« Rupert Sheldrake est un biologiste connu pour son hypothèse des champs morphogénétiques. Des expériences montrent que les champs morphogénétiques pourraient jouer un rôle fondamental dans notre perception de l’environnement et dans la communication…

« L’hypothèse de base de Sheldrake est que l’esprit ne s’identifie pas avec le cerveau, mais s’étend au-delà de l’organe physique sous la forme d’un champ de perception produit par l’activité cérébrale. Dans cette perspective l’esprit est enraciné dans le cerveau mais n’y reste pas confiné et constitue un champ sensible qui interagit avec l’environnement »

Sheldrake affirme que, s’il en est ainsi, l’objet vu ne peut manquer d’être influencé par cette observation, ce qui est effectivement vérifié par l’expérience. Or, il s’agit la d’une forme de communication, habituellement qualifiée d’extrasensorielle.

Les expériences présentées par R.Sheldrake dans son dernier livre « Le Septième Sens » (éditions du Rocher) confirment que l’être humain est capable de percevoir le « poids » d’un regard dirigé sur lui, même à travers une vitre, dans le reflet d’un miroir ou par l’intermédiaire d’un circuit vidéo. Sheldrake affirme qu’une telle faculté ne peut qu’avoir été favorisée par l’évolution, participant à la sélection naturelle des individus les plus aptes à échapper au danger.

…Ce lien particulier habituellement qualifié de « télépathique », est décrit par Sheldrake comme une relation de nature émotionnelle qu’il rapproche de la théorie quantique.

…Dans cette perspective il est clair que la communication extrasensorielle ne s’établit qu’entre des êtres liés émotionnellement. Pour cette raison Sheldrake critique la pertinence des résultats d’expériences menées par des parapsychologues qui utilisent des sujets qui ne se connaissent pas.

Dans sa conclusion R. Sheldrake a rappelé que de nombreux scientifiques s’intéressent à ce domaine de perception mais qu’une minorité de sceptiques très active impose une attitude dogmatique opposée à ces études ce qui est en soi une prise de position totalement antiscientifique.

L’intêret de la science est au contraire dans l’étude de tous les phénomènes de la nature.

Extraits de son dernier ouvrage : « Le 7ème sens »

« J’ai suggéré tout au long de cet ouvrage que notre esprit s’étend au-delà de notre cerveau, même dans ses actes de perception les plus simples. L’image que nous avons des objets qui nous entourent SE TROUVE A L’ENDROIT OU ELLE NOUS SEMBLE ETRE, et non dans notre tête… Il peut paraître déroutant au début de prendre au pied de la lettre les indications de notre expérience immédiate. Nous sommes habitués à la théorie qui nous dit que toutes nos pensées, toutes nos images et tous nos sentiments se situent à l’intérieur de notre cerveau, et non pas à l’endroit où ils semblent être. Pour la plupart, nous avons assimilé cette notion à l’âge de dix ou onze ans.

Bien que Francis Crick ait surnommé cette théorie « l’hypothèse stupéfiante », elle n’est généralement pas considérée comme une hypothèse scientifique susceptible d’être testée. Elle est au contraire considérée comme une vérité par la science.
La notion d’esprit étendu nous donne la possibilité de prendre au sérieux les preuves de l’existence d’un septième sens chez les humains et les animaux, qu’il fait partie intégrante de notre nature biologique, et nous ouvre de vastes perspectives de recherches et d’explorations du monde naturel.

« L’acceptation de cette idée que notre esprit se prolonge au-delà de notre cerveau a pour effet de nous libérer. NOUS NE SOMMES PLUS PRISONNIERS DES LIMITES ETROITES DE NOTRE BOITE CRANIENNE. Notre esprit n’est plus isolé, séparé des autres esprits… nous sommes interconnectés »

Rupert Sheldrake