Le mercredi 16 janvier 2013 marque les 12 ans de l’assassinat de Laurent Désiré KABILA .Depuis ce tragique coup d’Etat qui a porté au pouvoir Hyppolite KANAMBE alias Joseph KABILA, les peuples congolais attendent toujours que la lumière soit faite sur ce qui s’est réellement passé ce 16 janvier 2001.
L’avènement de joseph Hyppolite KANAMBE à la tête de la République Démocratique du Congo marque la grande ruine du pays sur tous les plans. Intéressons- nous à la question des droits de l’homme dont les graves violations sont sans égales. Les enlèvements, les gardes à vue au secret à durée indéterminée, les emprisonnements au secret sans procès, les tortures les plus inimaginables et les exécutions extrajudiciaires ne se comptent pas. C’est le lot quotidien des congolais. Les forces armées congolaises font les procès et vident les contentieux en lieu et la place des magistrats .Des détenus ne sont jamais remis à la justice, mais tenus par les forces armées congolaises. Tout s’écroule et le pays est précipité dans le chaos.
En 2002, quelques 115 prévenus accusés d’être impliqués dans la mort de Kabila sont jugés devant la cour d’ordre militaire, une juridiction d’exception, trente d’entre eux sont condamnés à mort et 26 à perpétuité. 12 ans après l’assassinat de Laurent désiré Kabila, 50 présumés innocents, condamnés au cours d’un procès expéditif croupissent toujours à la prison mouroir centrale de MAKALA à Kinshasa. Une prison réputée pour ses terribles conditions de détentions :Des douches parsemées d’ordures ,des cellules envahies, le nombre de prisonnier par chambre a dépassé la limite du tolérable ,une cellule d’un mètre carré une vingtaine de prisonniers y couchent à même le sol, dans une senteur horrible .cette promiscuité des pensionnaires et source des transmissions des maladies par les agents vecteurs tels que le poux ,le cafards, sans oublier les moustiques se saoulent tous les soirs avec le sang des prisonniers. La prison de MAKALA est nid à tuberculose, à cholera, la fièvre typhoïde et la dysenterie sévissent continuellement. Au –delà du manque d’espace, la nutrition et l’encadrement sanitaire des détenus semble préoccupant. Les prisonniers forcés à la mendicité et racolent les visiteurs sans relâche. Les détenus malades ne reçoivent pas de traitement adéquat, y compris ceux atteints de maladies infectieuses telles que certaines éruptions cutanées, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida. Le dispensaire de ce centre pénitentiaire n’existe que de nom, car ne contenant aucun médicament. De nombreuse voix, dont celle du Cardinal MONSENGWO, ont réclamé la réouverture de ce procès bâclée. En vain. 12 ans après l’assassinat de MZEE KABILA.
Cependant à l’issue de ce verdict, on a affirmé aussitôt que l’enquête continuait. Chacun sait que les vrais coupables sont dans la nature. Mais le premier rwandais à mettre dehors Hyppolite KANAMBE alias joseph KABILA président actuel du Congo mal réélu ne semble toujours pas disposé à permettre la réouverture de ce procès injuste. Hyppolite KANAMBE nous donne en fait la position du régime sur cette affaire, à savoir : il faut que les innocents payent pour asseoir son pouvoir, il faut que des innocents payent pour cet assassinat. En réalité, ce procès cousu de fil blanc, a un caractère éminemment politique, et a été très contesté par la communauté internationale. Un procès entaché de nombreuses irrégularités. Alors que les congolais se posent la question de savoir qui sont les auteurs de l’assassinat de l’ancien Président congolais Laurent Kabila. La version officielle présente de failles et soulève des interrogations que nous livrons à la réflexion du lecteur, il y aussi un fait troublant la veille de l’assassinat sur ordre du général joseph Hyppolite KANAMBE, commandant en chef des troupes terrestres fait désarmer tous les militaires des garnisons de Kinshasa, laissant la capitale du pays sans protection. Qu’est-ce qui motive cette grave décision si ce n’est pour prévenir une réaction armée à l’assassinat du chef de l’Etat programmé pour le lendemain ? Kinshasa le même jour le chef des troupes terrestres Hyppolite KANAMBE s’envole pour Lubumbashi. Que va-t-il faire à Lubumbashi, lui qui sait que le danger de mort guette son qu’il a convaincu de revenir à Kinshasa. Il est curieux de constater que personne ne demandera à Hyppolite KANAMBE des comptes sur son comportement. J’affirme que ce n’est pas Hyppolite KANAMBE qui a tiré sur Laurent Kabila mais en outre il ne peut pas affirmer qu’il en est étranger, ses gestes sont ceux d’un homme qui plante le décor ou va se produire un grand événement, lourd de conséquences. Il laissa la charge de la salle besogne au colonel Eddy KAPEND. Hyppolite KANAMBE l’homme ruse cherchera un alibi pour s’innocenter. Pour qu’il ne soit pas pris pour un putschiste.
