Quand nous percevons superficiellement notre conditionnement et que nous comprenons que l’idée que nos réactions nous rendent libre est une illusion dérivé de ce conditionnement, il peut nous arriver par l’irritation qu’entraîne cette découverte, de vouloir définir et expliquer comment et pourquoi ce petit programme se donne un rôle de géant.

Pourtant Il n’y a rien qui agite plus le programme que de lui montrer comment il fonctionne, son processus. Car ce qui lui donne le plus de satisfaction c’est de dysfonctionner sans s’en rendre compte. Une fois découvert, il entre dans un mode de survie, et déploie de grandes ressources qui lui fera prendre de nombreux masques en condamnant ou justifiant pour s’en sortir et revenir au mode, « veille », « zone de confort » et « pilotage automatique ».

Dans la définition de ce programme que nous appelons parfois « le soi », « je » ou « l’ego » peut entrer tout un nouveau jeu de lutte et de cache cache avec ce même programme, particulièrement quand il s’agit de le montrer du doigt et de le juger avec un nouveau nom. «bien », « mal », « le diable », « la libido » ou « le dragon », peu importe quel mot ou définition, le doigt pointe toujours sur celui qui le tends.

Ces luttes et conflits auto-entretenus par le programme avec lui-même ou en provocant les autres programmes extérieures qui forment ensemble un programme collectif que l’on appel « civilisation » ou « société » se perpétue à partir du moment ou il y a un désir de le contrôler, de le changer ou de supprimer une partie ou totalité du programme. Dés qu’intervient un désir de changer ou de détruire une forme et d’atteindre une autre forme, imaginé comme étant sans conditionnements et libre.

En laissant ce programme être ce qu’il est, un petit programme dysfonctionnel créant un petit monde dysfonctionnel qui fait ce qu’il fait par peur d’être formaté et disparaître. Te permettra de le comprendre et te réconcilier avec lui, et plutôt que de lutter contre lui, contre son monde et ses formes, de l’embrasser entièrement tel qu’il est maintenant, d’accepter son monde et ses formes et de le voir tel qu’il est vraiment pour l’aider à se voir lui même, et ainsi s’appliquer lui-même à l’allure qui lui est le plus adapté, sa mise à jour en connexion à la vérité qui lui est accessible dans son moment présent.

Le changement radicale de la perception de sa vérité, lui permettra de créer avec d’autant plus de joie et participer à la création d’une nouvelle conscience collective sans les peurs que cela aurait amené en le faisant contre lui. Il s’agit véritablement d’une transformation du programme collectif par l’intérieur, par le programme individuel.

C’est en le prenant par la main sans le diriger mais en le laissant se reprogrammer de lui même, se guérir de son propre dysfonctionnement qu’il pourra participer à la création d’un nouveau paradigme avec la seule véritable énergie créative qui existe. L’amour.

Michaël