C’est dans le silence de l’amour absolu que se révèle la vérité …

On ne peut pas juger ce que l’on a choisi d’apprendre et de vivre, qui que l’on soit dans ce monde, ou ailleurs, quelle que soit la manifestation de la vie, chacun a sa propre perception, et ce n’est pas quelqu’un qui choisit ce que l’autre a décidé de vivre, peu importe les étiquettes, les croyances, les références ou tout autre enseignement. Qui est mieux placé que celui qui est né avec sa propre programmation, comme c’est le cas pour chacun. Pourquoi juger pour l’apprentissage de cette infinie diversité de la vie ? Ou tout simplement accepter, accueillir, accompagner, respecter et aimer la différence quelle que soit son apparence. Tout est apparence dans le rêve éphémère, celui de tous les possibles, tel un personnage ayant son propre livre d’histoire.

Peut-on en même temps vivre toutes les expériences et apprentissages, quelle que soit l’étiquette, spirituelle ou autre. Pas à travers ce qui sert de véhicule à la vie, mais en son coeur. Nous comprenons quelle que soit la manifestation de la vie, tout est unique, tout a sa propre évolution, tout en ne faisant qu’un avec cette matrice temporelle, incluant toute dimension, réalité ou autre. N’est-il pas plus enrichissant d’accepter les différences, tout en partageant notre propre vérité, permettant la liberté d’être.

Quelle que soit l’étiquette qui fait de chacun ce qu’il est en cet ici et maintenant, elle ne fait que démontrer la diversité de l’intelligence absolue de la source éternelle de l’éternel présent, où tout bouge, tout change, dans un éternel recommencement, où rien ne peut être figé dans le temps. Celui qui n’a pas d’étiquette spirituelle ou autre, ne s’identifie plus à rien qui change continuellement. La vérité n’est d’aucun monde, univers, dimension ou autre, elle est l’essence de la vie, elle est cette intelligence absolue où tout a sa raison d’être, où tout est à sa juste place, où tout contribue à révéler la plus grande vérité qui soit.

Ce n’est pas dans l’apparence que l’on perçoit cette vérité, mais dans le silence où tout est absence de tout ce qui n’est qu’expérience et apprentissage éphémère. On juge sur l’apparence, sur ce qui est différent, ce qui a une autre perception, un autre regard, alors que tout est issu de l’intelligence absolue de la source éternelle de l’éternel présent, sans laquelle rien ne pourrait être expérimenté. Et la matrice temporelle du rêve éphémère permet cela, de vivre tous les possibles. Lorsque nous voyons une autre possibilité différente de ce que nous pensons, croyons et prétendons être, alors ouvrons notre cœur à tout ce qui est, à tout ce qui doit être, que nous soyons d’accord ou non, ce n’est que le personnage, l’ego qui réagit, qui se sent menacé par ce qu’il ne connaît pas, la peur du changement, de l’inconnu.

Chercher la beauté en toute chose, elle ne peut être perçue que par un cœur et un esprit libres de tout jugement. C’est dans le silence de l’esprit, mental que nous sommes capables de tout accepter, d’accueillir les différences, de respecter la liberté d’être de chacun, en accompagnant et en aimant tout d’un amour absolu, rien n’est figé dans le temps, tout change et évolue. Ce qui ne change jamais, c’est l’essence éternelle de ce que nous sommes, la source absolue de l’éternel présent, qui n’a ni début ni fin, qui est de toute éternité.

Le temps n’a aucune emprise, ni rien d’autre, rien ne peut altérer ce qui n’existe pas dans la matrice temporelle, dans ce qui n’est qu’un rêve éphémère, pour la simple raison qu’il est de toute éternité. Et c’est dans le silence de l’amour absolu que se révèle la vérité de notre véritable nature divine, sans la moindre étiquette, identification.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)