Lisez avec votre cœur.
Vous marcherez sur l’eau, quand l’Amour ne sera plus une idée dans votre esprit, ou un ressenti dans votre âme, mais une force vivante et vibrante que vous aurez magnifiée encore et encore dans votre cœur, et un feu vivant que vous aurez sublimé encore et encore dans votre cœur… Vous marcherez sur l’eau… comme un ermite au cœur raffermi qui marche sur la mer des soucis et des inquiétudes, et qui marche sans plus sombrer dans les soucis et les inquiétudes, mais qui marche comme on marche dans le ciel : porté par la seule force de la paix intérieure… Vous marcherez sur l’eau… comme un enfant qui bondit sans hésitation au-delà de ses moments de frayeur et de chagrin, et qui se libère de toute frayeur et de tout chagrin en un seul battement de cœur… oui, tandis qu’il bondit à la rencontre du grand soleil matinal…
N’ayez aucune crainte et n’ayez aucune impatience… l’Amour n’est pas une chose qui arrivera comme arrivent les saisons ou comme arrivent les moussons… C’est parce que vous attendez encore l’Amour, que votre chemin s’arrête encore au bord de la mer… Vous attendez encore que Dieu souffle dans le sillage de votre main tendue sur les eaux, et vous attendez que la mer s’ouvre et qu’un chemin sec se déploie entre les murailles des eaux… Avez-vous entendu une voix qui vous dit que c’est pour bientôt ? L’Amour lui-même vous parle au-dedans de votre cœur, et il vous rappelle que seule compte votre propre capacité de rayonner l’Amour et de vibrer l’Amour, de crépiter l’Amour et de flamboyer l’Amour… Ce n’est pas la mer qui s’ouvrira pour vous faire un passage, c’est vous qui apprendrez à marcher sur les eaux, comme les Anges marchent dans les airs, le cœur brûlant d’une intensité ardente d’Amour…
Maître Kessani (maître de pratique spirituelle).
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Quand j’étais enfant, je vivais à la campagne sur une ferme. Mon père, pour me faire comprendre comment fonctionne la vie, me faisait observer comment tout dans la nature était ordonné et toute la sagesse vivante, cachée, enchâssée dans chaque règne de la nature.
Quand je lis les textes de Maître Kessani, pour en saisir le sens, il me faut retrouver mon âme d’enfant, la magie des éléments naturels qu’il invoque, la poésie sous-tendue de se qui se dégage du monde des formes, de la vie qui les anime. Et c’est un mouvement de joie spontanée de mon enfance que je retrouve, que je revis, c’est la candeur, l’émerveillement de redécouvrir le regard de mon enfance…
Et ce sentiment d’amour pour mon père qui m’enseignait et pour la nature qu’il m’apprenait à aimer.
Je dis merci à mon père qui n’est plus de ce monde et merci, Maître qui me fait grandir encore…