Le chant de la reconnexion (partie II)

Et voici qu’à nouveau la nuit s’avance…
La voute céleste, si lointaine et si proche à la fois, s’illumine de présences et nous percevons comme un chuchotement d’étoiles derrière le manteau des apparences…
Là ou fut l’obscurité, se lève maintenant le visage de la lumière. Non que l’obscurité ne soit plus, mais que le visage de l’homme s’éclaire d’une compréhension nouvelle…
Car il y a, plus loin et plus profond que ne pourrait porter et supporter notre regard, derrière l‘habit usé de nos croyances, un silence d’étoile qui brille et s’éveille dans nos nuits d’homme. Il y a une certitude, encore ténue mais si prégnante, que ce qui vient est un prélude au renouveau.

Qu’évoque ce silence d’étoile ? Qu’invoque ce qui se tient là, nous traverse et nous éclaire ?

Il semble que l’univers murmure que nous faisons partie d’un tout indissociable et cohérent, d’une unité de conscience régie par des lois universelles. Et ce murmure entre en résonance avec chacun de nos battements de cœur. Nous grandissons d’innocence à cet appel qui déploie et ouvre de nouveaux espaces intérieurs (se référer à l’article intitulé ‘L’émergence de nouveaux espaces’ ).
Au travers du chant de la pluie dansant sur le pavé ou encore du vent sifflant sur les cimes habillées de blancheur éternelle, nous pressentons ce même murmure. Là ou nous posons parfois un pas souple mais encore fragile, ou nous trébuchons de n’être pas suffisamment celui auquel nous aspirons, enivré par ce parfum d’éternité qui se répand partout, nous devenons abeille pour offrir le miel de nos âmes…

Par-delà toutes les barrières de raison, il y a maintenant une invitation qui se présente à nous ; un appel à Être.

Si les paysages de notre vie changent, quelque chose se passe maintenant en nous qui ne change plus, qui nous attire et nous élève. Plus profond que nos errances, plus aiguisées que nos certitudes les plus absolues, nous sommes face à quelque chose qui entame une danse de vie et nous entraine irrésistiblement…
Quelque chose émerge lentement et inexorablement du plus profond de notre conscience ; et à force d’écouter et d’entendre, nous devenons nous-mêmes ce que nous écoutons et entendons…
Et peut-être ne comprenons-nous pas, et faisons figure d’homme surpris et désemparé, face à ce murmure qui nous remplit de perplexité…

Il nous a été si souvent dit d’apprendre à aimer et à pardonner. Il nous a été si souvent enseigné d’idolâtrer des Dieux vengeurs et de craindre afin d’être sauvés, que nous sommes parfois devenus nous-mêmes vindicatifs. Et si les Dieux vengeurs nous semblent déjà lointain, nous en portons encore tous les stigmates : cette vieille peau usée de peur, flétrie de croyances et de certitudes qui se lézarde maintenant irrémédiablement sous le soleil du renouveau…

Quelque chose est bien là, qui ne nous quitte plus. Cela se tient prêt de nous, comme une présence à la fois forte et bienveillante. Cela apparaît parfois fugacement au travers du regard d’un enfant que nous croisons ou d’un chant d’oiseau que nous entendons au loin. Cela peut prendre tant d’expression, tant de formes, mais cela reste unique et nous attire d’une façon qui dépasse l’entendement. Cela peut nous apparaître presque irrationnel et pourtant une partie de nous le reconnait. Quelque chose est entrain d’advenir, de se poser dans notre conscience…

Allons-nous nous opposer ou composer avec ce qui vient ? (…)

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Fraternellement,

Alain

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Alain