Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 15-12-15

Intensifiez l’union, l’union au sein de vous-même, l’union au sein de l’infini.
Vous savez les deux plans simultanés, l’au-delà des événements, l’au-delà du temps, l’au-delà de l’espace, et la course des événements, du temps et de l’espace.
Dans cette course, un volet vient de se clore, ouvrant à un plus grand dynamisme au cœur de la joie, à une plus grande simplicité, à une plus grande intensité.
Quelles que soient les phases, que la terre traverse des remous ou que de ces remous naisse l’ouverture, restez inébranlables. Cela est vital.
Cela signifie, dans votre vie personnelle, intensifier l’ancrage. Ralentissez le rythme, tout en gardant le dynamisme ancré dans l’infini silence et hors de courants chaotiques. Cela est d’importance. Gardez l’attention rivée sur cette unicité. N’entrez pas dans les méandres des courses folles.
Tout compte maintenant. Bien sûr les deux plans, rien n’est réel si ce n’est le magnifique silence, l’infini de l’amour. Et pourtant, pour le courant de ce qui peut être cette transition, tout compte, chaque perle d’attention, chaque action, chaque parole, chaque pensée. Gardez l’attention sur la perle d’or au cœur de chaque parole, de chaque pensée, de chaque comportement. Ajustez sans cesse.
Et s’il est vrai que quelquefois la terre semble traversée de quelque remous, gardez l’attention rivée sur le point du milieu. L’infini de la joie est le point du milieu, le point d’équilibre. Gardez l’attention rivée au cœur de chaque regard.
Peut-être que vos éducations, vos attentes ou vos efforts vous ont fait longtemps mettre l’attention sur quelques chimères, quelques objectifs futiles à atteindre ; retrouver la splendeur de l’humain ne passe pas par le futile. Aucune approche, qu’elle soit émotionnelle, psychologique ou même philosophique, ne vient rencontrer la simple réalité de l’humain, seule l’approche de la joie pure et de cet éternel autodépassement qui fait qu’éternellement tout est offert à cette perle d’or, qui fait qu’éternellement tout est ramené en son centre.
Les histoires peuvent être la dérive passée si l’on sait lâcher les amarres. Cela implique s’élever à cet autre mode de fonctionnement, concrètement. L’on ne peut à la fois larguer les amarres et tirer dessus. L’on ne peut à la fois déposer les histoires et les animer. L’on ne peut à la fois rester dans les vestiges d’une société qui se croit basée sur quelque notion psychologique, philosophique, émotionnelle, et honorer la simple beauté de la vie et créer cette simple beauté maintenant pour l’humanité.
Vous l’avez bien senti, l’énergie, une fois de plus pourrait-on dire, est élevée. Gardez l’attention sur le léger de l’élévation. Gardez l’attention sur l’essentiel.
Renforcez vos corps, nourrissez vos corps de joie, de vitalité, de simplicité, de nourriture riche et vivante, de cette nourriture qui aide l’énergie à s’ancrer. L’heure n’est pas à flotter. Nourrissez vos corps pour qu’au sein de vos corps, vos émotions se posent et se déposent dans la réalité des sentiments les plus purs, les plus nobles. Nourrissez vos corps pour qu’au sein de vos corps, l’énergie jaillisse pleine de vitalité. Nourrissez vos corps pour qu’à travers vos corps, les paroles s’expriment pleines de la simple bonté d’être le cœur du cœur. Déposez les habitudes ou les veines aspirations. Nourrissez vos corps pour qu’au sein de vos corps, l’éternelle flamme danse. Nourrissez vos corps pour que vos corps soient ouverts à l’infini du rayonnement. Tout autant, les apparents remous qui semblent traverser la terre invitent à nourrir vos corps pour que s’ancre la stabilité, tout autant, l’infinie ouverture qui traverse la terre implique de nourrir vos corps pour que s’ancre la stabilité.
Gardez la vision la plus haute lorsque vous marchez, quoi que vous fassiez, délaissez toute autre préoccupation ou même occupation pour porter avec tendresse, avec révérence même, la vision la plus haute de la vie humaine, la vision la plus haute de la simple bonté d’être le vivant. De cette bonté, naît la puissance, la créativité, le dynamisme. De cette bonté, naît l’ouverture. De cette bonté, naît la liberté.
Quelles que soient les périodes, et si nous voulons parler en termes de ce temps qui semble passer, se succèdent des périodes de remous et d’ouverture. Dans la chaîne de ce qui semble le temps, quelles que soient les phases de remous ou d’ouverture, restez ancrés.
Si quelques remous ou quelques poids pris par de faux rythmes vous font adhérer à des vents mentaux chaotiques, de vieilles habitudes ou de vieilles accroches, lavez-vous au soleil de la joie, non cette joie qui dépend de quelque attitude, de quelque circonstance, mais de la joie pure et simple d’être le vivant. Ancrez-vous, nourrissez-vous de la densité d’être.
L’on ne peut à la fois s’unir et se distancier. L’on ne peut que s’unir, honorer la perle d’or, la flamme, le vivant. Imprimez l’intention la plus noble au cœur de ce qui a l’apparence d’un collectif humain.

Agnès Bos-masseron