Une rocambolesque odyssée interminable.
Alatz Roblès-Aranguiz reporte dans son livre quelques propos écrits dans le livre de Däniken, ce dernier relatant ce qu’il a vécu en compagnie de Moricz.
Egalement, Alatz Roblès-Aranguiz résume certaines parties du livre de Däniken.
Sont ainsi présents pour la première fois sur le Net francophone davantage de propos de Däniken qu’il y en eu jusqu’à présent : c’est la valeur ajoutée qu’apporte ce présent article, en plus de celle apportée par le père Crespi.

Il n’y a pas de constructions colossales que sur la surface de la Terre (…) il y a des vestiges toujours colossaux qui ne sont pas de formations naturelles. Je me réfère à ces réseaux souterrains immenses (…). Erich Von Däniken, dans son livre «L’or des Dieux », rapporte en détail ce qu’il a personnellement vécu :

« A mon sens, c’est l’histoire la plus folle, la plus insensée du siècle. L’incroyable, je l’ai vu de mes yeux, et l’invraisemblable, je l’ai photographié. Il ne s’agit pas d’un songe creux, d’une hallucination, mais d’une réalité tangible : très profondément enfoui sous terre, un gigantesque réseau de galeries, un véritable dédale de plusieurs milliers de kilomètres de long, parcourt le continent sud-américain. Plusieurs centaines de kilomètres de ces tunnels ont été explorés et mesurés, notamment au Pérou et en Équateur. Mais ce n’est qu’un modeste début et qui n’a pas retenu l’attention des spécialistes.

Le 21 juillet 1969, un argentin du nom de Juan Moricz, faisait établir chez Me. Gustavo Falconi, notaire à Guayaquil, un acte authentique (dans le livre de Däniken on peut voir la reproduction du document) le désignant aux autorités du pays et à la postérité comme le découvreur du réseau souterrain, et ce, sur foi de différents témoignages déposés par des concitoyens de Moricz informés de ses recherches. Voici quelques extraits tirés de ce document :

Juan Moricz, citoyen argentin, né en Hongrie, passeport n°4361689… J’ai fait des découvertes d’un haut intérêt culturel et historique dans l’Est de la province de Morona-Santiago, en territoire équatorien.

Il s’agit principalement de plaques de métal gravées de prophéties historiques se rapportant à une civilisation disparue et dont personne, faute de traces, n’a jusqu’ici supputé l’existence. Les objets en question proviennent de différentes galeries et sont d’ailleurs très dissemblables.

Les circonstances dans lesquelles j’ai fait ces découvertes méritent d’être évoquées…

En ma qualité d’ethnologue, j’étudiais alors certains aspects du folklore et du parler des tributs de l’Equateur…

On pourrait ranger grossièrement les objets que j’ai trouvés dans deux catégories :

1- Objets en pierre ou métal de toutes tailles et de toutes couleurs.

2- Plaques de métal (feuilles) couvertes de signes gravés. Il s’agit en fait d’une véritable bibliothèque métallique qui se présente comme une sorte d’abrégé de l’histoire de l’humanité. Il est question de l’origine de l’Homme sur Terre et des préceptes d’une civilisation disparue.

Conformément à l’article 665 du Code civil, je suis légalement propriétaire des objets que j’ai découverts. Mais comme il s’agit d’objet qui présentent un intérêt inestimable du point de vue de l’histoire des civilisations et que, d’autre part, les terres où ils ont été trouvés ne m’appartiennent pas, il convient de se reporter à l’article 666 d’après lequel les trésors que j’ai découverts restent ma propriété personnelle mais tombent néanmoins sous le contrôle de l’État.

En vertu de quoi j’ai l’honneur de prier Son Excellence, monsieur le président de la République, de bien vouloir désigner une commission d’enquête qui puisse vérifier mes déclarations et juger de la valeur de mes trouvailles…

Je m’engage à informer la commission en question de la position géographique exacte des tunnels souterrains explorés par moi jusqu’à présent et lui soumettre les objets que j’ai trouvés au cours de ces explorations… »

C’est en 1965, en faisant des recherches ethnographiques sur les tributs d’Indiens de l’Équateur, que Juan Moricz tomba tout à fait par hasard sur cette entrée menant au réseau de galeries souterraines. Pendant trois ans il ne fit part à personne de sa découverte avant d’avoir exploré et fouillé de nombreux kilomètres et c’est au printemps de 1968 qu’il décida de demander audience au président Velasco Ibarra. Après d’incessantes requêtes et n’ayant pas eu satisfaction, il résolut de poursuivre seul ses recherches.

