langage de ces oiseaux qui chantent à l’aube de chacun de mes réveils.
Ni plus qu’hier, ni moins que demain. Je ne suis qu’un homme peuplé d’animaux…
Qu’il est bon d’être nu !.