S’élever pour rencontrer cette fraternité qui élève l’humanité.

Beaucoup de maîtres, beaucoup de courants, beaucoup de fraternités ont infusé des concepts dans le collectif de l’humanité ; l’heure est venue de l’application.
L’application, nous vous l’avons dit, implique une intensité d’attention jusque-là inconnue. L’humanité ne connaît pas l’intense. Oser intensifier l’attention sur l’intention la plus vaste, la plus belle, la plus noble, sortant de ces apparentes voies de cause et effet où telle cause amène tel effet. L’humanité a oublié que la loi de cause et effet n’appartient qu’à son propre plan.
L’heure est venue de l’application de l’action de la grâce. La grâce est la vie. La grâce est la nature de la conscience. La grâce est le principe actif du Vénérable, de la Vénérable, Celui, Celle qui est le tout et l’au-delà du tout éternellement. Car l’heure est venue de l’application, l’heure est venue du rassemblement, rassemblement de l’énergie dans sa source, rassemblement de l’humanité dans l’intention d’exprimer la nature réelle d’être humain, être divin, être de grâce servant le Vénérable en l’incarnant, en adorant sa nature d’au-delà.
Dans bien des traditions, maîtres et frères exultent à la possibilité qui s’ouvre de voir l’humain se rappeler de l’art de l’incarnation.
Intensifier l’attention bien au-delà du niveau connu de l’intense. Le plus intense n’est pas l’intense. L’intense est l’absolu de l’intense, l’absolu de la présence.
Vous le savez, infiniment intense le rayonnement offert dans ce qui semble être la période de la fin de l’année. Et plus que jamais l’invitation, parallèle à cette infusion de rayonnement, est de ne pas attendre que quelque rayon, quelque rayonnement ou quelque fraternité élève. S’élever pour rencontrer la fraternité qui nous élève, adorant la vie avec le même regard d’amour et de respect. S’élever pour rencontrer cette fraternité qui élève l’humanité.

Agnès Bos-masseron