Erich von Däniken rencontra pour la première fois Juan Moricz le 4 mars 1972. Un peu méfiant et pas bavard au début, Moricz lui consentit à lui montrer « ses » galeries. Après vingt-quatre heures de route en Jeep, ils arrivèrent à la province de Morona-Santiago. Voici une petite partie de son récit :

« C’est au cœur de ce territoire peuplé d’Indiens peu hospitaliers, que se situe l’entrée du dédale, une ouverture vaste comme un portail de garage taillée dans le roc. L’obscurité se fait brusquement d’un instant à l’autre. Des oiseaux filent autour de nos têtes en vol désordonné. Des torches électriques s’allument. Devant nous un trou béant s’enfonce à la verticale. Par ce boyau nous atteignons une plateforme située à 80 mètres de profondeur, et ce par le moyen d’une simple corde montée sur une poulie. Ce premier parcours à la verticale est suivi de deux autres plongées de 80 mètres chacune. Ainsi commence notre exploration d’un monde millénaire créé de toutes pièces en des temps anciens, par une race oubliée.

Car il ne s’agit manifestement pas de cavités naturelles : les couloirs tournent à angle droit, ils sont tantôt larges, tantôt plus étroits mais les parois sont lisses, comme polies. Quant aux plafonds, ils sont parfaitement plans et on les croirait enduits d’une couche de vernis. Tout cela évoque tout naturellement l’idée d’un réseau d’abris antiaériens – mais situés à 240 mètres de profondeur !

Tout en auscultant plafond et parois, je suis pris d’un inextinguible fou rire dont les galeries avoisinantes nous renvoient l’écho. Moricz braque sa lampe sous mon nez :
« Qu’est-ce qui t’arrive ? Le vertige des profondeurs ? »
Il y aurait de quoi. Mais ce n’est pas ça. Je pensais aux archéologues qui ne manqueront pas de nous expliquer comment on a pu tailler ces galeries à l’aide de primitifs instruments de pierre. »

Poursuivant leur marche, ils arrivèrent à une salle, une sorte de hall aux proportions majestueuses, les dimensions étant estimées à 140 mètres sur 150, d’une écrasante beauté. Au centre, une espèce de table avec sept chaises rangées tout autour. Ces chaises ne semblaient pas être en pierre, étant donné qu’elles n’avaient pas la froideur de la pierre. En bois non plus puisqu’elles n’auraient pas tenu debout après des millénaires. Däniken les supposait faite d’un matériau synthétique mais dur et lourd comme de l’acier. Derrière les chaises, se trouvait une foule de figurines représentant les animaux les plus divers : sauriens, éléphants, lions, jaguars, chameaux, ours, singes, bisons, loups, mais aussi lézards, escargots, écrevisses, comme coulées dans des moules et faites d’or pur. Toujours selon Däniken, juste en face de ce jardin zoologique, derrière la table de conférence, se trouve la fameuse bibliothèque dont il est fait état dans l’acte notarié. Il s’agit de plaques et de feuilles métalliques très fines, dont le format est en général de 96 x 48 centimètres ; Les feuilles très fines, comme les plaques plus épaisses, dont il se demande de quel métal elles sont constituées, tiennent debout sur la tranche, serrées les unes contre les autres, comme de gigantesques brochures. Chaque plaque est couverte de signes réguliers, comme exécutés par une machine, et porte un tampon. Moricz n’a pas réussi à faire le compte des feuillets, mais il est probable que leur nombre s’élève à plusieurs milliers. Les caractères qui figurent sur les plaques de métal sont inconnus. Et Däniken de poser ces questions :

« Le monde contemporain est-il vraiment disposé à pénétrer dans les secrets intimes d’un lointain passé ? Reste à savoir si l’on souhaite réellement décrypter ce code ? N’oublions pas que l’on risque de tirer au jour des vérités susceptibles de mettre radicalement cul par-dessus tête ce bel ordre problématique que nous voyons se déployer autour de nous ! Les spécialistes de la préhistoire sont-ils vraiment – sans fausses peurs ni restrictions – à la recherche de la vérité ? Personne n’aime tomber du haut de l’édifice dont il est lui même l’un des maîtres d’œuvre. »

(…)

Erich von Däniken, à propos du creusement des tunnels, émet l’hypothèse d’un canon à électrons qui aurait fondu la matière, ce qui donnerait aux parois des tunnels un aspect « vitrifié ». La matière ne devait pas être évidemment uniquement fondue, mais également dématérialisée. (…) Ces révélations mettent à bas toutes nos idées reçues sur l’Homme préhistorique.

