La dure réalité nous fait voir que les mensonges, l’injustice, la cruauté et toutes les misères qui sévissent dans le monde sont l’UN en manifestation à travers des milliards de formes se croyant autonomes.

Réaliser que l’énergie qui anime le Cosmos n’a aucun sens moral, aucun principe sur le bien et le mal ne peut être admissible que si les péripéties du monde apparaissent comme une énergie en mouvement dont les modalités de fonctionnement sont hors d’atteinte du mental et de son rêve de perfection.

Nous sommes ici dans les zones où les explications n’ont plus cours et ne mènent nulle part, sans vision globale, seule cette vision peut permettre que s’infuse dans le corps et le psychisme le ressenti d’une sérénité qui pointe vers une sensation d’amour sans objet.

Cet état est la réponse ultime à toutes les questions ; au moment où le bruit mental cède la place au silence, le vide est reconnu, tous les concepts du temps d’espace, du bien et du mal deviennent inconsistants pour cette plongée dans le non-savoir. »

J. Krishnamurti