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Découverte gigantesque de la calligraphie Bantu, l’écriture du futur
L’étudiant en ethnologie à l’université LAVAL et écrivain essayiste Boutou BIMBÉNÉ, a découvert dans la grotte de Saassa au village de Bihoua dans la région de la Lékoumou en République du Congo
Des systèmes logographiques du peuple bantu, datant de plus ou moins de 10 millions d’années. Ce sont parmi les plus vieilles écritures du monde apès ou avant les Hiérogliphes et probablement la plus belle de tous les temps selon l’auteur. Cette decouverte a été photographiée et conservée précieusement. Les études de ces calligraphies sont en cours dans la Chambre Etude de la Culture Africaine (CECA).
Annonce : appelle à tous les linguistes et historiens congolais de nous joindre à l’aderesse suivante : …
L’art

L’art bantu, les bantugrammes (ou caractères bantu), sont les unités de l’écriture logographique bantu.

Dans la grotte de Saassa, tout un monde…

IL faut découvrir le fond de la vie des anciens et voir du nouveau, dit Boutou!!!

L’entrée de la grotte. Ici se trouve toutes les clés des actions présentes et futures…

Et voilà les Valeurs symboliques naturelles, à comprendre, reflet du monde africain:

Article publié le : 04/02/2010

Auteur: Boutou BIMBENE

Ô Congolais, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car en jugeant les autres tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges le président Denis Sassou Nguesso, tu ferais la même chose, étant à sa place.
(« Ce n’est pas parce que nous jugeons qu’une chose est blanche qu’elle est blanche, mais c’est parce qu’elle est blanche que nous disons qu’elle est blanche : Aristote, Mét., Θ, 10, 1051, b 6-9 »). Qui donc est-il nationaliste ? Nul. Car nous avions tous prouvé que l’ethnocentrisme est au dessus de tout, ce qui fait qu’il n’y a pas, pas même un seul nationaliste au Congo, nul ne l’est, et nul n’en cherche (plutôt que le tribalisme).

Tous sont égarés, tous sont tribaux, tous sont pervertis, tous sont ethniquement invétérés. Il n’en est aucun qui est nationaliste, plus encore le tribalisme et l’ethnocentrisme sont in nous et en nous ouvertement, et nous s’y servons comme venins d’aspic pour identifier le contraire et s’entrechoquer comme les boules de billard.

Aujourd’hui, au stade de notre évolution, je doute fort que les intellectuels comme nous, proclamons l’unité du sud. Peut-être ignorons-nous l’histoire du Congo. « Je doute également ». Le tort que nous causions, et le poids de la responsabilité de l’échec de notre cher beau pays que nous mettions sur les épaules du président Sassou Nguesso, me semble nébuleux et confus. Du fait que sa gestion politique n’est pas contre le Congo d’une part et n’est pas non plus contre les congolais d’autre part. Celui-ci ne fait que suivre ce qu’à initié le premier président congolais démocratiquement élu le 21 mars 1963, à savoir l’Abbé Fulbert Youlou. Il est l’initiateur présumé de l’exclusionnisme ethnique, du fanatisme ethnique, du clientélisme ethnique et des exacerbations des considérations tribales et régionales. Il est le premier Congolais à pouvoir mettre en œœuvre ses aspects informels. Mais, ce qui est encore étonnant est que, tous ses successeurs, de Massamba Débat en passant par Lissouba Pascal, sans oublier Sassou Nguesso, n’ont fait que suivre le chemin déjà tracé. Pire encore, l’ex-président Pascal Lissouba aurait pu extirper le pays de ce chaos chronique avec les capacités intellectuels dont il fait preuve. Mais, comme il n’a pas et n’a jamais construit un studio au pays, il est venu accentuer le même phénomène en créant une milice privée pour s’assurer une protection ethnique. En revanche, le président Sassou Nguesso à au moins une villa à Oyo, n’est-il pas un acte d’amour à la terre congolaise ? A posteriori, qu’aucun congolais de sa génération n’aurait mieux faire. Même toi le tribal, serait-ce à sa place, le « pire ».

Prenons un instant de réflexion, voyant un petit moment comment nous avions subi l’oppression des Blancs : de la colonisation au communisme, jusqu’à l’installation de la démocratie. Voyant aussi notre degré de cervelle qui, n’était et n’est préparé et disposé que pour obéir aux Blancs et non le contraire1. Cela ne dépend parfois ni de notre volonté, ni de ce qu’est la nation congolaise, mais de ce même pouvoir qui nous distribue des mentalités et des motivations de tous genres2. Comprenons cela comme tel.

Par contre, nous, nouvelle génération, les soient disant modernes et voyant clairs osant s’appuyer aux discours, tel : Kovalin Tchibinda3 du 06 décembre 2009 ne relève que du primitivisme, parce qu’il ne fait que souligner davantage cet épiphénomène du social. Ceci dit, tant que nous nous maintenons dans ces genres de discours, il est impérativement légitime de récuser toute conception de changement, d’évolution mentale et culturelle continuelles.

En cela, ne jugeons pas ceux qui nous ont précédés. Car leur « incapacité » est du à plusieurs facteurs presque tous indépendants de leur volonté qui, les ont poussé à faire ceci et cela en fonction soient des rapports de pouvoir avec les Blancs, soit sur celui des conditions sociales naturelles de départ ; c’est-à-dire la nature véritable de notre société (74 tribus, c’est trop et difficile d’administrer une telle société), soit aussi sur la disposition mentale et psychologique de ces individus4. C’est là la problématique en laquelle nous devons faire face, si nous sommes réellement les hommes. C’est-à-dire monter sur les épaules de ceux qui nous ont précédés, de façon à regarder plus loin5 et nos enfants travailleront de la même manière.

1-Concernant la démocratie, Houphouët Boigny avait dit : attention, c’est trop tôt, et Jacques Chirac l’avait répété. Ils avaient raison. Nous n’avons pas réfléchi à la démocratie comme nous n’avions pas, hier, réfléchit à l’indépendance. (cf. Pascal Lissouba, les fruits de la passion partagée, éd. Odilon Media, 1997, p.217)

2- Le premier facteur qui explique les difficultés auxquelles nous avons été confrontés en 1992, sans parler bien entendu de la guerre civile qui nous a été imposée en 1993 et 1994, réside dans la déliquescence de l’ETAT. Du fait du grand nettoyage ethnique opéré en 1968, l’administration a perdu sa raison d’être. (ibid. p.144)

3- Kovalin Tchibinda, 40 ans, marié, père de 3 enfants et chef d’entreprise, Kovalin Tchibinda est un acteur politique qui ne laisse personne indifférent.
Lors du focus 2009, il a fustigé le tribalisme du clan Sassou et a affirmé que « pour lutter contre ce tribalisme du pouvoir actuel, il faut l’unité du sud et la création d’une structure économique pour la restauration de la démocratie au Congo » (cf., Zenga Mambu : 06/12/2009).

4-Prière d’être conscient que nos mentalités sont peu évoluées par rapport à celles des occidentaux européens.

5- La création à Pointe-Noire de l’institut panafricaine de management de l’innovation, l’idée d’une Afrique maîtresse de son destin, de plein pied avec le monde et apportant sa contribution à la recomposition d’une civilisation universelle ne peut s’appuyer que sur une grande passion. C’est la passion qui donne de l’énergie à une idée afin de lui transmettre une substance. Pour que tout un continent puisse être animé de la même passion, il faut que tous les africains partagent les mêmes peurs et les mêmes rêves.
Il faut qu’ils aient une perception commune aiguë d’un danger certain et une volonté partagée, non seulement de ne pas disparaître, mais d’exister en égalité avec les autres peuples. Voilà pourquoi cet institut, destiné notamment à ouvrir aux congolais la porte d’un changement intellectuel et moral, me semble devoir s’inscrire dans une logique africaine et pas seulement congolais afin que les erreurs du passé soient simultanément corrigées et que les peuples retrouvent ensemble une confiance perdue. (ibid. p.141)

BIMBENE Boutou

zenga-mambu.com

Bimbene Boutou