Extrait de « La langue basque ou la Civilisation du Serpent »
de Alatz J. Roblès-Aranguiz
Éditeur : Prendre conscience

Recherches, retranscription Internet, mise en page, partage : Delta de la Lyre

Photos :
– 1. Shuar et ara bleu. Ambassade de l’Equateur en France
– 2. Tradition Shuar au pied d’une chute. Droit de photo : Mintur
– 3. Erich von Däniken. www.blick.ch

.

.

.

Le complexe réseau souterrain de Los Tayos (Équateur, province de Morona)

Un des lieux souterrain habitable des plus complexe de l’humanité avec une histoire incroyable mais qui est bien pour moi un des lieux aux mêmes caractéristiques que le monde souterrain sous certaines parties du plateau de Giza (Egypte), (du moins pour certaines caractéristiques: Immenses blocs de calcaire, immensité de certaines salles taillées,réseau artificiel et naturel de couloirs, présence de fleuves en surface et sous terre….etc), un lieu qui a sans doute permis à certains de survivre et de préserver certaines connaissances pendant des catastrophes terrestres.

En tout cas l’entrée impressionnante que vous voyez ci- dessus , qui s’aborde par un puit de 65m de profondeur conduisant à des passages spatieux sur 5 km environ de longueur, atteignant jusqu’à 240 m de profondeur, n’est pas l’entrée du réseau souterrain censé renfermer le trésor du royaume perdu des Andes : le Tawantinsuyu (en Quechua les 4 régions des 4 régions unies) regroupant plusieurs territoires Andins : En Equateur, Pérou, Bolivie, Argentine, Colombie et Chili… Il y a plusieurs entrées différentes et plusieurs portions du réseau souterrain qui sont cloisonnés, dont une entrée sous le fleuve Pastaza (plutôt que sous le fleuve Coango proche) qui semble être davantage le lieu où en 1946 à l’âge de 16 ans serait rentré Petronillo Jaramillo A. le vrai découvreur de l’histoire qui y aurait vu une partie de ce trésor. En effet, après avoir été accepté par les indiens Shuar (appelés :”Les Invincibles” car ni les Incas ni les Conquistadors n’eurent raison d’eux) qui gardent jalousement les lieux par ailleurs inextricables,il aurait vu une sorte de bibliothèque de milliers de plaques en métal, chaque plaque pesant environ 20 kg, avec des dessins géométriques, des inscriptions, le tout sur des sortes de rayonnage. Il y aurait vu une deuxième bibliothèque, celle ci composée de plaques polies translucides et gravées également, posées sur des sortes de tréteaux dorés et des centaines de statues représentant des animaux des insectes et des hommes montrant tout l’éventail d’émotions possible, des barres de métaux de différentes formes avec des jouets et des piles d’or alluvionnaire, des instruments pour faire des bijoux, des portes scellées recouvertes de pierres semi-précieuses (peut-être des tombes) et un sarcophage d’une matière translucide contenant un grand squelette humain recouvert à la feuille d’or.

C’est par lui que l’explorateur Argentino-Hongrois “Juan” Moricz eût les renseignements et à son tour essaya d’y entrer en lançant une expédition en 1969. Moricz était poussé par une certitude à la fois curieuse et intéressante : D’abord il revendiquait qu’une vision globale de l’Histoire était nécessaire, ce en quoi il avait parfaitement raison. Ensuite : Que les survivants des Andes arrivèrent en Mésopotamie entre 8000 et 7000 Avt JC sur des bateaux en balsa, que dans la province d’Azuay (En Equateur : région 4500 m au dessus du niveau de la mer), cette région andine, les noms sumériens de Ur, Umir, Mosul, sont légion et que l’ancien sumérien serait une dérivation du proto-Magyar (le Scythe), le tout approuvé par de nombreux docteurs en université, mais tous Hongrois… Moricz clama qu’il réussit à y entrer, y découvrit de l’or, des inscriptions curieuses et une bibliothèque de métal, ce que raconta Von Däniken en 1973 dans son livre : ”L’or des Dieux” où il relate sa rencontre avec Moricz. Cependant pour des raisons obscurs Moricz nia sa rencontre avec Däniken par la suite, jetant ainsi curieusement le discrédit sur Däniken et son travail. Pourtant en 1975 le formidable ingénieur écossais Stan Hall avec le soutien d’une douzaine d’Institutions et l’astronaute américain Neil Armstrong, rencontre Moricz cette année là et décide une grande expédition en 1976 pour Los Tayos.


