L’énergie est élevée. Il est cependant des étapes que chacun doit choisir de franchir ou d’ignorer.
Aimer le silence avec une intensité toujours plus pleine, plus offerte. C’est de là que provient la régénération de la structure corporelle.
Certains être naïfs croient que, de l’extérieur, dans cette transition, l’énergie est élevée et que par magie les corps seront transformés. Il est vrai, l’énergie est élevée, l’amour reste la seule magie.
Chacun garde le choix. Rien n’est extérieur. Le don suprême du retour à cette évidence d’être lumière jusque dans sa structure corporelle, ne peut que venir de l’intérieur.
Il est vrai, l’énergie est élevée. Il est vrai aussi que certaines étapes doivent être franchies seul, merveilleusement seul.
L’attention tout offerte à cette intensité de l’amour, le corps est infusé de la lumière qu’est cet amour. Cette infusion du corps de lumière réveille des modes de fonctionnement endormis, oubliés, qui semblent sommeiller dans la ligne du temps mais qui, dans l’éternité, apparaissent au premier plan. Ainsi est restructurée la structure cérébrale. Ainsi est vivifié le lien entre le corps individuel et le cosmos pour que chaque cellule se souvienne qu’elle est la totalité du cosmos, et que le corps ouvert se souvienne qu’il est le feu de l’amour. Une telle intensité de lumière régénère tous les niveaux de la structure physiologique.
Il est vrai, l’énergie est élevée. Il est cependant des étapes que chacun doit choisir de franchir, ou d’ignorer en apparence.
Car souvenez-vous, ce ne sont que des apparences. Chaque être dans sa nature, est cosmique. Ce ne sont que des apparences. Et simultanément, infiniment précieux pour la totalité de la création est l’éveil de chaque être, de chaque fibre de vie qui choisit en conscience de réveiller la mémoire de sa propre perfection.
Voyez la puissance de cette chaîne d’êtres qui simultanément choisissent d’accroître l’intensité. Il suffirait de peu, de très peu, qui acceptent d’honorer l’intense dans sa réalité, pour que le collectif de l’humanité soit transposé sur une autre fréquence.
Bien sûr, là aussi, les libres choix opèrent et nul ne peut faire certains pas à la place de chaque être. Pourtant, simultanément, la fréquence est élevée, le choix ainsi s’en trouve facilité. L’intensité de la joie, l’intensité d’énergie, un autre fonctionnement.
Il suffirait de peu, de très peu, qui acceptent de choisir l’intense, non le plus intense au milieu d’encore beaucoup de dispersion, mais l’intense. L’attitude juste offerte à l’intensité d’attention.
L’humanité ne connaît pas encore ce que nous signifions par l’intense. L’humanité connaît soit l’un peu plus intense, et peut-être le beaucoup plus intense. Même le beaucoup plus intense est encore juxtaposé à beaucoup de dispersion. Sortir irrémédiablement de la dispersion mentale, sans prendre comme excuse ou alibi le collectif ou quelque circonstance. Choisissant de rassembler l’énergie, faire de cela le point de focalisation. Rassembler l’énergie, rassembler l’énergie, rassembler l’énergie.
Et en sous-produit apparaît un autre mode de fonctionnement, une autre ouverture, une autre clarté, une autre intensité de vitalité, un autre diapason de guérison. La fréquence du un. La fréquence de la toute-puissance implique s’incliner, se taire et vénérer. La structure physiologique alors unifiée avec la totalité du cosmos, l’on pourrait dire en phase, c’est cela l’harmonie.
L’ego veut se saisir même du lumineux et se l’approprier, se flattant d’être plus lumineux ; le cœur sait l’infini du service. Être lumière est la réalité physiologique en sous-produit de ce service.
Nous vous avons donné les clefs. L’amour reste la clef maîtresse. Offrir la totalité de l’attention à rassembler l’énergie encore et toujours passionnément, non comme une ascèse ou un effort aride ou abstrait, mais comme la réalité concrète du don de l’amour.
Appliquer est offrir toute son attention à cette énergie qui se rassemble, se concentre tel le cœur d’une étoile qui resplendit. Avez-vous contemplé l’intensité d’attention vibrant dans cette énergie resplendissante au cœur des étoiles, le regard tout tourné vers être ce cœur de lumière, cœur d’infini, être rayonnement ?
Cela implique lâcher prise irrémédiablement de ces petits modes de fonctionnement régis par l’habituel ou le collectif, pour réapprendre l’éternellement nouveau d’être le servant de la vie, maintenant, pleinement rassemblé. Il n’est que maintenant, pleinement rassemblé.
Si l’humanité pouvait savoir le feu de joie d’être réellement, totalement, le servant de la vie ! Si l’humanité pouvait savoir la joie suprême et transcendantale d’être servant du vivant ! C’est cela être cosmique.
L’humanité transpose, croyant en des hiérarchies éphémères et irréelles, oubliant que le seul critère est l’intensité de l’amour. C’est cela être lumière. Maintenant rassembler l’énergie, rassembler l’attention avec pour seule référence l’infini, l’absolu.
Non un peu plus intense, et je me vante et je me flatte, je suis devenu bien supérieur au commun des mortels, n’est-ce pas ? Un peu plus, me battant courageusement pour me dégager de cette masse collective qui semble coller. Cela est rêve, chimère, illusion. Rien ne m’empêche maintenant de rassembler l’énergie par amour pour l’amour, par amour pour la vie.
Cela suffit, n’est-ce pas ? Maintenant, rassembler l’énergie. Maintenant, intensifier l’attention, avec pour seule référence l’infini et l’absolu. Et du cœur des cellules, s’élève le chant de louange, du cœur des cellules le chant de la vie. Et l’être se sait la vie et le servant de la vie. Et explose la réalité d’ananda.
Le corps alors transfiguré, en sous-produit, non par l’application stérile de quelque pratique qui serait tombée de quelque paradis, mais par le don conscient de soi-même à soi-même, par amour pour l’amour.
Hors des transpositions du registre mental, le simple service d’être le vivant, et en sous-produit, le corps éternelle lumière, éternelle jeunesse. Et en sous-produit, un autre mode de fonctionnement. Accompagner cet autre mode de fonctionnement par l’écoute du juste et son application dans tous les aspects du quotidien. L’intensité juste du mouvement, du non-mouvement, la vibration juste de l’amour au cœur de ce qui nourrit, de ce qui abreuve. Tout est offert à l’infini de l’amour.
La tête essaie de comprendre ce qui est au-delà de sa sphère de compréhension, le cœur sait l’éternel hommage. Être humain est être divin, par service.
Nous vous saluons.

Site : anandamath.free.fr

Agnès Bos-masseron