Dialogues avec l’ange ~ Entretien 29 avec Gitta

– Je vous parle du berceau de la joie.
Haine, feu, poison, c’est cela le berceau de la joie.
Le monde crée est SON corps.
Le mal peut-il exister en LUI ?

La bile, la bile aussi est source de joie,
Pourtant, c’est un poison.
L’Ange aime nous enseigner à partir des fonctions du corps. La bile, si amère soit-elle, sert le processus digestif
en dissolvant la nourriture et en la transformant.

Dans ton corps, il y a feu qui ne détruit pas,
Poison qui ne tue pas. Comment est-ce possible ?
Tout est bon dans le PLAN.
Son mystère, comprenez-le bien –
C’est la TRANSFORMATION.
L’HOMME EST LE GRAND TRANSFORMATEUR.
Le mal est le « plus »,
Mais il est le berceau de la Joie.
La bête la plus méchante est l’homme
Et cependant, il est le berceau de la Joie éternelle.
La force non transformée,
La force non-utilisée détruit, dévaste, empoisonne.
Ecoute bien !
Ce qui est mauvais ici-bas…
Geste vers le bas
…est bon là-haut.
Geste vers le haut.
Tout est là.
Les forces dévastatrices ne sont pas à leur place.
C’est pour cela qu’elles détruisent.
Car il n’y a pas de destruction si tu les élèves.
Du poison – la guérison.
Du feu – la Lumière.
C’est pour cette raison que l’homme est debout –
Qu’il ne rampe pas.
De tout le mal que tu peux imaginer,
Naîtra la nouvelle Jérusalem.

CAR IL N’Y A PAS DE MAL,
IL N’Y A QUE LA TACHE QUI N’EST PAS RECONNUE.
Son non-accomplissemnt te détruit.
C’est en cela que le mal est le berceau de la Joie.
En vain vous fuyez le mal !
Il n’y a pas de mal –
Éternelle question de l’homme ! –
Et personne ne le sait.

Je vous le déclare :
LE MAL EST LE BIEN EN TRANSFORMATION,
MAIS PAS ENCORE PRÊT.
Silence.
Maladie. Chaque organe de l’homme est une force.
Que tout l’ensemble porte des fruits !
Là où il y a désordre, le « plus » s’écoule.
La bile est un poison, si elle déborde.
Là, le « plus » en crue dévaste le tout.
Si le « plus » n’a pas d’issue, il se creuse un chemin,
Et ce qui est – vers le haut – Monde Nouveau
Est-vers le bas – poison.
Vers le haut, la vie,
Mystère du jaillissement de la Joie éternelle.
SI tu élèves tout, tu tiens dans ta main la joie éternelle,
Parce que le mal n’existe pas.
La colère qui est force dévastatrice,-
Vers le haut, est Alléluia.
Le feu qui détruit, –
Vers le haut, est flamboiement de joie .
Ne veille qu’à cela,
Et toutes les maladies, tous les maux,
Tout le mal cesseront.
C’est le Sceptre que je mets en vos mains ;
Le lien entre le bas et le haut.
Prenez-le et ne perdez plus de vue
Qu’ils ne sont plus deux – mais UN,
Non plus mal et bien – mais uniquement bien.

Ce sceptre, je vous le donne à tous. L’acceptez-vous ?
G, J et L. Oui.

Silence.

S’adressant à moi :
-As-tu terminé ton devoir ? Je l’attends.
En 7 phrases, je dis ce que j’ai ressenti comme les 7 joies.
Je ne l’accepte pas encore. Elève-le plus haut !
Comment vas-tu l’élever ?

G. C’est ce que je voulais te demander !
-Ce n’est pas encore assez simple.
Là-dessus, tu n’as pas encore assez travaillé.
Ta tâche était grande. Tu n’es pas encore au sept.
Des joies, il y en a infiniment.
A la fin, il y aura 7 mots et non 7 phrases.
Toi, tu es déjà mot : individualité (en hongrois : « un-moi »)
Travail condensé de milliards d’années, unité :
Collaboration de cellules.
Ce que tu as fait est insuffisant. Tu croyais la tâche facile.
Après la vendange, on n’a pas encore le vin,
Mais seulement du moût.
Si tu avais vendangé dès le samedi passé,
Tu aurais du vin maintenant.
Tu as simplement cueilli le raison doux.
Je ne te demande pas le raisin,
Mais le vin – le vin vieux.
Car l’ivresse monte jusqu’à LUI – non la douceur.

J’attends.

G. Comment pourrais-je élever le mal par mes actes ?
-Transformation. Tu es transformateur.
Le « plus » de l’arbre est le fruit,
Et tu le transformes en homme.
Le « plus » de la terre meurt en toi et renaît.
TU ACCUEILLES EN TOI LE MAL
ET TU LE TRANSFORME EN BIEN.
CAR LE MAL N’EXISTE PAS,
MAIS SEULEMENT LA FORCE NON TRANSFORMÉE.

J’attends.

G. Si SA force passe à travers moi, je sens que chacune de
Mes deux mains émet des vibrations différentes. Qu’est-ce que cela veut dire et à quoi cela sert-il ?

-A guérir. Séparément, elles n’ont pas de tâche.
Ensemble oui. Ne cherche pas à savoir ! Sers !
Alors tu vas connaître et non pas savoir.
D’abord, il y a eu la création.
Après l’ont expliquée les incapables.
L’artiste crée – les vers rongeurs l’expliquent.
Quelle pauvre petite gelée dans ton crâne !
Je vois les circonvolutions dans mon crâne comme autant de vers gélatineux.

Pose encore une dernière question.

G. Un jour, j’ai cru agir selon ma propre loi, et il n’en était rien. Comment ai-je pu me tromper à ce point ?

-Un mot te ferme. Tu as dit « je ». C’est fini.
Un rideau s’est tiré entre toi et la Vérité éternelle.
Alors, tu ne peux plus la reconnaître,
Car tu es dans l’obscurité.
Le rideau s’appelle « je ».
Si tu l’ouvres, tu seras LUI
Et tu ne me poseras plus aucune question
Car LUI sait tout.

Si tu agis au nom de ta loi, tu ne sais rien de toi.
Tu ne peux rien savoir.
LUI est certain. Ne sois donc pas incertaine !
L’Homme est le sceptre dans la main de Dieu.
Le sceptre est le lien entre haut et bas.
A Dieu !

Sé Ès