(L’astronaute Neil Armstrong dans la Grotte de los Tayos en 1976)

Au cours de cette expédition qui dura 18 mois avec de nombreux scientifiques et une centaine de soldats, on découvrit 400 nouvelles espèces de plantes, une tombe datant de 1500 Avt JC, un réseau souterrain artificiel et naturel impressionnant mais pas trace du trésor en question. C’est que Hall n’avait pas encore rencontré Petronillo Jaramillo pour lui indiquer la bonne entrée du bon réseau souterrain. Cependant plus tard après qu’en 1996 Jaramillo rencontra enfin Hall et qu’une nouvelle expédition fut projetée pour 1998, l’équatorien meurt assassiné en 1998, un jour où il portait une forte somme d’argent sur lui. Hall ne se démonte pas et fait une expédition avec le fils de l’équatorien : Mario Petronio Jaramillo en 1998 pour juste reconnaître les lieux essayer de faire une carte pour y revenir. Il ne trouva pas d’entrée intéressante. Il retourna en mai 2000 et en janvier 2005 se sentant vieillir (il mourut récemment) et étant fatigué des paperasseries administratives et du manque de solidarité humaine, il donna les coordonnées de ce qu’il pense être la bonne entrée à tous ceux désirant chercher davantage : 77°47’34″Ouest et 1°56’00″ Sud.


(Petronillo Jaramillo et Stan Hall 1996)

Aujourd’hui l’explorateur Stan Grist est sur les traces de Hall et à bien identifié que l’entrée devait se trouver au nord de los Tayos sous la rivière Pastaza.

Ce qui est très intéressant c’est que Hall qui s’intéressait à beaucoup de choses, avait découvert des micro-diamants au nord du volcan Pichincha à 4200m d’altitude, découverte témoignée par le géologue Dr Tim Coates et Dr Robert Dourding alors que les géologues du monde entier pensaient qu’il était impossible que l’on trouve des diamants en Equateur. Les compagnons de Hall pensent qu’il s’agit de diamants explosés lors de l’eruption en plein jour, du volcan à l’Ouest de Quito et que celà donna naissance à l’expression andine : ”larmes du soleil”. Or pour certains experts les nano-diamants sont la marque d’une grande déflagration, car on en retrouve par exemple sur une couche de sédiments correspondant à 12,800 ans, avec des marques de très fortes températures et pression en Amérique là où des Paléo-Américains: les Clovis, disparurent totalement du jour au lendemain.


(Stan Hall sur les pentes du volcan)

Article en hommage à l’explorateur Stan Hall

Auteur : Gigal
Source : GizaForHumanity.org

Photos
– 2 et 4 : www.goldlibrary.com
– 5 et 6 : de Stan Hall

.

.

.

Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques

Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renfermerait deux bibliothèques contenant des livres de métal gravés et des tablettes de cristal. Plusieurs expéditions ont tenté de découvrir ce trésor, en vain. Un fabuleux défi archéologique. « Pour moi, c’est la plus incroyable, la plus fantastique histoire du siècle » s’écrit en 1972 l’aventurier suisse Eric Von Däniken dans son livre The Gold of the Gods.

De quoi s’agit-il ? D’une bibliothèque de livres de métal découverte en 1965 sous le sol du Pérou et de l’Équateur par l’entrepreneur austro argentin Juan Moricz. Selon Däniken, passionné d’énigmes archéologiques, Moricz l’aurait accompagné en 1972 au coeur des mystérieuses galeries souterraines qu’il décrit ainsi: « Tous les couloirs forment des angles droits parfaits, parfois étroits, parfois larges. Les murs sont lisses et semblent polis. Les plafonds sont plats et on dirait parfois qu’ils ont été enduits d’une, sorte de vernis… Mes doutes quant à l’existence de galeries souterraines se sont envolés comme par magie et j’ai ressenti une immense joie. Moricz a affirmé que les couloirs comme ceux dans lesquels nous passions s’étendaient sur des centaines de kilomètres sous le sol de l’Équateur et du Pérou. » Cependant, pour des raisons floues, Von Däniken ne verra pas la bibliothèque tant convoitée…

