Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 8-4-16

S’il est vrai que l’humanité s’ouvre, à un certain niveau, immense est le fossé qui sépare un certain visage de l’humanité de son visage de perfection, et immense la puissance de ceux qui choisissent d’entraîner le collectif de l’humanité.
L’humanité le sait, il n’y a plus le choix. L’on ne peut tergiverser et l’on ne peut attendre. Ceux et celles qui croient qu’il suffit d’attendre et qu’un jour peut-être viendra une fraternité des étoiles ou de la terre profonde qui les entraînera… Personne n’entraînera personne si ce n’est la splendeur de l’être qui s’éveille à sa propre puissance.
Ceux et celles qui attendent créent un univers d’attente illusoire, mais seule est l’illusion, n’est-ce pas, car seule est l’évidence de perfection. Dans le jeu de cette illusion, il n’y a plus le choix, car les choix entraînent des conséquences. Chacun le sait, n’est-ce pas ? Des conséquences pour la planète, des conséquences pour les corps, des conséquences pour l’atmosphère, des conséquences pour l’harmonie.
Ils croient donner la faute à certains groupes, extrémistes peut-être, qui jouent avec les bombes. Voudraient-ils bien devenir conscients des détonations qu’ils mettent dans l’atmosphère à travers chaque pensée de dysharmonie, chaque pensée de discorde et même le laxisme, et même l’attente ? Voudraient-ils bien comprendre que la vie humaine n’est pas vie d’attente ou de laxisme mais de puissance, de beauté et de sérénité, cette sérénité qui est la conséquence du choix conscient de dire oui à sa propre puissance.
Cela est choix de chaque seconde, de chaque moment, et cela implique une autre intensité de puissance, de positionnement et de présence.
Il est vrai, nous ramenons les dons, les techniques et les technologies. Il est vrai, il est beau que chacun accepte de s’ouvrir aux dons, quels qu’ils soient. Le plus important reste l’attitude intérieure. Le plus important reste cette vitalité, cette attention, cette synergie créée par l’intention incarnée d’être le oui vivant, oui à sa propre puissance et oui aux dons.
La terre s’ouvre, il est vrai, et simultanément les crispations se resserrent. La terre s’ouvre, il est vrai, et simultanément pour certains, l’énergie se referme sur leur propre choix. Ils diront peut-être ne pas savoir ou ne pas comprendre, il suffit pourtant d’accepter d’être le oui vivant, d’apprendre et de persévérer. Ils ont oublié la beauté de la persévérance. Ils ont oublié la beauté de la joie vitale. Ils ont oublié la beauté de l’autodépassement. Ils ont oublié les règles du jeu.
Dans le jeu tridimensionnel, le progrès est pas à pas. Chaque pas est victoire, et chaque victoire ouvre sur une autre victoire depuis l’infini de la joie, car l’attention n’est que tournée vers la joie de la victoire. Maintenant qu’ils sont confrontés aux détonations de leurs propres formes-pensées, arrêteront-ils de mettre la responsabilité sur le dos de ceux qui ne sont que les instruments, par leur propre faiblesse ? Choisiront-ils d’être les instruments de la puissance, ou ceux de la faiblesse ?
Il est vrai, nous ramenons les dons, bien au-delà de ce qui est perçu peut-être. Heureux ceux et celles qui ont l’ouverture naturelle de s’intéresser à chaque forme de don, à chaque forme d’ouverture, par passion et par dévotion pour l’humain, pour la vie et pour la terre, cette Mère tendresse, cette Mère lumière, cette Mère générosité, planète de pure beauté.
Nous ramenons les technologies. Et de même que certains sont instruments de la faiblesse du collectif, d’autres sont instruments pour ramener les dons. D’autres sont instruments de par leur capacité, de par leur connaissance, de par leur passion. Les dons ne sont plus qu’intérieurs, car là est la merveille.
Vous le savez, n’est-ce pas, la matière s’unit à la conscience, la conscience d’aller rencontrer la matière. Et maintenant, la matière s’unit, et s’ouvrent des niveaux les plus fins, et s’ouvrent des technologies permettant d’utiliser l’énergie de ces niveaux les plus fins pour nettoyer la terre et nettoyer les corps, pour ramener la vie à une autre intention de vitalité, à une autre intensité.
Belle la transition. L’heure, vous le savez, est au déploiement de l’éveil. L’on ne peut somnoler. L’incarnation, vous le savez, n’a que faire d’indolence. La fatigue n’appartient pas à la constitution de l’être humain.
Ainsi, s’ouvrent concrètement, même au sein de ce qui semble le tridimensionnel, des possibilités offertes par le multidimensionnel. Ainsi le temps s’écrase dans le simultané, ainsi l’espace s’efface dans l’infini. Ainsi concrètement jaillit un autre mode de fonctionnement, celui de l’être humain simplement, celui du vivant.
Nous ne ramenons que les constituants des civilisations d’harmonie. Nous ne ramenons que les connaissances que les sagesses éternelles. L’humanité semble être allée à l’autre bout du pendule. Nous ramenons la voie du juste milieu.
Ceux qui disent qu’il n’est besoin ni des technologies ni des techniques n’ont qu’à, par la simple force de leur intention maintenant, nettoyer la totalité du globe. Ceux qui disent que seule suffit l’attention offerte à l’Être peuvent comprendre que cette attention à travers l’incarnation s’exprime de façon concrète et tangible par une action, un choix et un lâcher-prise, lâcher-prise des vieux modes de fonctionnement, lâcher-prise des vieux modes d’énergie même, lâcher-prise des vieux modes de relation, de comportement, lâcher-prise des vieux modes de parole même. Accepter d’être l’instrument de l’harmonie implique des choix conscients et impliqués.

Agnès Bos-masseron