En 1984, Didier Moulinier, alors doctorant en médecine, soutient une thèse en cancérologie à l’Université de Paris-Nord, sur la cancérométrie de Vernes. Etudiant du Pr Israël, cancérologue réputé, il tente d’associer aux traitements conventionnels certains remèdes naturels à la toxicité moindre. Il participe aux séminaires médicaux du Gretac (Groupement de recherches et d’études des thérapeutiques allopathiques et complémentaires), où il confronte ses résultats avec ceux de ses confrères.

Depuis, il pratique et défend la cancérométrie de Vernes, selon laquelle le seul moyen d’obtenir d’une thérapeutique le maximum d’efficacité, quelle que soit la maladie à traiter, est de l’adapter à chaque cas clinique pris individuellement et de déterminer pour chaque patient les produits auxquels il réagit le mieux. La surveillance, par des bilans sanguins pratiqués à intervalles réguliers ne permet pas seulement au praticien d’apprécier l’incidence de ses prescriptions sur l’évolutivité de la maladie. Les bilans Vernes le renseignent régulièrement sur l’état des systèmes immunitaires, celui du foie et celui des émonctoires. Il s’agit de trouver des moyens de limiter les effets de la toxicité des médicaments chimiques, engendrant des déséquilibres métaboliques importants dans un organisme déjà affaibli par la maladie.

Rapidement le Dr Moulinier décide d’être non conventionné, afin de garder une plus grande liberté d’action et de prescription. Compte tenu de ce statut, il ne bénéficie d’aucune aide de l’Etat par rapport à ses charges sociales, mais il n’a pas non plus de comptes à rendre à la sécurité sociale.

En 1996, il est condamné pour avoir prescrit du Carzodelan, extrait d’enzymes pancréatiques dissolvant sélectivement les cellules tumorales, encore distribué en Allemagne il y a peu.

Ce médicament, non labellisé, n’est pas autorisé en France, sous prétexte que les risques encourus par les patients ne sont pas mesurés. Le coût des études cliniques permettant l’acquisition du-dit label étant très élevé, les petits laboratoires fabriquant ces remèdes phytothérapiques, organothérapiques, etc. se trouvent bien évidemment évincés. Comme c’est le cas aujourd’hui pour les plantes médicinales depuis la loi européenne (THMPD), nécessitant désormais des analyses fort onéreuses, afin de prouver leur efficacité, et être autorisées à la vente.

Le Docteur Moulinier fait appel du jugement auprès du Conseil d’État, qui annule la condamnation, jugée insuffisamment motivée. Depuis plusieurs décennies, des médecins sont régulièrement poursuivis et condamnés par leur Ordre pour utilisation de « remèdes insuffisamment éprouvés ». Une appellation qui permet à l’Ordre de combattre l’utilisation des thérapeutiques complémentaires.

La CPAM n’a jamais expliqué en quoi le non respect des règles de la Haute Autorité de la Santé par un praticien pourrait être préjudiciable à un patient. Et dans les cas examinés, la CPAM ne produit jamais aucune plainte de patient. Comment se fait-il que dans cette affaire le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins d’Aquitaine ait reçu près de 150 témoignages de soutien spontanément envoyés par les patients ?

L’un des cas les plus spectaculaires de l’acharnement aveugle du protocole, est celui de monsieur V. qui devait être amputé de la jambe gauche pour une tumeur sarcomateuse qui n’en était pas une. Le comité pluridisciplinaire avait décidé ce geste chirurgical de manière péremptoire. En désaccord avec cette décision, le Docteur Moulinier a adressé son patient pour avis chirurgical à un correspondant oncologue parisien, qui a décidé d’enlever cette tumeur sans pratiquer de mutilation. L’anatomo-pathologie a confirmé qu’il ne s’avérait nullement d’une tumeur sarcomateuse. La preuve en est que six ans après, ce patient est toujours en excellente santé et n’a présenté aucun signe de récidive.

La CPAM n’a cessé de le poursuivre, jusqu’à ce qu’une sanction soit prononcée le 7 avril 2011 par le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins, lui infligeant une interdiction de donner des soins aux assurés sociaux pendant une durée d’un an à compter du 01 juillet 2011. Cette décision a été frappée d’appel par le Dr Moulinier que nous vous invitons fortement à assister le 12 juin au Conseil National de l’Ordre des Médecins 180 boulevard Haussmann, Paris 8ème.

Signez cette pétition pour défendre votre liberté de choix thérapeutique.

Les informations de ces dernières années nous amènent à nous interroger sur ces différentes affaires, tant sur le plan humain que sur le plan de la déontologie médicale. Les scandales concernant les médicaments ou les techniques médicales font malheureusement régulièrement surface : sang contaminé, hormones de croissance, Halcion, anti statices, Viox, Médiator… Pourtant, ces produits avaient tous été agrémentés, expérimentés et avaient obtenu leur AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).

Nombre de chercheurs ont été aussi inquiétés et poursuivis : Jean Solomidès, Mirko Beljanski, Antoine Priore, Jacques Benveniste, Loïc Le Ribault ou encore Tomatis, Quinton, Pierre Tubery… Médecins ou non, ils ont mis au point des traitements salvateurs ; ce qui ne les a pas empêchés d’être victimes de la vindicte ordinale, professionnelle, ou procédurales (harcèlement fiscal, attaques pour exercice illégal de la pharmacie, de la médecine, poursuites pour thérapeutiques «non éprouvées scientifiquement»…). Les moyens utilisés pour les ruiner ne se comptent plus. Or, ces traitements, inconnus de beaucoup, ont permis à de nombreux patients qui en témoignent, d’aller mieux, voire de guérir complètement de maladies graves, pour lesquelles ils avaient été condamnés par la médecine conventionnelle.

Il nous appartient aujourd’hui de faire entendre notre voix afin de ne plus être les victimes du silence.

Signez la pétition : reponsesbio.com

Natacha Lange Et Nicolas Send