Peu de temps après, Moricz confie à des journalistes de Der Spiegel et du Stern qu’il n’est jamais allé dans la caverne avec Däniken… La réputation de ce dernier en prend un coup. L’auteur de best-sellers pour qui les dieux sont d’anciens astronautes et qui voit dans cette bibliothèque, comme dans les pyramides ou les statues de l’Île de Pâques, la preuve de l’existence de visiteurs extraterrestres, ne s’en remettra jamais tout à fait. Personne n’a fait remarquer que si Von Däniken avait menti, il aurait brouillé les pistes pour éviter que l’on puisse remonter à Moricz aussi facilement.


(Photo : Juan Moricz. Tudatbazis.hu)

L’hypothèse la plus vraisemblable est que Moricz a montré au moins l’entrée du souterrain à Von Däniken, mais qu’il l’a ensuite regretté : peut-être s’était-il engagé à ne jamais dévoiler ce secret.

Plus tard, il confiera avoir emmené l’auteur suisse de Guayaquil à Cuenca, pour y rencontrer le Père Carlos Crespi et admirer sa collection d’artefacts énigmatiques. Ne disposant pas de suffisamment de temps pour conduire Von Däniken au «véritable endroit », ils auraient décidé de lui montrer une petite caverne, à une trentaine de minutes de Cuenca, certifiant qu’elle était reliée au réseau. Cette révélation mettra un terme à la controverse von Däniken-Moricz, mais pas au mystère entourant la bibliothèque de livres de métal elle-même.

En 1975, Stanley Hall, un Écossais, décide d’organiser une expédition britannico-équatorienne pour explorer la Cueva de los Tayos ; il s’agit d’une expédition purement scientifique. S’il y a bien une bibliothèque de livres de métal issue d’une civilisation perdue, la première étape consistera à dresser la carte du site. C’est le principal et unique but de l’expédition ; il n’est pas question de chasse aux trésors. Prévue pour trois semaines, l’exploration est une entreprise conjointe des armées britannique et équatorienne, secondée par une équipe de géologues, botanistes et autres spécialistes.

Sans oublier une figure honorifique : Neil Armstrong, l’astronaute, enchanté de se joindre à cette mission.

Le 3 août 1976, alors que l’expédition touche à sa fin, Armstrong pénètre enfin dans le réseau de galeries : aucune trace de livres en métal. Néanmoins, l’équipe répertorie au passage quatre cents nouvelles espèces végétales ainsi qu’une sépulture abritant un corps en position assise. On établira par la suite que la tombe remonte à l’an 1 500 av. J.- C., et qu’au solstice d’été, le soleil devait l’illuminer.

Après la mort de Moricz en 1991, Hall décide de retrouver le «troisième homme », celui qui a guidé Moricz sur le site en question et dont l’Austro-hongrois n’a jamais voulu révéler l’identité. Hall, lui, le retrouve : Petronio Jaramillo. «J’avais un nom et un annuaire téléphonique, explique-t-il. Mais il y avait un tas de Jaramillo à Quito. J’ai fini par le trouver — ou, plutôt — sa mère. En septembre 1991, elle m’a donné le numéro de téléphone de son fils. Je lui ai téléphoné. Il m’a dit que nos chemins avaient mis seize ans avant de se croiser. Il souhaitait me rencontrer, et a déclaré qu’il lui fallait trois jours pour me mettre au courant.»

Jaramillo confirme que lorsque Moricz est arrivé à Guayaquil en 1964, il s’est associé à un homme de loi, Gerardo Pefia Matheus. Moricz aurait parlé à Matheus de sa théorie selon laquelle le peuple hongrois serait à l’origine de presque toutes les civilisations. Par le biais de connaissances, Moricz rencontre Jaramillo et s’approprie peu à peu son histoire. Pour Jaramillo et Hall, si Moricz n’avait pas concentré toute l’attention sur la Cueva de los Tayos (qui n’est pas le véritable emplacement de la bibliothèque), l’expédition de 1976 aurait pu déboucher sur la découverte du siècle. Nul doute que Moricz avait décidé dès le départ que la bibliothèque des livres en métal était son héritage. Lorsque Hall montre à Moricz un manuscrit sur l’expédition de 1976, Moricz refuse tout net de le Lui rendre ! Cela met un terme à leur amitié, et Hall ne comprendra ce geste qu’en 1991, en s’apercevant que le manuscrit mentionne le nom de Jaramillo…

