Adresse de la vidéo de 74′ lisible sur le net jusqu’au mardi 29 avril 2014 avant 20h50 depuis la France uniquement en recopiant dans votre moteur de recherche l’adresse suivante :
www.arte.tv/guide/fr/046598-000/le-sable?vid=046598-000_PLUS7-F
ou en cliquant sur le lien suivant sous réserve qu’il fonctionne :
arte.tv
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Depuis l’étranger, Maroc – Canada – Suisse – Belgique, vous pourrez voir la rediffusion directement sur la chaîne de télévision franco-allemande ARTE, si vous la captez, le samedi 26 avril 2014.
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Descriptif
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.
On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien. L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique.
Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d’étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l’érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires … : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la « ruée vers le sable » s’est en réalité accélérée, sous l’égide de grandes entreprises multinationales et de mafias locales.
Marchands de sable
Par le biais d’une investigation méticuleuse, Denis Delestrac parvient à montrer une réalité connue jusqu’ici des seuls spécialistes scientifiques et défenseurs de l’environnement, mais aussi des professionnels des travaux publics – dont les explications accompagnent de saisissantes séquences tournées dans le monde entier. Ici, ce sont les « petites mains » des trafiquants de sable, qui prélèvent leur butin, au vu et au su de tous, sur les plages de Tanger ou en plongeant dans l’eau transparente des Maldives, tandis que des marchands de sable réunis en congrès spéculent sur les juteux profits qu’ils vont engranger, grâce à une ressource qui appartient à tous. Là, c’est l’État de Floride, qui, à grand renfort de dragueuses offshore et de bulldozers, renfloue ses plages en voie de disparition, contribuant ainsi à déséquilibrer davantage l’écosystème maritime qui a fait sa renommée touristique. De leur côté, les élus et la population des Côtes d’Armor, en Bretagne, se mobilisent contre un nouveau projet de dragage. Une exception. S’il n’est pas trop tard pour agir, plaident les chercheurs et les militants écologistes, l’opinion publique, dont le soutien est indispensable pour infléchir la tendance, reste largement inconsciente du phénomène.
Dans un magasine télévisé Thalassa, d’il y a quelques mois, était uniquement dit, sans porter de jugement puisque le service publique oblige (chaîne de télé) ainsi que la « pensée unique » actuelle qu’il ne faut pas froisser mais aussi pour ne pas faire peur, que « Bombay n’ayant plus de sable de rivière à disposition, construit ses buldings (d’habitation et de bureaux) désormais avec le sable disponible juste à côté, oui là : dans l’océan, et que l’on ne fabrique pas du béton avec du sable de mer sinon ce dernier n’a une espérance de vie que de 30 ans ! »
En d’autres termes, moins diplomatiques, toutes les constructions galopantes actuellement dans la ville de Bombay en Inde vont s’écrouler dans environ 3 décennies ! ! !
En plus des vies humaines qui seront alors sacrifiées physiquement, elles le sont presque déjà par « l’esclavage » en quelque sorte puisque le prix d’acquisition de ces constructions est à peu près identique à celui pratiqué en France !
Et depuis la diffusion de ce magasine je m’étais bien demandé pourquoi le sable de mer est impropre à la construction.
Enfin la réponse vient d’arriver avec ce documentaire diffusé sur une autre chaîne publique, non plus France 3 mais Arte, où l’on apprend :
1° que le sable de mer peut quand même bien être utilisé avec le ciment pour fabriquer du béton mais à condition qu’il soit abondement rincé à l’eau courante sinon il est corrosif !
2° que les constructions touristiques en ce moment même réalisées à Tanger au Maroc utilisent ce sable de mer !
Pauvre Terre, pauvre humanité.
Certains savent que le sable de mer non nettoyé est impropre, et d’autres ne savent pas (ou ne veulent pas savoir)… le savoir fou le camp… mais ça on l’avait remarqué… ça ne fait que continuer en s’accélérant.
Terre, ils ne savent pas ce qu’ils font, comme le disait en son temps Chef Seattle, ils ne se rendent pas compte que lorsque le dernier arbre sera abattu ce ne seront ni leurs pièces ni leurs billets qu’ils pourront manger.
Bonjour Delta, franchement je m’étonne d’une inquiétude au sujet d’une des formes du composé le plus répandu de la planète : la silice. C’est ce qu’il y a en plus grande quantité sûr et dans la planète terre… ! Alors pourquoi se faire du soucis ?
