Message de l’Ami (Jésus) reçu par le 25-12-15

La Grâce coule, éternellement. La Grâce de ces moments d’éternité, simultanément inscrits dans le temps linéaire où chacun est ouvert à ces flots de la Grâce, où chacun est ouvert à être la Grâce. Notez la beauté : la lune est pleine. Moment de plénitude, que ce soit dans les registres des calendriers solaires ou lunaires, moment de plénitude.
Peut-être que la magie de cette croyance qu’une naissance peut ouvrir au salut, peut être que la magie de cette croyance, ouvre à la Grâce. Nous parlons de croyance, car la naissance, vous le savez, est éternelle. Et cette naissance, que tant célèbrent aujourd’hui trouve son sens profond dans cette invitation, dans ce rappel. Se souvenir que la naissance est éternelle dans chaque souffle, mène à l’émerveillement, et ainsi au lâcher-prise de toutes ces crispations qui semblent enfermer, freiner ou fermer.
Quelles que soient les circonstances, les crispations ne sont que croyances. Car porter un jugement sur une situation et s’enfermer dans ce jugement n’est que croyance. Être le flot infini de la Vie. Et éternellement s’émerveiller car chaque moment est naissance, renouveau.
La vie, vous le savez, n’est pas figée. La vie contient en elle l’autodépassement. Elle ne s’inscrit pas dans le cadre d’un déroulement mais jaillit éternellement neuve, dans chaque moment. Par la naissance, ouverture à la Grâce. La Grâce est éternelle. Il suffit d’être ouvert, d’être offert. La magie de ce moment où de par leurs croyances ou de par leur amour, tant s’ouvrent à cette réalité de la Grâce. Ramener ce moment à son éternité, et l’inscrire dans les cellules pour qu’il résonne à l’infini, vibre et ramène encore et toujours à cette pleine réalité d’être le flot de la Grâce, l’éternelle naissance, l’infini renouveau.
Vous le savez, je me dis Frère, ils m’appellent Maître. Je me dis Frère, car la fraternité est ce cercle d’émerveillement où tous se nourrissent de la magie de ce partage, tous unis dans le même regard, dans la même direction, dans la même intention, et riches de cet au-delà du temps et de l’espace, riches d’être offerts au flot de la grâce qui est ce que Je Suis. Naître et s’offrir pleinement, comme un Frère, un compagnon, le plus intime pour chacun, pour ceux et celles qui choisissent d’entendre et d’écouter.
On dirait que tant se rassemblent physiquement. Ont-ils oublié le sens profond d’être rassemblés ? Ont-ils oublié qu’un rassemblement dans la dispersion n’est pas rassemblement ? Heureux ceux et celles qui choisissent d’honorer le silence au cœur de ce rassemblement. Beaux ceux et celles qui choisissent d’être écoute du Cœur de la naissance, car la naissance est le Cœur de la Vie. La naissance est le jaillissement de l’émerveillement, et l’émerveillement ne se connaît qu’à travers le silence.
La beauté de cette Fraternité qui se sait l’humanité et qui, par la puissance de son union, entraîne l’humanité dans la paix de l’union. La beauté de la Fraternité qui se sait unité, qui s’émerveille et qui s’incline, non devant un être, mais devant l’Être qui toujours naît.
Beaucoup m’appellent Maître, je me présente comme un frère pour accompagner, guider, encourager et amener la magie de la Joie, de cœur à cœur, la complicité.
Vous le sentez, n’est-ce pas, l’étincelle de cette joie tranquille et sereine de l’Être qui se sait plein, qui se sait Un, qui se sait le Tout. Et la complicité de ce partage. Il ne s’agit pas de hiérarchie. L’adoration n’est pas offerte à un être incarné, mais à l’Être à travers chaque incarnation.