Jaramillo et Hall se lient d’amitié et Hall apprend de la bouche même de Jaramillo la véritable histoire de la bibliothèque de Tayos – qui ne se trouve pas du tout dans la Cueva de los Tayos Jaramillo raconte avoir pénétré dans la bibliothèque en 1946, à l’âge de 17 ans. Il l’a découverte grâce à un oncle connu sous le nom de «Blanquito Pelado» à qui la population Shuar locale a confié ce secret. Ce qu’il décrit ferait rêver n’importe quel archéologue : une bibliothèque composée de milliers de gros livres en métal empilés sur des étagères, chacun pesant en moyenne vingt kilos, chaque page rem plie d’un même côté d’idéogrammes, de dessins géométriques et d’inscriptions écrites. Il évoque une seconde bibliothèque contenant des petites tablettes dures, lisses, translucides — ressemblant à du cristal sillonnées de rainures parallèles incrustées, empilées sur des plateaux inclinés sur des tréteaux couverts de feuille d’or, il décrit des statues humaines et zoomorphiques certaines sur de lourds socles cylindriques), des barres métalliques de différentes formes, ainsi que des «portes » scellées — peut- être des tombes — couvertes de mélanges de pierres fines colorées, il voit un grand sarcophage, sculpté dans un matériau dur translucide, contenant le squelette couvert de feuille d’or d’un être humain de grande taille.

En résumé, un incroyable trésor, entreposé à l’écart, comme caché en prévision de quelque désastre imminent. Jaramillo ajoute qu’un jour, il a descendu sept livres des étagères pour les étudier, mais ils étaient si lourds qu’il n’a pu les remettre en place. Trop lourds pour être sortis de la bibliothèque et révélés au monde ? Jaramillo n’a jamais fourni la moindre preuve matérielle de ses affirmations et souhaite rester dans l’ombre. Quand Hall lui demande pourquoi il n’a jamais pris de photos, il répond que «cela ne prouverait rien ». D’autres découvertes, telles que la tristement célèbre Burrows Cave aux États- Unis, démontre qu’il ne suffit pas de voir pour croire. Pourtant, Jaramillo déclare avoir laissé ses initiales dans les sept livres déplacés pour prouver qu’il a bien pénétré ces lieux en personne.

Jaramillo et Hall préparent activement «l’expédition de l’occupation ». Ils ont pris contact avec divers ambassadeurs et hommes politiques ; puis ils ont informé la communauté scientifique.

Jaramillo a l’intention de conduire l’équipe sur les lieux, où elle passerait trois à quatre mois (durant la saison sèche) à répertorier le contenu du site et à s’assurer que rien ne disparaisse. Tout resterait sur place. Seul un rapport de recommandations résulterait de cette expédition, qui impliquerait l’Unesco. Mais en 1995, des avions à réaction péruviens bombardent une base militaire équatorienne et le projet connaît son premier revers. En 1997, Hall profite d’une importante conférence d’anthropologie pour promouvoir le projet. Six anthropologues s’y intéressent, mais cette même année, le régime politique de l’Équateur change et Hall rentre en Écosse avec sa famille, néanmoins, les préparatifs de l’expédition se poursuivent.

Mais c’est en 1998 que l’expédition connaît sa plus grosse déconvenue. La mère de Petronio Jaramillo annonce, par téléphone, à Hall que son fils avait été assassiné. A-t-il été abattu à cause des projets qu’il nourrissait ? La vie en Amérique du Sud ne vaut pas cher, comme tous ceux qui y ont séjourné ou vécu le savent. Ce jour-là, Jaramillo portait sur lui une importante somme d’argent. Un banal vol de rue, à proximité de chez lui a stoppé dans son élan l’une des plus grandes découvertes du monde.

Moricz et Jaramillo sont morts. Hall a plus de soixante ans. Va-t-il faire cavalier seul et vouloir s’approprier la bibliothèque ? Hall n’est pas un chasseur de trésors. Il souligne que la région est un – si ce n’est le – véritable El Dorado. Il y a de l’or partout ; les routes en sont presque littéralement pavées. Même si les livres de la bibliothèque sont en or — bien que Jaramillo n’ait jamais parlé d’or mais de «métal» (en fait, il semble y avoir eu du cuivre, puisque Jaramillo a vu une couleur verte sur les livres) — il y a plus d’or à l’extérieur de la bibliothèque qu’à l’intérieur. Si Moricz se trouvait dans la région, c’est parce qu’il possédait de vastes concessions aurifères ; il s’intéressait à la bibliothèque non pour sa valeur monétaire mais pour son importance historique.