Qu’il y ait des endroits où il devienne rare, cela est logique puisque de nombreuses constructions sont faites en béton. Mais, et alors ?
Ni y a-t-il pas des maisons qui sont faites en bois, et le bois ne pousse-t-il pas avec le soleil en permanence ?
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Nous deux nous habitons tout à côté du département des landes où nous savons qu’il suffit de creuser le sol pour atteindre des nappes de sable pur, et cela sur des centaines de kilomètres, et il faudrait s’en inquiéter ? Mais c’est inutile… C’est se mettre de fausses idées de limites et de contraintes dans la tête, qui existent c’est vrai en certain endroit, mais qui ne doivent pas masquer l’extraordinaires abondance de notre planète, de la vie et des possibilités qui nous sont offertes.
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Cependant il ne faut pas faire preuve de légèreté, et penser que les ressources en pétrole, or, uranium, bois, sable, nourriture, zones d’habitations… sont illimitées. Il n’y a abondance véritable qu’avec une gestion intelligente de ressources pourtant limitées ; et pour cela, la première des gestions qui doit être réalisé est celle des naissances, car n’est-ce pas parce qu’il y a beaucoup de monde, qu’il faut beaucoup de ressource ?
Le sentiment d’abondance n’est pas opposé à leurs bonnes gestions…
Bonjour Tomtom,
Hier je me faisais la même remarque que toi : ce n’est pas le département des Landes de Gascogne qui manque de sable !
Alors pourquoi un tel reportage alarmant ?
On remarquera dans ce documentaire que les principaux fautifs sont de petits Etats : Dubaï et Singapour.
On imagine aisément que des pays tels que la France, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique, la Russie, le Brésil, ne doivent pas manquer de sable de carrière ni de sable de rivière.
Or, les petits Etats n’hésitent pas à créer la pagaille ailleurs :
– pagaille déjà faite et en continuation dans l’une des perles de la planète : l’Indonésie, avec la disparition de 25 îles ! Et, combien d’autres vont suivre ?
– pagaille annoncée au Cambodge. Il faut bien visualiser la carte du Cambodge et ne pas s’imaginer que l’ensemble du territoire est constitué par de la Terre ferme. En effet, un fort pourcentage du pays est sous les eaux une bonne partie de l’année ; Qui dit y retirer son sable dit à moyen terme incidence sur la faune et la flore ainsi que des catastrophes naturelles annoncées impactant les populations !
Et même si l’on revient au département français des Landes, premièrement sous la couche de sable qui n’est pas forcément si épaisse que cela, les constructeurs de maisons rencontrent rapidement l’alios qui est dur (grès ferrugineux) : donc y-a-t-il tant de sable que nos yeux laissent à voir ? Deuxièmement, le niveau du département est à mon sens critique, il est selon moi réellement vulnérable à la montée des eaux qui n’est plus de la théorie scientifique mais qui se constate année après année ; Qui dit y extraire son sable dit créer des zones encore plus vulnérables à l’avancée océanique.
Nous pourrions débattre longtemps, c’est clair. C’est pour cela que pour terminer, à nouveau je te rejoints sur un autre point : celui de la démographie. Et c’est sans doute la question essentielle qui passe le coup de balai sur toutes les autres.
Le pouvoir dirigeant en France considère que plus il y a d’habitants plus il y a développement économique au mieux ou qu’il y a uniquement stagnation économique au pire. Ce pouvoir est prêt à ce que la population ailles jusqu’à doubler soit environ 120 à 140 millions de personnes ! Tel est selon lui la capacité que peut recevoir et géré le pays. Pour ce pouvoir plus il y a de gens plus l’activité économico-financière est florissante. (On sait que le problème de tels raisonnements, devenant des convictions, est dû au mécanisme de la valeur ajoutée qui est synonyme de « corne d’abondance »).
Comme le précise le documentaire, il y a pourtant des solutions écologiques à la construction de bâtiments. Cependant le système économique dans son ensemble n’est pas prêt à se remettre en cause afin de mettre en application dès maintenant les réelles solutions employant énormément moins de béton. Le système ne veut pas changer.
Bien à toi frère du Nord
nemesistv.info
– Nouveau lien pour visionner le reportage –
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