Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 26-2-16

Retrouver cette liberté d’être la plénitude et d’imprimer dans toutes les avenues de son incarnation que seule est la plénitude.
Vous demandez la raison du devoir, et celle qui nous sert de porte-parole l’a dit, il n’y en a aucune. Le devoir n’est qu’une croyance forgée par le mental, l’ego, les émotions, une croyance forgée par cet archétype de l’humain qui n’a rien à voir avec l’être humain. Il est un archétype qui se croit robot ou esclave de quelque devoir, de quelque histoire, de quelque limite, de quelque poids. Il est l’être humain dans son innocente splendeur qui est l’incarnation de la pleine liberté d’être la plénitude.
Cet être est mû par un sens profond de son unicité. Le sens profond de son unicité lui donne une direction d’action, d’incarnation, une fonction peut-être, dans la légèreté de la plénitude et en harmonie parfaite avec la totalité de la vie, la totalité de son plan d’incarnation. La fonction, l’invitation, l’unicité ne sont que le déploiement naturel du plein et du joyeux.
Le devoir n’est que croyance figée. L’archétype s’est cristallisé et s’est forgé. Avec l’archétype, les croyances se sont durcies et transmises comme un faux savoir. L’héritage de l’humanité ne s’inscrit pas dans la ligne du devoir, mais de la joyeuse liberté.
Nous vous avons donné les clefs, et nous vous rappelons l’invitation. Dans chaque moment de maintenant, avec la pleine vigilance et la pleine joie d’êtres qui se savent l’infinie liberté, apprenez à discerner. Vos actes sont-ils des actes d’individus libres mus par leur motivation profonde et intérieure ? Ou sont-ils des empreintes d’un collectif, d’un archétype de croyances stériles ?
L’on croit se démarquer de ce système de croyance. Jusqu’où amenez-vous ce fait de se démarquer ? Avec quelle passion, avec quel enthousiasme, avec quelle joie profonde recréez-vous le vrai visage de l’être humain ?
C’est bien là ce nouveau paradigme, n’est-ce pas ? Passer d’un archétype stérile, enfermé par un système de croyances qui se sont solidifiées par toute une série d’actes, toute une série de systèmes de pensées et de paroles qui ont l’air insignifiants et qui pourtant rythment les journées du martellement de ces croyances, et apprendre à vivre libre et à exprimer en conscience dans chaque mouvement, dans chaque parole, dans chaque pensée, dans chaque intention, la pleine joie de la vie, et traduire cette pleine joie par la plénitude de l’expression de son unicité dans tous les domaines.
Nous vous avons redonné les modes de l’incarnation. Nous vous avons donné ce qu’est la ligne conductrice dans les civilisations d’harmonie. A vous d’apprendre à ne négliger aucun aspect de cette ligne conductrice. Car pour que l’être humain se déploie pleinement, chaque aspect doit se déployer également. L’harmonie est l’équilibre. Si son action ou son attention n’est portée que sur un domaine de déploiement, négligeant les autres domaines, l’harmonie n’est pas respectée. C’est pour cela que dans la ligne conductrice de chaque journée dans les civilisations d’harmonie, chaque aspect est déployé. Ne négligez aucun de ces aspects.
N’oubliez-pas, la plénitude est la base. La plénitude est cette évidence qui transparaît, rayonne et resplendit lorsque tous les voiles des fausses chimères sont écartés. La joyeuse vigilance, la joyeuse exigence est d’écarter tous les voiles. Ne s’identifier qu’à la réalité de la splendeur de l’être humain à tous les niveaux, que ce soit au niveau de la structure corporelle, au niveau de celle mentale, celle des sentiments et même celle de cet ego qui peut être la pleine transparence du sens vibrant de Je. Je, l’unicité de l’Être, transparence de l’ego.
Laisser tomber les carapaces et les œillères. Elles tombent naturellement lorsque toute l’attention est offerte au plein du plein. Elles tombent naturellement lorsque l’attention est tout offerte à cette joyeuse exigence de l’autodépassement. Ne jamais s’arrêter. Ne pas tergiverser. Ne jamais choisir la voie du tiède. La voie du tiède n’appartient pas à l’incarnation.
Nous vous remercions et nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron