Identifié à un mot, à une idée, à une histoire, complètement agrippé à la définition d’une réalité qui se modulera plus ou moins en fonction des situations et des rencontres.

Il est alors possible que tu ressentes des formes d’énergies en mouvement dans ton corps dés que tu ajoutes où retires à cette identité.

Nous les appelons souvent émotions et sont relié à la pensée pour jouer à un jeu de contrôle et de domination sur les formes, les corps et les relations.

La gratification et le plaisir entraînant une émotion de satisfaction et de réussite viens de cette lutte éternelle avec cette autre facette de ton identité qui perds quelque chose, la peur.

La peur crée de nombreuses réactions dérivées, tous résultant sur une inévitable impasse et une souffrance, ce qui peut sembler alors à beaucoup créatif et victorieux est bien souvent une empreinte de peur qui s’est installé confortablement dans les corps et les esprits.

L’agitation, la colère, l’ennuie, l’anxiété, le charme et l’autorité sont toutes des formes de peur de perdre contrôle sur le déroulement de l’histoire écrite par le mental.

Les morceaux agglutiné de peur sont des sortes de boules d’énergies collantes de haute densité qui s’accrochent tel un virus à un corps porteur sain. Lutter, résister, se révolter pour essayer de détruire, effacer ou vaincre ces boules d’énergies ne font que de permettre à ces boules d’énergies à se multiplier d’avantage et venir grossir les rangs de celles déjà présentes, le tout formant ce que nous pourrions appeler un corps de souffrance empêtré dans un corps physique.

Une observation et compréhension globale et entière de ce corps de souffrance le fait disparaître immédiatement. Mais une compréhension ne veut pas dire par une analyse et une autre méthode utilisée par le mental, par les mots, par des définitions ou des idées.

Le mental à créé un monde ou seule la lutte, le travail, l’effort doit être récompensé, que seul le mérite et la persévérance peut amener à un accomplissement et un progrés.

C’était dans l’intérêt du mental égoïque (centré sur lui même) de créer un monde allant dans ce sens là, car ainsi toute recherche d’alternative avec les seuls outils connu ne ferait ainsi que gonfler et entretenir son propre monde illusoire basé sur la peur.

Toutes les idées de respect, de tolérance, d’acceptation, de bienveillance, de douceur, de lenteur et d’amour ne peuvent être que limité face aux réactions automatique de peur et à la souffrance enraciné profondément et en utilisant les outils créé par la peur elle-même.

Le mental égoïque ayant comme allié la pensée et les émotions force ainsi les formes et les corps à s’aligner à sa vérité. Le corps qui n’a pas de volonté propre sans le mental autre que d’être aimé par celui qu’il transporte, accepte les nombreux ordres, désirs et impulsions folles et souvent contradictoire du mental et finit toujours par signaler l’injustice à son égard par la seule méthode qu’il connaît, souffrir, tomber malade et mourir.

Les formes extérieurs, que ce soit animales, végétales ou les corps humains sont tous considéré comme des objets par le mental, des concepts qui doivent être utilisé en subissant toutes sortes de supplices qui serviront à l’écriture de son histoire, de son besoin de sécurité, son besoin d’avoir la certitude qu’il existe vraiment.

La vérité est difficile à entendre pour le mental égoïque naviguant dans ses propres formes.

Il n’existe pas.

Cette vérité bouleversant son monde le fait crier de fureur, il s’agite, il justifie, il argumente, il juge, il crucifie, il s’effondre et pleure de souffrance et de culpabilité.

Ici tu interviens, car là où il juge et condamne, tu t’approches, le console, l’embrasse et l’aime.

Là où il rejette et attire à lui pour détruire, tu te met à la distance parfaite ou ta lumière ne le fait pas souffrir mais le guérit.

Maintenant, tu lui pardonne avec un cœur qui sait qu’il n’y a rien à pardonner et lui souffle délicatement à l’oreille la terrible vérité :

« Tu es un ange. »

Michaël