Il se déplaça, dans la soirée du 15 janvier 2001, après s’être assuré du bon déroulement de l’opération. Toutes les explications du monde ne justifieront pas ses comportements. Une autre zone d’ombre, le soir de l’assassinat 11 ressortissants libanais sont exécutés sommairement. Soupçonnés d’avoir été impliqués dans l’assassinat du 16 janvier 2001 du président Laurent Kabila. Selon le propos du ministre de la justice MWENZE KONGOLO de l’époque a qualifié ce massacre a indiqué que les soldats ont agi sans autorisation. Ils avaient entendu dire que quelques libanais étaient impliqués dans l’assassinat de KABILA et emportés par leur colère. Ils les ont exécutés sans en informer le gouvernement. Le leader de la communauté libanaise au Congo Ade SATU ASHA a déploré que la déclaration de MWENZE KONGOLO sur les exécutions des ressortissants libanais soit restée vague sur les circonstances de l’attentat. . Il a pour mission d’encourager la politique française en Afrique afin de contrebalancer l’influence des Etats-Unis sur ce continent. De plus les pouvoirs impérialistes rivaux la France, la Belgique et la Grande –Bretagne au même titre que les Etats-Unis ont tous un intérêt permanent dans la région des grands lacs. De toute évidence, l’assassinat est le fruit d’un complot encore recouvert douze ans après les faits, de nombreux zones d’ombre. Le lendemain de l’assassinat Le colonel San Ann SANDURSKY, attachée militaire à l’ambassade des Etats-Unis quitte la République démocratique du Congo sans autres formalités. Plus tard les enquêteurs retrouveront sa carte de visite dans la poche de Rachidi KASEREKA.
Pour maintenir l’Afrique dans la dépendance, pour piller les richesses de l’Afrique sans inquiéter, pour affaiblir les Etats Africains, et pour lutter contre la montée du nationalisme. Les puissances impérialistes ont toujours fait recourt aux assassinats politiques qui restent toujours impunis pour des raisons politique et économiques. Bien que l’assassinat politique à l’étranger constitue un acte de guerre, les Etats-Unis en font désormais un usage quotidien. Un commandement autonome doté de 8 milliards dollars annuel est capable d’assassiner n’importe qui n’importe où dans le monde, dans un délai de 48h après l’ordre présidentiel. En cherchant à contrôler le champ politique interne et à s’émanciper vis-à-vis de ses anciens alliés et des puissances impérialistes, Désiré Kabila s’est mis en faux par rapport aux aspirations démocratiques des peuples congolais et par rapport aux intérêts du capitalisme mondial. C’est pourquoi son règne a été écourté et a débouché sur son assassinat. Kabila constituait une grande menace pour les idées impérialistes et pour le projet de balkanisation du Congo qui permettra le pillage des ressources naturelles du Congo.
Notons cependant ces manœuvres politiciennes qui visent à priver l’Afrique de ses plus grands leaders et l’affaiblissement des organisations politiques et économiques de l’Afrique sont l’œuvre des puissances impérialistes mais avec la complicité des certains fils du continent qui jouent le jeu de ses puissances impérialistes. Le cas de rwandais Paul KAGAME et de l’ougandais Yoweri MUSEVENI.
La première indication sérieuse de la mort de KABILA viendra d’une capitale ennemie, plus précisément de Kampala. L’implication de l’Ouganda dans l’assassinat semble probable du fait que seuls les rapports des ougandais affirmaient avec certitude la mort de KABILA. Un officier des renseignements de Kampala avait passé un coup de fil à Reuters en disant :

Kivuila André