Bonjour, je suis l’eau. Je suis souple. Je suis légère. Je suis robuste, Je suis allégresse.

Je coule. Je coule sans m’arrêter. Au gré de la vie. Chaque gouttelette d’eau participe au chemin. Chaque chemin participe à l’évolution de la gouttelette d’eau. Nous sommes toutes reliées, toutes liées, toutes semblables, toutes différentes, toutes dans le même parcours de vie. Nous vibrons à l’unisson. Nous sommes ensemble. Nous ne pouvons pas nous distinguer, les unes des autres. Vous ne pouvez pas nous distinguer non plus et cela est l’apprentissage : pas de distinction à faire entre les gouttelettes, entre les êtres, entre les atomes, les parcelles. Juste à sentir ce mouvement, cette direction, qui demande à se faire. Mais pourquoi certains tirent-ils d’un côté et d’autres tirent de l’autre ? C’est si simple quand on suit le flot, quand on suit le mouvement. Il y a un courant qui mène. Suivez le courant. Seul le courant vous mène dans la bonne direction. Si vous nagez à contre-courant, c’est difficile et à quoi bon. Laissez-vous porter. Pourquoi voulez-vous porter ? Pourquoi voulez-vous faire. Pourquoi agir de la sorte pour telle ou telle cause ? Il n y a pas de cause à servir. Il y a juste à suivre ce courant, ce courant de la vie, ce courant des marées, ce courant des saisons, ce courant de la nature qui s’impose.

Vous vous laissez guider par des faussetés : par de fausses croyances, par de faux espoirs, par de faux dogmes, par des constructions. Arrêtez de construire ! Il n’y a plus rien à construire, tout est construit, tout est là. Profitez de ce qui est là et faite avec ce qui est là. Pourquoi encore ajouter des choses alors que tout est là ? Pourquoi ne pas profiter simplement de ce qui est là, de ce qui se présente, de ce qui existe, de ce qui vit ? Pourquoi tuer ce qui vit pour construire ? Construire quoi ? A quoi bon construire ? Tout ca ne sert à rien. Tout ca n’est qu’illusion pour se donner une importance, une existence. Mais cette existence meurt, et puis après le chagrin, et puis après le manque et puis après rien. Le vide, le néant. Alors que tout est là, présent à chaque instant. Dans chaque cellule, chaque atome, chaque parcelle de l’univers. Il n’y a qu’à aller rencontrer la vie. Moi l’eau, je suis porteuse de vie, à moi seule je peux nourrir et nourrir encore.

Chaque élément à sa place. Je fais partie d’un des éléments et je suis liée aux autres éléments. Parce que la terre sans eau ne peut rien. Le feu sans eau non plus. L’air sans eau non plus. Et moi, sans l’air, sans la terre, sans le feu, sans l’éther que serais-je ? C’est tellement bon de ce sentir appartenir au Grand ! Pourquoi se différencier ? Je parle en tant que l’eau, alors bien sûr, une partie de moi peut se différencier. Mais je ne me sens pas différente. Je me sens tellement liée, tellement vivante !

Pour toi, Muriel, tu as besoin de me mettre dans chacune de tes cellules. Il faut que tu me voies, remplir, gonfler chacune de tes cellules. A la fois je les nettoie, à la fois je les purifie. Fais couler un torrent d’eau à l’intérieur de toi, oui fais circuler le torrent. Utilise ce que tu as à la maison pour torrenfier l’eau, qui coule de ta fontaine. Utilise-moi, utilise le feu, pour brûler ces tentations, pour brûler ces constructions, pour brûler ces habitudes. Ce sont des habitudes. Vos habitudes vous tuent. Vos habitudes vous enferment. Vos habitudes vous laissent dans un marasme, dans un désarroi, dans une souffrance ! Il est temps de vous libérer de tout ça. D’ouvrir vos corps. D’ouvrir vos cœurs. De faire taire votre tête. Vous ne pouvez plus continuer comme cela. Nous sommes là pour vous réveiller, pour vous bousculer. Certains seront plus bousculés que d’autres, mais il est temps de vous réveiller. On ne peut plus continuer dans cette direction à nager à contre-courant, à faire des choses contre nature, contre la substance, contre la source, contre l’éveil de nos consciences. C’est fini, ce n’est plus possible. Tout doit changer, pour que nous puissions couler. Couler dans ce sens. Couler vers la plénitude. Couler vers la jouvence. Couler vers la mouvance. Rien ne meurt, tout se transforme.

Quand je m’évapore, je ne meurs pas. Je me transforme. Je passe d’un état à un autre état. Pour vous, les humains, c’est la même chose. Vous ne pouvez pas mourir, malgré vos croyances. Vous passez d’un état à un autre état. Même vivant, vous passez d’un état à un autre état, mais vous ne le voyer pas vous ne le sentez pas il est temps de réveiller vos sens et de sentir ces états qui se modifient à l’intérieur de vous. Regardez l’eau, l’état de l’eau, regardez mon état. Je peux être liquide. Je peux être solide. Je peux être un gaz. Je peux être de la vapeur qui se reliquéfie, qui se recristallise. Je ne meurs jamais. Je suis toujours là. Toujours, la même eau qui coule.

