Message de Douce Mère reçu par Agnès Bos-Masseron le 26-2-16

Om Namo Bhagavate Narayana. Le chant des cellules, chant de dévotion. La Douce Mère exulte. Ramener ses cellules au chant de dévotion. Ramener son incarnation à cet ultime lâcher-prise qu’est l’ouverture.
Si l’on veut parler en termes de l’histoire linéaire, l’incarnation de la Douce Mère a préparé cette actualisation de cet autre paradigme inscrit dans les cellules.
Le rêve commun, la passion commune, ne pouvait alors qu’être un idéal vers lequel on tend. Le collectif de la conscience humaine, dans ce qui semble le passé linéaire, n’a mené qu’à cela. Le collectif de la conscience humaine dans ce qu’est ce présent de maintenant, ouvre la possibilité d’une autre réalité. La Douce Mère exulte.
Encore faut-il avoir l’audace de s’offrir pleinement à cette possibilité. Encore faut-il avoir l’audace de tout donner inconditionnellement. Dans ce qui semble le passé linéaire, cette incarnation de Douce Mère, l’impératif était déjà de se donner pleinement. Le laboratoire de la conscience impliquait cela.
On ne pouvait s’approcher de ce laboratoire tout en continuant des voies de tiédeur. Certains qui ont cru pouvoir le faire, ne se sont jamais approchés. Maintenant la possibilité concrète de transmutation cellulaire, non seulement l’abstrait de la conscience mais la transmutation cellulaire. Cela implique un don total, une offrande totale. S’offrir à sa propre perfection, n’est-ce pas cela l’incarnation ? La Douce Mère exulte.
Reconnaître le chant dans la structure des cellules, reconnaître la dévotion dans la structure de la matière, le son alors est nectar, une autre physiologie, un autre paradigme.
Maintenant la porte s’ouvre. Avoir l’audace de l’ouvrir pleinement et de franchir le seuil. Avoir l’audace de tout poser. On ne peut garder à la fois l’ancien paradigme et le nouveau. On doit trancher avec le fil d’amour, de discernement, de discrimination, trancher encore et toujours pour quitter les voies anciennes et s’ouvrir au nouveau.
Cela implique dévotion. Le chant offert à Narayana, le suprême Seigneur, est la structure des cellules. Cela en soi est merveille.
Considérer la structure de son corps, des millions ou milliards de cellules. Vénérer le Vénérable au cœur des cellules. Et de par la nature des cellules, voyez cet autre paradigme. L’on est si loin d’un corps que l’on connaît à peine. Dans le nouveau paradigme, le corps est chant de dévotion et Narayana se laisse connaître. Au sein même de la nature des cellules, être écoute. Un autre paradigme où le son est nectar, car tout est dévotion. La matière alors chante, la matière alors exulte, et la structure matérielle est nectar. Le sang est nectar, d’or est le sang. C’est cela le concret de la structure humaine, si l’on veut bien tout offrir, si l’on veut bien franchir le seuil.
La Douce Mère s’approchait de l’intense. On ne peut s’approcher de l’intense qu’avec ferveur et dévotion, avec passion même. Intense est le feu de l’amour. L’intense est l’éternel, l’infini. L’intense est l’absolu. On ne peut s’approcher de l’intense qu’avec ferveur et dévotion, mu par cet enthousiasme et cet émerveillement qu’est l’incarnation, qu’est la vie, bien loin des attachements à ces petitesses qui n’ont ni queue ni tête et qui épaississent la structure physique.
Loin de la stagnation, l’offrande à l’intense dans chaque moment d’infini dynamisme de la quête, tout en sachant que la quête n’est pas recherche et que la quête est l’éveil et l’éternelle découverte de cet être qui se reconnaît dans sa propre perfection, touchant sa nature d’absolu, touchant sans jamais atteindre, sans jamais enfermer.
La Douce Mère exulte. L’ouverture, tout offrir à cette réalité que les cellules sont chant de dévotion, non depuis l’abstrait d’une conscience ou d’un rêve mental, mais depuis le concret d’une relation de dévotion au cœur de la structure corporelle.
On ne peut rester sur l’ancienne berge et être hommage à la nouvelle.
Le laboratoire de la conscience, l’on savait que les émotions, les pensées, les paroles étaient empreintes ou s’imprimaient dans la fluidité de la structure physique. On savait l’absolue nécessité, pourrait-on dire – invitation peut-être – à ne faire aucun compromis. Rester sur le fil d’équilibre. L’on savait la passion de cet autodépassement où rien n’est impossible.
Ramener sa physiologie à l’infinie fluidité d’un chant de dévotion, à l’infinie légèreté. Om Namo Bhagavate Narayana, le chant des cellules. Ramener le corps à son éternité, chant de dévotion.

Agnès Bos-masseron