Par le passé, divers chasseurs de trésors ont tenté de conquérir la caverne. Le Comte Pino Turolla prend contact avec Jaramillo dans les années 60 grâce aux mêmes intermédiaires que ceux intervenus entre Moricz et lui. Turolla était obsédé par la Salle des archives de Cayce, et pour lui, la bibliothèque de livres en métal serait la preuve absolue de la probité des prophéties de Cayce.


(Salle des archives révélée par médiumnité à Edgar Cayce)

Mais entre Turolla et Jamarillo, le courant ne passe pas. Turolla doit donc se passer de l’aide de l’Équatorien et décide de fouiller seul autour de la Cueva de los Tayos, mais il en revient bredouille.

L’Indiana Jones le plus actif aujourd’hui est Stan Grist, qui a connu Juan Moricz ainsi que son confident, Zoltan Czellar, lequel était également un grand ami de Hall. En 2005, Grist témoigne :

«Tandis que j’écris ces mots, je suis en négociations avec le groupe indigène des Shuars qui vit près de la Cueva de los Tayos et dont il faut la permission pour entrer dans la zone des cavernes et l’explorer. Je projette d’organiser une expédition dans les mois à venir pour rechercher l’entrée secrète de la caverne donnant accès à la supposée bibliothèque de livres de métal. Beaucoup de gens ont pénétré dans la caverne par l’entrée verticale connue, située près du sommet de la montagne. Toutefois, je pense qu’il est quasiment voire totalement impossible de l’atteindre par cet accès-là.

On ne peut accéder à l’entrée secrète qu’en passant sous l’eau »

Hall confirme: « Jaramillo a toujours dit que l’entrée se trouvait sous la rivière ». Mais cette rivière ne se situe pas à proximité de la Caverne, il s’agit de la rivière Pastaza. Bien que Hall n’ait jamais eu connaissance de son emplacement de la bouche même du guide équatorien, il organise un voyage sur le site avec Mario Petronio, le fils de Jaramillo.

Malheureusement, le voyage sera abandonné avant que le « point zéro » n’ait pu être atteint. En mai 2000, Hall y retourne : « Pendant que nous préparions l’expédition, dans les années 90, chaque fois qu’on se disait qu’il fallait impérativement du matériel de plongée, Petronio répondait que même si elle [l’entrée de la caverne] était sous la rivière, nous n’aurions pas à nous mouiller pour autant. » Hall m’a montré des cartes aériennes, faisant remarquer un virage dans la rivière qui rencontre une ligne de faille, dont on sait qu’elle s’ouvre dans un réseau de cavernes qui court sur plusieurs kilomètres. Selon lui, cette ligne de faille preuve d’un ancien tremblement de terre – a ouvert le réseau souterrain, que quelqu’un a jadis découvert et utilisé pour y installer la bibliothèque de livres de métal. Hall a visité ce lieu et en déduit qu’il cadre parfaitement avec la description de Jaramillo.

Hall a 64 ans lorsqu’il se rend dans la région pour la dernière fois ; il en a aujourd’hui 70. Il se dit qu’il ne connaîtra vraisemblablement jamais le fin mot de l’histoire. Toutefois, il ne la considère pas comme son histoire et ne veut pas commettre la même erreur que Moricz. C’est pourquoi le 17 janvier 2005, Hall a informé le gouvernement équatorien de l’emplacement de la caverne correspondant à la description de Jaramillo et qui, il l’espère, fera l’objet d’une expédition. Pour ceux qui sont intéressés, sachez que le site est situé à 77° 47’ 34″ de longitude ouest et à 1° 56’ 00″ de latitude sud. GoogleEarth vous en rapproche beaucoup et peut satisfaire une curiosité initiale.

Mais connaître l’emplacement ne signifie pas qu’il sera facile à trouver.

