Il ne peut y avoir de jugement, rien n’est réel, à part la lumière absolue.

La plupart des hommes ne peuvent pas comprendre la vraie nature de tout.

L’homme doit comprendre le monde, l’univers, tout ce qui l’entoure par ses propres sens, par la science, par les mathématiques, par les grandes révélations, ne réalisant pas que tout part d’un point zéro. Tout est énergie, mais la grande majorité des êtres humains ne peuvent pas concevoir que tout est la manifestation de la pensée créatrice, du pouvoir créateur de tout ce qui est illusoire, c’est-à-dire n’existe que par l’esprit. Tant que l’homme reste positionné dans ce qu’il pense, croit et prétend être, il est victime de sa propre vision limitée pour la simple raison qu’il conçoit le monde, l’univers, le multivers, quelle que soit la réalité, la dimension et autre en fonction de ce qui émane de sa pensée limitante.

L’homme ne peut concevoir que tout est un rêve éphémère, qui crée en même temps toutes les possibilités, sans se rendre compte qu’il est le créateur, qu’il n’est pas seulement ce qui est créé par la pensée créatrice mais la lumière absolue, qui n’a pas besoin d’être pour être la lumière éternelle de l’éternel présent. L’homme se limite à ses sens, il ne peut concevoir qu’il n’a pas besoin de ce qui lui sert d’ancrage pour être, ni d’aucune création de la pensée créatrice, ni de son pouvoir créateur. Pour le comprendre, il faut le vivre et tant que cela n’est pas vécu, l’homme reste accroché à ce qu’il croit, pense et prétend être. Quel que soit l’enseignement, il n’est qu’enfermement.

La véritable liberté réside dans l’absolu où il n’y a ni début ni fin, où tout ce qui émerge de l’absolu se manifeste dans le temps zéro, où se trouvent tous les possibles, créant ainsi toute chose, quelle que soit sa réalité, sa dimension ou autre. On peut se demander pourquoi toute cette diversité, où toutes les possibilités se manifestent pour créer l’inimaginable, tous les possibles, mondes, univers, multivers, réalités, dimensions et autres, c’est sans fin, un éternel labyrinthe pour celui qui croit que tout est réel, qui reste identifié à ce qui n’est qu’un rêve éphémère. Oui, cela peut paraître prétentieux de révéler cette vérité, mais quelle que soit la vérité, c’est le processus d’évolution, de changement, sans lequel l’être reste identifié à sa propre conception erronée, croyant que tout tourne selon ses pensées, ses croyances et ses prétentions.

Alors que lorsque l’être vit sa propre désillusion, se retrouve face à sa véritable nature divine, dans l’absolu, il constate qu’il n’a pas besoin d’être pour être. Il réalise que tout est le fruit de la pensée, qu’il est la lumière éternelle, celle qui n’a ni début ni fin, une énergie pure, qui n’est pas conceptualisée par la pensée, qu’il est l’intelligence absolue de la lumière créant par la pensée créatrice toutes les possibilités, quelle que soit la réalité, dimension ou autre, tout est la projection de la lumière absolue, se manifestant sur le grand écran de l’éternel présent. C’est-à-dire que ce que nous percevons à travers ce qui sert de véhicule, d’ancrage à ce qui n’est qu’un rêve éphémère, où toutes les possibilités se manifestent comme réalité, dimension ou autre, se trouve être que la conception de la pensée créatrice.

Qu’importe qui que l’on soit dans ce qui n’est que la manifestation de la pensée, tout est issu de la même lumière absolue et éternelle. Il est difficile d’admettre que tout est un rêve et que tout est lié, qu’il n’y a que la lumière absolue où tout est pure énergie, qui n’a pas besoin d’être pour être. Ce que l’on pense, croit et prétend être réel n’est qu’en fait une projection de la pensée créatrice, croyant être alors que l’on est la lumière absolue de l’éternel présent . Quoi que l’on puisse penser, croire ou prétendre être réel, tout est illusoire, puisque tout est le reflet de la pensée, il n’y a aucune identification avec quoi que ce soit ou qui que ce soit.

Lorsque l’on réalise que tout est soi, le soi dans toute sa totalité, incluant toute réalité, dimension et autre, il n’y a plus de questionnement à savoir le pourquoi et le comment puisque l’on est la lumière absolue qui par la pensée manifeste le soi éphémère, le rêve de tous les possibles. Lorsqu’on pense, croit et prétend connaître la vérité, ou s’en rapprocher, on ne fait que nourrir l’illusion, comme un serpent qui se mord la queue sans se rendre compte quelle que soit la vérité révélée, il n’est jamais satisfait pour la simple raison qu’il y a toujours une autre réalité à découvrir. Tant qu’il y a identification, l’être qui pense, croit et prétend être, ouvre une porte vers une autre réalité, créant un autre ancrage pour réaliser qu’il y a toujours une autre porte à ouvrir, piégé par sa propre pensée, ne réalisant pas qu’il est à l’origine de tout ce qui est.

Le plus drôle, lorsque l’on croit être, on reste convaincu d’être sur la bonne voie, en passant par ce qui sert d’ancrage pour sa propre conception de ce qui est réel ou non. Ainsi, quoi que nous pensions, croyions et prétendions être, tout est un rêve éphémère dans lequel se trouve la projection et le reflet de notre pensée, la lumière absolue de l’éternel présent, qui en fait se prend au jeu de sa propre création, tant que l’on reste identifié, il y a enfermement à sa propre création éphémère, ne pouvant concevoir que l’on en est l’architecte.

Pour ceux et celles qui croient être que ce corps humain, vous êtes à fond dans l’identification à ce qui n’est qu’un rêve, sans vouloir vous apprendre quoi que ce soit tout en vous laissant cette liberté de choisir ce qui changera à jamais votre conception de ce qui est réel ou pas. Nous ne sommes pas que ce corps, nous sommes à la fois tout de ce rêve éphémère, quelle que soit la réalité, dimension ou autre, tout est notre création illusoire, de notre pensée créatrice, tout n’est que projection, c’est-à-dire qu’il n’y a que la lumière absolue et que tout ce que l’on croit être réel, n’est que la manifestation de la pensée. Ce que l’on est de toute éternité se trouve être la lumière absolue de l’éternel présent, qui n’a ni commencement ni de fin. Lorsque cette vérité absolue est intégrée, il ne peut plus avoir aucun jugement, aucune identification car ce qui est n’est pas réel, une projection de la pensée où tout est qu’un rêve éphémère, qu’un enfermement.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)