Par Lori-Ann le 10 Février 2012
Il y a quatre mois je suis tombée par dessus bord d’une identité appelée Lori Ann, dans une douce chute libre où chaque instant qui se déroule se révèle comme mon amant. Parfois, cet amant est rude, me guidant durement, me giflant telle une garce avec le chaos et le changement. D’autres fois mon amant m’embrasse tendrement avec la beauté de ce qui est ici, depuis une lune pleine délicieuse à un chiot endormi étendu sur mon lit.
Aujourd’hui, mon ami pédiatre bénévole en Afrique m’a envoyé la photo d’un garçon qu’il a soigné dans un foyer pour enfants handicapés. Il a suffit de regarder le visage de ce garçon et mon amant était là, m’ouvrant à moi-même, sous la forme de cet autre au bout du monde. Ce cœur a fondu – non pas dans la pitié, mais dans l’adoration – à la beauté stupéfiante de la déformation de ce garçon contrastant avec la lumière délicate dans ses yeux. C’est le cœur de Dieu, cette vérité des pleurs face à la perfection de ce qui est, sans avoir besoin de changer quoi que ce soit.Lire la suite
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