Hall pense qu’il faudra des décennies ou bien un changement de paradigme avant que des gens puissent coopérer de façon à prendre connaissance fructueusement les lieux. Il affirme que l’expédition de 1976 n’a réussi que parce qu’un régime militaire était au pouvoir : « une bureaucratie démocratique submergera l’expédition avant qu’elle ne traverse la moindre rivière marécageuse ». Ce dont on a besoin, c’est de coopération et de transparence. Trop de gens ont essayé d’utiliser la bibliothèque pour appuyer leur propre théorie, qu’elle fasse entrer en jeu des extra-terrestres, des Hongrois à la conquête du globe ou encore Edgar Cayce et sa Salle des archives. C’est peut- être pour cela que les missions étaient vouées à l’échec. Peut-être devrions-nous simplement laisser la bibliothèque parler d’elle-même. Les réponses aux questions telles que « qui l’a bâtie ? », « d’où venaient-ils ? », « qu’ont-ils accompli ? », etc. se trouveront peut-être à l’intérieur de la construction elle-même. Après tout, c’est une bibliothèque…

Auteur : Philip Coppens
Traduction : Jean-Marc Jacot
Source : rustyjames.canalblog.com

.

.

.

La collection du Père Crespi

Le Père Crespi , né en Italie en 1891, arriva en Équateur en 1923 et y mourut en 1982.

Ce missionnaire est devenu explorateur, anthropologiste, botaniste, archéologue, musicien tout en s’occupant de son église de Cuenca. un truc intéressant est que ce curé, parti explorer les profondeurs de l’Amazonie pour y convertir des tribus retirées, en profita pour ramasser une collection d’artéfacts exceptionnelle …d’ailleurs, il enquêtait rigoureusement auprès de ses ouailles indiennes sur la provenance exacte des objets et se rendait sur place pour fouiller lui-même.

Dés 1927, il est le premier à rencontrer puis à filmer les Shuar-Achuar, une population d’environ 70 000 indiens répartis en 400 communautés (ou tribus), également nommés « Los Invencibles Shuar del Alto Amazons ». Les invincibles car jamais les Incas ou même les Conquistadores n’ont pu les dominer.

Réussissant à se lier avec ce peuple hyper farouche et à gagner leur sympathie, il reçut ou leur acheta une quantité phénoménale d’objets archéologiques et se fit même mener aux endroits où les indiens les trouvaient afin de vérifier leur origine, dont une grotte à l’entrée toute sculptée la  » Cueva de los Tayos »( Las Cave des Colibris) … la majorité des artefacts de sa collection ont été sorti, selon le père, de cette grotte , entrée d’un complexe de vastes réseaux sous-terrains profonds sous la jungle où seuls les indiens trouvaient leur chemin. …

(…)

La collection du père, sans ordre ni classification, était exposée dans la cour de son église Maria Auxiliadora quand des visiteurs demandaient à la voir … en 1962 un incendie lui fit perdre une bonne partie de sa collection, plusieurs vols ont ensuite dispersé les pièces restantes, et à sa mort le peu qu’il restait de sa collection a disparu de nouveau , on ne sait pas si l’église les stocke dans ses archives ou si le tout a été vendu ….

Une chance, ayant été visité par plusieurs archéologues et photographes, il nous reste quelques archives photographiques et filmées de cette fameuse collection comprenant plus de 70 000 objets empilés dans trois pièces …

Richard Wingate, visitera lui aussi ,fin années 70, cette collection afin de la photographier … il a pris plus de 3 000 clichés, représentant selon lui, seulement 2% de la collection… il décrit : « Des rouleaux entiers faits de feuilles de métal étaient empliés dans un coin … le curé m’expliqua que les indiens les avaient arraché sur les murs intérieurs de constructions abandonnées dans la jungle … on pouvait trouver ces papiers de métal en trois métaux différents : de l’or, en argent mais sans trace de corrosion, et dans un métal que je connaissais pas, du même style que de l’aluminium.Chaque cm de ces feuilles étaient décoré avec des dessins complexes, certains montraient des cérémonies, d’autres des situations comiques … chaque feuille faisait entre 2,5 à 4 mètres de haut par 4 , voir 8 mètres de long. Ces longueurs étaient composées de feuilles individuelles de 1,2 m qui avaient été rivé ensemble de façon très artistique« 

L’une des pièces les plus remarquables est cette plaque en or sur laquelle est gravée une écriture inconnue sur le continent. En 1976, un linguiste Hindou, Dileep Kumar, a dit que cette écriture était proche du Brahmi, antique langue et écriture utilisée encore selon l’Histoire de l’Inde il y a 2300 ans.De l’écriture phénicienne et également magyar y a été reconnue …




















Auteur : Marc Lafontan
Source : Au Bout de la Route.blogspot.fr

.

.

.


Divers