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[…] Je précise que nous n’avons rien contre la franc-maçonnerie qui a joué un rôle éminent dans l’institution de la République et dans la conquête des droits sociaux en France …

Mais il y a au moins une obédience qui a largement dérapé et il y a eu, dans les autres obédiences, des dérapages par intérêt personnel ou parce que les services secrets ont toujours été tentés d’infiltrer ce cercle d’initiés.

[…] Mais la plupart des potentats africains sont à la GLNF : Idriss Deby, du Tchad, Sassou Nguesso, du Congo-Brazzaville, Bongo, Compaoré, le général Gueï, etc.

[…] de même que la plupart des grands corrupteurs français de ces derniers temps : Méry, Pacary, Crozemarie, Schuller. L’état-major de TF1 est aussi à la GLNF, nombre de responsables des services spéciaux français sont à la GLNF, Sirven y était aussi, on ne pouvait accéder au commandement des troupes coloniales marines qu’en y étant, etc.

Tout cela fait un croisement important. La GLNF se flatte sur son site d’avoir recruté les 200 principales personnalités gabonaises.

C’est un peu le cœur de la Françafrique. Un certain nombre de médias, de juges, de magistrats, d”experts sont aussi sous sa coupe. Tout cela fait un petit peu problème pour la République. Alors j’avance…

On a un système parallèle qui a largement dégénéré : au lieu d’être centralisé, il est composé désormais d’une douzaine de réseaux et de lobbies fortement rattachés à l’appareil d’Etat, puisque les vrais faux mercenaires dépendent directement de l’Elysée et un certain nombre d’entreprises impliquées sont très fortement en lien avec les pouvoirs publics.

Donc on a ce système parallèle qui en croise d’autres, dans d’autres pays, le tout facilité par la montée des paradis fiscaux et l’impunité totale de la criminalité financière. Comme l’explique le juge Van Ruymbecke, un mafieux peut en 24 heures faire quatre virements par quatre paradis fiscaux. Il faut deux ans et demi en moyenne au juge pour remonter un virement, donc dix ans pour remonter ce qu’un mafieux a fait en 24 heures.

Par conséquent, aujourd’hui, devant la grande criminalité internationale, la justice est totalement impuissante.

Ils sont assurés de l’impunité, ce qui ne vous apparaît peut-être pas puisqu’on ne parle que des affaires. Mais il ne faut pas oublier que comme dans toutes les mafias, un clan de temps en temps balance l’autre, et que si les juges s’en sortent, c’est parce qu’ils trouvent dans leur boîte aux lettres le numéro de compte de l’adversaire, sans quoi ils n’auraient aucune chance. Devant ce type de phénomène, les points de rencontre entre les développements considérables de ces cagnottes parallèles sont en train d’exploser, et ce ne sont plus les Etats qui gouvernent les services secrets, ce sont certains anciens des services secrets qui gouvernent les Etats.

On est donc devant des défis extraordinaires pour la démocratie et aussi pour la presse. J’y viens maintenant.

Epervierblanc