Lisez avec votre cœur.
A partir du moment où vous vous tournez vers les maîtres qui enseignent et qui guident pour tenter de distinguer les vrais des faux, l’Amour fait un pas de côté et il vous laisse aller au milieu de vos propres ombres et au milieu de vos propres fantômes… Tandis que vous continuez votre chemin qui a l’apparence d’un chemin de discernement… d’un pas tantôt raide, d’un pas tantôt crispé… l’Amour s’assoit en silence à l’écart de vous… puis il se met à chanter d’une voix paisible et enveloppante… Peut-être ne le verrez-vous pas… mais au fur et à mesure que vous projetez de plus en plus d’ombre sur tel ou tel maître, l’Amour regarde ailleurs et il parle aux étoiles… et vous, vous croyez voir ce que vous ne faites que projeter de vos propres peurs et de vos propres failles… Quand l’Amour vous enseigne… il vous enseigne le chemin de votre propre cœur, et il vous enseigne le feu au-dedans de votre propre cœur… Quand l’Amour vous guide… il met des braises ardentes sous vos pieds, et il souffle dans votre dos pour y faire grandir vos ailes… L’Amour vous donne la vérité qui libère… mais il vous enlève vos fausses certitudes et vos fausses croyances… Et la vérité qui libère… c’est une nourriture vivante qui attise la volonté d’Amour au-dedans de votre cœur…
La racine de toutes les crucifixions où l’homme sacrifie sur l’autel de sa vanité… la personne de tel ou tel maître… est la certitude de pouvoir discerner entre le vrai et le faux… L’Amour ne s’occupe pas de discerner quoi que ce soit… l’Amour au-dedans de votre cœur, s’occupe de grandir… de s’épanouir… de se magnifier… de se sublimer… Prenez de l’enseignement et de la guidance des maîtres, seulement ce que vous êtes capable de reconnaître comme ayant de la valeur pour nourrir le développement de votre cœur… Certains maîtres travailleront davantage à nourrir l’intelligence de votre cœur… D’autres maîtres travailleront davantage à nourrir le feu de votre cœur… Certains maîtres seront habillés de haillons et verseront de la cendre sur leur tête… D’autres maîtres seront habillés de tuniques d’or et verseront un vin d’exception dans leur coupe… Qui dira à la liberté dans quelles cases poser le pied et quelles lignes éviter d’enjamber ? Tant que la liberté est elle-même serviteur de l’Amour, et non serviteur des fébrilités humaines, elle aura la diversité pour visage et l’illimité pour demeure… Voyez donc… est maître celui qui se tient debout au-dedans de lui-même, debout dans la paix inconditionnelle et dans la joie inconditionnelle… et qui œuvre au service de l’Amour… et seulement au service de l’Amour. Il enseignera avec une cane en bois sertie d’un morceau de charbon… ou il enseignera avec une cane en argent surmontée d’un diamant… mais il enseignera l’intelligence de l’Amour et la flamme de l’Amour.
Maître Kessani (maître de pratique solaire).
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J’ai lu avec le coeur, mais … juste le titre.
Ne nous a-t-on pas dit que TOUT est en nous. Alors, nous si c’est vrai et je pense que oui, nous n’avons nullement besoin de courir avec les Maîtres et d’essayer de les savoir vrais ou faux !
@ maniella :
Oui et archi Oui !!!!!
@ Josh et Maniella
« La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.
Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité. »
O.M.Aïvanhov « la naissance de l’enfant cosmiqueé
Tout à fait d’accord avec les commentaires de Manuella et de mon amie Karen