Quoi que vous fassiez, faites-le depuis votre propre grandeur.

Nous aimons l’authenticité des partages. Retrouver cette vision juste, cette relation juste avec les différents aspects de son individualisation. Retrouver le sens juste de chaque relation.
Il est merveilleux d’être ainsi dressé seul, car dans la quête qu’est ce retour à l’évidente simplicité de la vie, on est seul, accompagné pourtant seul, dressé face à sa propre perfection, retrouvant les clefs permettant de l’incarner simplement.
L’incarner est œuvre de concret. Certains ont cru que la perfection était une abstraction quelque part, sur quelque plan éthéré. La perfection est œuvre d’incarnation. Ramener ces rôles de parent, d’époux ou d’épouse, de compagnon, ramener toutes les relations à leur valeur juste, profonde et simple, sortant de ces faux critères inculqués par cette éducation qui ne sait que voiler la face du beau.
Il est beau d’être ainsi dressé seul à offrir à l’univers et à l’humanité cette intention profonde de retrouver le sens véritable de chaque relation, le sens véritable d’être le vivant. Il est beau d’être ainsi dressé seul face à son corps pour amener ce corps à la perfection d’un fonctionnement harmonieux.
N’être jamais alarmé par des symptômes, être alarmé par cette indolence qui semble être devenue le propre de l’humanité et qui fait que l’humanité laisse sa propre inhumanité végéter dans une norme à peu près convenable. On est en à peu près bonne santé, on est à peu près tonique, on est à peu près harmonieux. A peu près est à beaucoup près car à peu près ignore la perfection.
Ne pas être mû par la peur de quelque symptôme. Être mû par la passion de retrouver la relation juste avec la vie. Et la relation juste avec la vie est l’expression de la perfection dans la relation avec son corps, dans la relation avec sa parole, dans la relation avec sa pensée, dans la relation avec le silence. Être mû par cette passion pour que la vie redevienne cette unique mélodie d’amour où tout est expression d’amour.
Pouvez-vous concevoir comment un corps resplendit lorsque l’être qui l’habite entre en relation avec lui, non depuis la peur, mais depuis la plénitude de l’amour ? Pourriez-vous concevoir comment pourrait être ce corps auquel on ne s’adresse qu’à travers la gratitude, qu’à travers la tendresse et qu’à travers l’écoute respectueuse ? Pourriez-vous concevoir cette étude, cette écoute des mécanismes de ce corps dont l’intelligence est infinie ? Connaissez-vous ces mécanismes ? Connaissez-vous ce qui fait battre votre cœur ? Connaissez-vous la nature de votre sang ? Connaissez-vous vos cellules ? Nous ne voulons pas dire par quelque étude de biochimie mais par le regard de l’amour qui reconnaît la nature propre de chaque être qu’il regarde.
Réapprendre la vie. C’est cela l’invitation et c’est cela la passion, n’est-ce pas ? Cette passion ne connaît pas la peur. Il faut bien le comprendre, la vaste majorité des êtres humains vivent à moitié morts, alors où est la peur lorsque l’on veut s’éveiller, comprendre et ramener ce corps à sa pure vitalité, à sa pure perfection ? Connaissez-vous la puissance de guérison de l’amour ? Connaissez-vous la puissance de guérison de l’amour ? Non cet amour mitigé par quelque inquiétude ou quelque rationalisme. Cet amour qui s’offre pleinement. Cet amour qui est le feu de l’amour, qui est ce que Je Suis, n’est-ce pas ?
Savez-vous la danse des cellules ? Pourriez-vous la concevoir lorsqu’elles sont rencontrées dans cet amour ? Et savez-vous les conséquences de cet amour ? Cet autre rythme posé où l’on accepte de ne jamais exposer ses cellules à autre chose que de l’amour, dans un rythme respectueux. Ne plus se presser, ne plus courir, ralentir le rythme. Nous le disons bien souvent, n’est-ce pas ?
S’installer fermement dans cette passion d’être le vivant et changer les relations. Que ce soit avec son corps ou avec ces êtres qui sont chers, changer le regard, changer la relation. Lorsque vous regardez vos parents, vos enfants, votre époux, votre épouse, vos compagnons, regardez-vous la divinité de l’amour ?
C’est cela la beauté de cette époque que l’on dit de transition. Sortir des modes de fonctionnement qui n’amènent qu’au chaos de la demi-mort pour embrasser pleinement le vivant avec passion et avec l’infini de la joie. Car l’infini de la joie est la nature de la création. L’infini de la joie est la nature de chaque cellule. L’infini de la joie est la nature des éléments. L’infini de la joie est la nature de la relation.
Il est vrai, ceux très rares, qui acceptent de prendre pleinement l’invitation et d’y répondre, ont l’impression bien souvent de nager à contre-courant. Et peut-être que les autres autour d’eux choisissent encore les rouages de la demi-mort. Et peu importe, mus par la passion et mus par cette aspiration d’être au service de la divinité de l’amour, ceux-là, quelques rares, acceptent de se démarquer et de retrouver simplement le sens profond de la vie.
C’est cela l’héroïsme. Bien plus héroïque que ces grandes actions séparées ou isolées, avoir la simplicité et l’audace de retrouver la relation juste avec son corps, de retrouver la relation juste avec toutes ses relations. Depuis la joie, avoir la simplicité et l’audace d’être l’incarnation de l’amour qui s’offre pleinement.
L’amour ne s’offre pas dans l’abstraction, mais à travers le concret de chaque relation, relation à son corps, relation à tous ces rôles, parent, enfant, époux, épouse, profession. Se dresser seul, merveilleusement seul, relevant l’invitation d’incarner la beauté d’être humain.
