En se penchant sur le contexte japonais des quatre symboles et mantras traditionnels du Reiki, il est possible de découvrir comment le code constitue la base de la méthode et ce que cela signifie en pratique. Afin de respecter la nature des enseignements (puisque la méthode utilise des niveaux), les mantras sont, dans cet article, remplacés par des acronymes CKR, SHK, HSZSN et DKM. Les symboles sont nommés Symbole 1, Symbole 2, Symbole 3 et Symbole 4 ainsi que cela est enseigné au Japon.

Ces quatre symboles sont clairement reconnaissables au Japon. Le Symbole 1 a des connexions avec la cosmologie Tendai et l’on peut observer plusieurs versions du Symbole 2 dans des temples à travers le pays. Les Symboles 3 et 4 sont des kanji japonais, qui lorsqu’ils sont lus en japonais, créent directement les mantras auxquels ils correspondent.

Site : etoilage.com

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L’école Tendai

Créée en 805 par le moine Saichô, l’école Tendai est la forme qu’a prise au Japon l’école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayanique, fondée par le religieux Zhiyi (538-597) de la dynastie Sui. Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.

Site : fr.wikipedia.org

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Histoire du Japon

La secte Tendai du lotus

Tendai est le mot équivalent japonais pour Tiantai, une secte bouddhiste chinoise.

En 804, l’empereur Kammu envoie le moine Saichô (767 – 822) étudier en Chine. Ce dernier revient avec l’enseignement de la secte chinoise Tiantai mais aussi le Chan et le Zhenyan.

A son retour en 805, Saichô crée un petit monastère (et un centre de formation qui propose un cursus de 12 ans) appelé Enryakuji dans la montagne Hiei. En 823, l’Enryakuji est le second temple (après le Todaiji) à être un centre d’ordination indépendant. Il ne tarde pas, grâce aux faveurs de la cour, à devenir le centre religieux le plus important du Japon. Il sera détruit au XVIème siècle.

Caractéristiques de cette doctrine :

– Amalgame de bouddhisme et de shintoïsme

– Tout le monde peut trouver le salut en combinant étude des écritures, charité et observances religieuses

– Importance du Sutra du Lotus qui souligne l’importance de l’art

– Discipline stricte orientée uniquement vers la pratique religieuse (en réaction au laxisme et à la corruption des monastères de Nara)

Cette secte est encore active aujourd’hui.

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On l’a vu, à l’époque Heian la secte Tendai avait son armée et l’utilisait pour dominer le monde politique de l’époque. Il y eut même des conflits armés entre différentes écoles de la secte. La secte Nichiren était à ses débuts très prosélitiste et intolérante, et entra en conflit avec les autres tendances bouddhistes, ce qui conduisit à des affrontements. La secte Rinzai étant plus particulièrement proche de la classe guerrière, les disciplines de combat, qui aujourd’hui sont vues comme un do, une voie menant à l’accomplissement personnel, débutèrent dans des techniques visant à tuer plus efficacement.
Si au Japon le bouddhisme, surtout zen, est l’inspirateur de plusieurs arts martiaux privilégiant l’économie de moyens, la discipline, l’instinct, voir la non-violence, en Chine les disciplines internes sont taoïste, et les disciplines externes, privilégiant l’action directe et l’habilité physique, sont bouddhistes.

Site : nihonwa.freeservers.com

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