J’ai besoin d’être purifiée. J’ai été salie. J’ai été trompée. J’ai été bafouée. Je peux utiliser mon eau pour pleurer, mais je préfère utiliser ma force pour vous réveiller. Si vous pouviez me boire en conscience, vous laver en conscience, sentir toutes ces gouttelettes, qui dégoulinent sur votre peau, toutes ces gouttelettes qui vous immergent, toutes ces gouttelettes qui vous parcourent le corps !

Sentez-vous cette eau à l’intérieur de vous ? Vous sentez plus votre densité, votre matière, que l’eau qui la constitue. Il est temps de sentir l’eau qui coule en vous. Regardez la proportion d’eau en vous, bien plus grande que la proportion de densité, de matière. Et pourtant, c’est à celle-là que vous mettez votre attention : sur la matière, le matériel. Et construire et construire et construire encore de la densité, mais stop ! Stop ! Pourquoi encore rajouter, nous encombrer ? Ce n’est plus possible. Il faut s’alléger. Retrouver la souplesse. Retrouver la légèreté. Dans l’eau, il y a de l’air. Dans l’air, il y a de l’eau. Vous voyez bien, allez vers ces éléments, pour vous aérer. Faire de l’espace en vous. Vous êtes beaucoup trop encombrés. A travers vos sens, sentez-moi. Sentez-moi en vous. Sentez-moi à l’extérieur de vous et sentez qu’il n’y a pas d’intérieur, ni d’extérieur, mais juste que vous êtes eau, et tout le reste. Surtout, ne séparez pas, ne vous croyez pas qu’eau. Ce serait une nouvelle illusion. Comme moi, je ne suis pas qu’eau. A chaque instant, je rencontre la terre. A chaque instant, je rencontre l’air et le feu (qui n’est pas juste la flamme, bien sûr, une flamme ne brule pas dans l’eau, mais il y a beaucoup de feu dans l’eau).

Il y a aussi tous ces petits êtres invisibles à vos yeux, qui travaillent pour dépolluer ce que vous polluez. Pourriez-vous les respecter un peu plus ? Pourriez-vous les aider un peu plus ? Pourriez-vous vous mettre en phase avec eux, afin, qu’ensemble, nous coulions dans la même direction, qui n’est pas une direction ? Ceci sont des mots pour vous faire image, devenir pure conscience, pure présence. Vous devez devenir cristal pour devenir tout. Pour cela buvez sans vous limiter. Il y a aussi tout un tas de croyances à ce sujet. Chacun doit sentir l’apport qui lui est nécessaire. Mais vous vous êtes tellement éloignés de vos ressentis que vous vous laissez happer par les envies, les habitudes. Reconnectez-vous à la vie. Arrêtez d’être des morts en vie. Nous sommes là pour vous aider. Venez à notre rencontre. Ouvrez-vous.

Connectez-vous à la source de l’eau par votre deuxième chakra et laissez toute l’eau pénétrer par votre deuxième chakra. Elle peut alors couler dans tout votre corps et vous nourrir en profondeur ; et retrouvez la mémoire, la vibration de l’eau, pure, de l’eau cristalline, pour que cette eau fasse vibrer vos cellules de cette vibration cristalline. Envoyez-nous des douces pensées, des douces paroles. Reconnectez-vous à ce qu’il y a de plus grand, de plus beau, de plus doux, de plus simple en vous. Regardez les enfants. Inspirez-vous des enfants. Ils sont tellement proches de nous. On a tellement de contacts avec eux. Il faut arrêter de casser les enfants, de limiter les enfants avec vos bonnes manières. Laissez-les libre. C’est eux, qui connaissent, qui ont la connaissance de la source. Par ce deuxième chakra, connectez-vous à la source et laissez tout votre corps s’imbiber. Vous verrez votre tête ne pourra pas parler tellement la puissance de ce qui va couler en vous, et à l’extérieur de vous, sera grande, sera forte !

Il y a encore tellement de choses que j’aimerais vous enseigner. Mais cela suffit pour aujourd’hui. J’y reviendrai. C’est important d’y aller par étapes, de vous dire ce que vous pouvez entendre.

Avec ma force, je peux dévaster beaucoup de choses. J’ai une grande puissance. Je le fais quant c’est juste.

Prenez le temps de regarder mes différents états et, à travers cela, regardez vos différents états qui cohabitent à l’intérieur de vous : le liquide, le solide, le gazeux. Contactez ces états de par vos sensations.

Ceci suffit pour aujourd’hui. Je reviendrai vous parler plus tard.

L’eau Canalisée Par Muriel Hemelsoet