Cela implique, vous le savez, déposer encore et toujours toutes les croyances. Cela implique, vous le savez, déposer encore et toujours tous les jugements. Cela implique avoir une vision claire de son intention et honorer cette intention en la nourrissant par la plénitude de l’attention. Honorer cette intention en la nourrissant de la plénitude de l’attention. Honorer cette intention concrètement. Avoir une vision claire de ce qu’est l’idéal d’un corps vibrant de santé, de bonheur, de plénitude. Avoir cette vision claire, la nourrir de l’attention et être écoute.
Inhérent à cette vision est le mode de relation correspondant, permettant de réaliser cette intention. Être écoute hors des concepts, hors des jugements et hors de ces paroles déraisonnées de la tête qui toujours fait croire qu’elle ne sait pas, que peut-être ceci ou peut-être cela. Le cœur sait. Cela est indépendant de l’information. Cela donne la ligne directrice de comportement, le rythme, le mode de relation. Cela ouvre la porte permettant de recevoir toutes les informations de façon claire.
Ne connaître que la persévérance sur la base de cette vision de l’intention, et ne pas placer cette vision de l’intention dans la course du temps car le temps n’est pas. Maintenant, vous établissez votre vision de votre intention quelle que soit la relation, que la relation soit avec votre corps, avec vos enfants peut-être, ou vos parents, ou votre quotidien, ou votre profession, ou la relation la plus sublime, avec ce grand merveilleux silence qu’est le tout.
Vous établissez la vision claire, et vous ne placez pas la vision dans la ligne du temps. L’intention n’est pas à atteindre dans quelque futur, l’intention est réalisée maintenant. Et cette vision s’imprime dans la structure de la relation, quelle que soit la relation. Comprenez-vous cela ?
Le temps n’est qu’une illusion. Maintenant, depuis la plénitude et cette certitude que Je Suis la joie que Je Suis éternellement, et que cette joie est l’au-delà même de toutes les relations, et que cette joie est inhérente à toutes les relations, et que cette joie est l’éternité, l’inébranlable, l’inchangeable, car elle est la nature de ce grand, magnifique, merveilleux silence, ce que Je Suis.
Depuis cette plénitude de Je Suis la joie que Je Suis que vous animez en plaçant l’attention encore et toujours sur la joie, vous établissez la vision claire de votre intention, et cette intention est réalisée maintenant.
Et peu importent les apparences, car vous avez compris que les apparences ont été forgées par des projections non judicieuses. Vous ne regardez pas l’apparence, vous la percevez, elle vous sert peut-être de marqueur, vous permettant de voir à quel point vous placez votre intention de façon juste. Vous ne doutez pas que l’apparence n’est qu’un mirage.
Vous placez la plénitude de l’attention sur l’intention, maintenant. Vous gardez la vision de la réalisation de cette intention, maintenant, depuis la plénitude de la joie, et vous acceptez toutes les apparences comme des bribes d’échos de quelque réalité forgée par quelque croyance. Vous ne vous battez pas contre les réalités ou contre les croyances. Vous vous donnez le moyen de ramener des apparences ou des soi-disant réalités à leur vrai visage.
Cela est exigeant, il est vrai. Cela demande une intensité de détermination que l’humanité connaît peu. Et c’est bien cela la transition, et c’est bien cela le choix, sortir de l’indolence.
Sortir de l’indolence au niveau de toutes les relations, et remettre en question chaque relation. Quel est le sens profond de cette relation ? Quelle est la nature profonde d’avoir un corps, d’avoir des enfants, d’avoir des parents, de sa profession ? Quel est le sens profond ? La question ne trouve pas sa réponse par la tête. La question trouve sa réponse par l’écoute depuis la plénitude du silence et l’ouverture du cœur. Et vous alignez vos modes de fonctionnement à la réponse.
Le corps est cosmique. Le corps n’est pas une machine qui peut se dérégler. La croyance a peut-être créé une apparence de machine qui pouvait se dérégler. Le corps est cosmique. Le corps est cette conscience qui vibre et qui est nourrie par la plénitude de l’amour. Le corps est cet amour même. Le corps est la conscience infinie, cosmique.
Honorer le corps. Et honorer chaque relation et honorer tous ces rôles, que l’on soit père ou enfant, époux, épouse ou compagnon, quelle que soit la profession, quels que soient les engagements, honorer tous les rôles, depuis cette passion de ramener chaque rôle, chaque relation à la profondeur de sa nature.
Nous l’avons toujours dit, la plénitude est la source, la base et la clef. Quoi que vous fassiez, quoi que vous abordiez, quoi que vous regardiez, faites-le depuis votre propre grandeur. N’acceptez plus les jeux de l’ignorance qui fait croire aux êtres humains qu’ils sont de petits ignorants qui ne savent pas. Riez aux histoires des ignorants et des maîtres manipulateurs qui font croire à l’humanité qu’elle est emprisonnée dans sa propre petitesse. La petitesse n’est pas.
Cela implique un autre regard. Cela implique une grande détermination. Cela implique de ralentir le rythme. Cela implique une ouverture totale, une authenticité infinie, authentique à sa propre grandeur. Qui osera ? Connaissez-vous la passion d’être le vivant ? Connaissez-vous la grâce d’être le vivant ?
N’oubliez pas, la plénitude est la clef, la base et la source. Voyez la beauté. Nous vous disons et vous redisons et vous redisons et vous redisons. Cela permet de casser les vieux modes de programmation et de restructurer la programmation de liberté. Pour laver les croyances, les empreintes, il est bon d’entendre et de réentendre et de réentendre. Il est bon de s’exposer très fréquemment, selon cette illusion de votre temps linéaire, aux dons. Voyez l’enjeu, il s’agit de retrouver le vrai mode de l’humanité.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron