À l’attention : du Président de la République française Monsieur François Hollande

Fête foraine, plaisir des enfants de jouer sur des manèges… mais le manège à poneys est loin d’être féerique !

Ce genre de manège est souvent entouré d’autres manèges, aussi bruyants les uns que les autres avec une foule, des cris, des odeurs…

Les poneys tournent en rond toute la journée, les uns derrières les autres, avec des enfants sur le dos pas toujours tendres avec eux, sans pause pour pouvoir boire ou manger.

Leur vie est destinée à ce cauchemar : être embarqué de foire en foire dans de vulgaires camions sans confort, et finir leur pauvre vie à l’abattoir, quand ils ne seront plus aptes physiquement à tourner en rond pour faire de l’argent.

L’abolition de l’esclavage n’a t-elle pas eu lieu ? Comment pouvons-nous voir ce genre de pratique dans nos fêtes foraines ? Ne sont elles pas destinées à nous divertir plutôt que de nous montrer cette maltraitance animalière ?

Les animaux dans les manèges ne sont pas nourris, ils n’ont pas d’eau à volonté, ils restent attachés, supportent le bruit effrayant des foires. Ils tournent en rond pendant des heures avec du poids sur leur dos.

Est-ce l’image que l’on veut donner à nos enfants ? Est-ce cela que l’on leur apprend ? Des animaux esclaves pour satisfaire les enfants ? Quelle éducation avons-nous pour pouvoir passer devant ce genre de manège et faire abstraction de ce que l’on voit ?

Les personnes qui gèrent ce genre de manèges n’aiment pas les animaux, c’est juste une question d’argent facile.

Il faut refuser ce genre de manèges, et expliquer à nos enfants le calvaire que vivent ces pauvres animaux, pour qu’un jour nous ne voyons plus ce genre de « divertissements ».

Les poneys des manèges sont comme tous les animaux, des êtres sensibles, qui perçoivent non seulement les douleurs physiques mais aussi les émotions.

Je souhaite vivement que cette demande vous fasse réfléchir, vous touche en tant qu’être humain, et que l’on considère les animaux comme nos amis, pas comme les esclaves des hommes.

Merci pour eux.

Mlle SINDRES Odelune

Mlle Sindres Odelune