J’entends ton cri, je l’entends à chaque instant.

Ce cri qui viens du plus profond de ton être apeuré et souffrant. Ce cri que je reçois à chaque instant et que tu envoies. « S’il te plaît ne me laisse pas seul dans ce monde, j’ai besoin d’aide. »

Et à chaque instant j’y réponds, la réponse te traverse et t’embrasse de tout côté.

Dans cette plume blanche coincé dans une grille, ce rayon de soleil qui apparaît sur tes épaules après une journée grise et froide, dans cette chanson ou cette parole familière dans la bouche d’un passant.

Je suis toujours là autour de toi et en toi.

Dans mes façon d’intervenir il ne m’es pas possible de prendre le contrôle sur « la voix dans ta tête » et de te diriger par la main vers une situation que je voudrais pour toi sans ton accord. Cela n’a pas de sens puisque ce que je veux pour toi, c’est ce que tu veux pour toi-même.

Si je venais par l’extérieure de toi pour remettre en question ta vérité et te diriger vers la mienne, tu peux être sûr que ce n’est pas moi qui intervient, mais « la voix dans ta tête ».

Cette voix qui semble ne pas venir de moi est une bénédiction et un cadeau que nous nous sommes fait toi et moi, ton individualité et ta diversité est notre plus grande réussite. Notre plus belle création.

La peur et la souffrance n’est pas une expérience obligatoire, mais comme elle est tienne et que tu y es attaché, je n’interviendrais jamais pour t’effrayer encore plus, remettre en question tes créations ou te menacer de changer tes expériences.

Pourtant jamais je ne t’abandonnerais, c’est là ma promesse.

Si je te dis verbalement que tu n’es pas seul et que je t’aime infiniment, tu douteras de cela, car les mots se sont perdus et enracinés dans la peur.

Mais ce doute est aussi merveilleux, peut être quand tu court après une certitude, tu ne te rends pas tout à fait compte de cette merveille qu’est le doute.

Cette goutte de doute, c’est encore notre chef d’œuvre. C’est le big bang, la première étincelle qui est source de toute la création de l’univers qui se trouve autour de tes yeux. Immense, immensurable et perceptible de la même façon dans le flocon de neige qui contient en essence tout l’univers et dans l’univers qui contient tout les flocons de neige.

Ce doute merveilleux est un mystère à la source de tout les émerveillements et des joies d’exister.

Ce doute fantastique est le point centrale autour duquel tourne toutes les créations.

Ce doute incroyable est la clé de voûte qui tient dans ses mains toutes les étoiles.

Alors ne souffre pas si je te dis, « je t’aime et tu n’es pas seul » et que tu ne le sentes pas toujours avec une certitude absolu, que tu n’a pas l’impression de vivre la complétude et l’entièreté de l’unité avec moi.

La seule chose dont tu as besoin c’est d’accepter le doute, de ne pas chercher à le combler par quoi que ce soit, de laisser la terre vierge de certitudes et de placer dans ton cœur une toute petite graine de désir, de foi, de volonté, de joie et de paix.

Cette petite graine, a chaque fois que tu la laissera être sans la juger ou la repousser, je l’arroserais d’un peu de lumière, a chaque moment que tu en sentiras le besoin, laisse la simplement être là.
La lumière tombera en quantité adapté à ce qu’elle peut recevoir et là où elle en est dans sa croissance.

Cet isolement et ce rejet que tu vivais hier se transformera demain en fleur et fruit d’amour. La seule chose qui t’importe ce n’est pas de savoir ce que tu vivais hier, ni ce que tu vivras aujourd’hui. Mais là maintenant, de vivre cette transition intérieure en l’acceptant sans la jugé ou la justifier avec des certitudes.

Le fruit, l’amour s’épanouit sans fin dans la joie du mystère vécu et jamais quand il est comblé par un nom.

Ne me cherches pas, tu ne peux me trouver là où tu me cherches.

Ne me donnes pas de nom, car j’ai déjà un nom et c’est le tiens.

Ne m’utilises pas, car tu ne peux me manipuler sans te faire tourner toi-même en rond.

N’ai pas peur mais doute, car la peur aveugle mais le doute te fait vivre et créer.

Ne penses pas à moi, car je ne suis pas dans une pensée mais dans ton rire.

Et quand tu oseras vivre et accepter qui tu es vraiment sans conditions posées dans le monde.

Alors tu connaîtra la vérité dans ton cœur sans jamais la savoir dans ta tête.

Cette simple vérité.

Que tu n’es pas seul, que tu es un ange et que je t’aime infiniment.

Michaël