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La lumière de la lune à l’éclat des neiges ne peut s’élever..
Elle s’afflige et piétine jusqu’au petit jour
Attendant le retour de l’astre orphelin
Le voilà, enfin, qui se lève dans le chant des oiseaux
…………
La lune dénoue lentement la poussière d’or de ses cheveux dans les couleurs de l’aube.
« – Aujourd’hui que mon teint soit fané, à l’éclat de vos yeux s’afflige-t’elle en fermant les yeux. »
Le soleil se couvre alors d’un voile de brumes et passe silencieusement devant la reine pâle.
« – Ces mille étoiles dans votre clair miroir, que vous êtes belle murmure-t-il à son oreille. A vos pieds les neiges éternelles se dissipent.. »
Avant de gagner l’ouest, un rayon délicat effleure le cou de la divine nocturne et y dépose un rang de perles.
« – Dans vos quartiers, j’aime à me coucher quand vient la nuit…dit-il encore avant de disparaître au creux d’une vague. »
Et dans la voix du ciel devenu noir, ce halot lunaire …
Un soupir !.
[b]Roulis clapotis
Rythment le rêve..
Les larmes d’encre dessinent un vague souvenir du jour
Puis cette île de Réunion
ardente
Le volcan se lève
coule sa lave rouge-or
dans les bras de la mer…
Le roi soleil se lève
Que dis-je ?
Ils sont deux..
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…Ils sont deux
enlacés, à l’aube de leur royaume
se réveillent doucement
sphères célestes
lune o’pâle
soleil ardent
un jour naissant
dans une nuit oubliée…
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…Ils sont trois..
Soleil en terre, soleil existe-en-ciel
L’un-e est l’eau-tre, lune ne luit que par lui.[/b]
Poème à trois mains :
Gebo, yaris, oémia !