Le moment où l’homme va quitter la terre pour l’autre monde est d’une importance capitale. C’est pourquoi l’Église, qui ne se préoccupe pas toujours d’assagir les humains pendant leur vie alors qu’ils commettent des péchés et des crimes, a institué ce qu’on appelle les derniers sacrements, l’extrême-onction, afin de préparer le chrétien au grand voyage qu’il va entreprendre.

Le prêtre essaie de le ramener vers les questions essentielles : il lui explique qu’il est temps de faire un retour sur sa vie, de retrouver au plus profond de lui-même sa foi dans le Créateur et de Lui demander pardon de ses péchés. A-t-il raison ? Oui, car il se conforme ainsi à une tradition extrêmement ancienne, même s’il n’en connaît pas la raison exacte.

Ceux qui quittent le corps physique sans s’y être jamais préparés ni avoir cru en l’existence de Dieu et des autres mondes, souffrent beaucoup par la suite et errent dans les régions obscures de l’au-delà. C’est pourquoi il est très grave d’entretenir les gens dans l’erreur qu’il n’y a rien après la mort.

Sous prétexte de les avoir libérés de croyances absurdes, on prépare souvent pour eux des épreuves encore plus terribles que celles qu’ils ont eues à affronter sur la terre.

Omraam Mikhaël Aïvanhov