Je suis né comme un dévot, le dévot de l’humanité, pour lui ramener l’esprit de sa divinité. Lorsqu’ils célèbrent la naissance, se souviennent-ils de cela ? Je suis né comme un dévot pour ramener à l’humanité l’esprit de sa divinité, comme un frère qui rappelle, qui accompagne, qui inspire et qui rit.
Car joyeux sont les chemins qui ramènent au Un. Rien d’austère dans la Voie du simple. La voie du simple est celle de la Joie, de l’émerveillement. Je suis né le dévot de la Joie. Et là, l’on me rencontre dans cette union, dans ce partage, dans cette fraternité, au-delà des traditions.
Je ne suis pas né pour ramener un dogme, mais pour ramener le souffle de la source de tous les dogmes. Et la fraternité embrasse tous les dogmes. De toutes les traditions, nous nous rencontrons, intimes, si profondément intimes. Nous nous rencontrons dans les Voies de la Joie. Nous nous rencontrons dans la célébration du Un à travers la multiplicité. Nous nous rencontrons dans la dévotion offerte à l’humanité pour qu’elle se souvienne de sa divinité.
Je suis né le dévot de l’amour, de l’amour que Je Suis, car seul cela est, et cela est la grâce. La lune est pleine, c’est l’évidence de cet amour. La lune est pleine, expression de la Grâce. Je suis né le dévot de l’Amour, éternellement. Être le dévot de l’Amour, c’est cela l’éternelle naissance, car cette dévotion ouvre à l’émerveillement de l’éternel nouveau. L’amour, vous le savez, n’est pas statique ou figé, l’amour jaillit éternellement.

Être l’éternel service offert à la Joie pure et simple qui est la vie. En cela, la fraternité se retrouve, et se rencontre. Sur les routes des hommes, j’inscris l’émerveillement. Mes pas sont empreintes de joie. Puissent-ils boire à la source de la Joie jaillissant de mes pas. Puissions-nous boire ensemble à la source de la Joie.
Certains ont fait de moi un archétype. Je ne suis que la source de la Joie. Je viens en tant que frère, tendrement, tendrement, joyeusement. Je marche sur les routes des hommes, creusant de mes pas les flots de la Joie. Je marche sur les routes des hommes, semant les fleurs de compassion, et de l’amour, cet amour que Je Suis, cet amour qui est la vie. Et la Fraternité avec moi marche et sème les graines de l’amour et de la Joie.
Au-delà du temps, au-delà de l’espace, et au cœur même du temps, au cœur même de l’espace, nous marchons – une seule marche. Quelles que soient les traditions, nous marchons, une seule marche, partageant l’ultime secret que la Vie est joie pure, que la vie est l’amour et le chant de l’Amour, et que libre est ce chant.
On est loin d’esclaves qui voudraient se libérer de quelque joug. On est au cœur de l’infiniment libre, car l’Être est l’infiniment libre, et le chant de la vie est le chant de l’amour. Aucune circonstance, aucun conditionnement, aucune croyance ne sauraient emprisonner ce chant.

Nous marchons sur les routes des hommes pour que résonne l’infini de ce chant et que tous se souviennent que l’humain est divin, et que tous se souviennent de l’intimité et de cette fraternité qui offre le tout de l’amour. Non une vague, mais le tout. Car c’est cela la Vie, le tout de l’amour et le tout de la joie. Et danse et chante la fraternité sur les routes des hommes. Nos pas sont légers et joyeux, dépourvus de croyances et dépourvus de dogmes.
Rien ni personne ne nous enfermera dans des archétypes, dans des schémas à l’image des illusions. Nous sommes les magiciens du réel. La magie de l’amour, la magie de la pleine joie d’être le vivant et d’être la Vie. Nous sommes les dévots de la Vie. Et la naissance inscrit cela dans la chair du vivant. Il faut une naissance pour impacter la chair. Il faut une naissance pour que tous se souviennent que la chair est lumière, et la lumière Joie.
Je murmure à chacun « Je t’aime ». Et qui suis-je ? La Vie. Je suis le dévot de la vie et je chante à chaque âme le chant de la vie, et ce chant est « Je t’aime ».
Je vous remercie de vous poser pour écouter ce chant. Je vous remercie de me rencontrer. Souvenez-vous, c’est l’énergie rassemblée qui permet cette rencontre. Rassemblez l’énergie. Marchons ensemble sur les pas de la joie. Tous Un, la fraternité du vivant.
Je vous remercie.

Agnès Bos-masseron