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QUAND LA FINANCE APPORTE LE SOURIRE AUX LÈVRES

Festival Comique de la Finance
7’33’’
15 avril 2016

Descriptif par Delta de la Lyre
Il y a une semaine, certains responsables de banques et d’autorités financières se sont réunis rue Lafayette afin de faire le point sur les règlementations, normes, déontologie.

Descriptif de Tele Bocal
Le gratin de la finance organise un festival humoristique très alléchant à la Fédération bancaire française (FBF). Cette matinée intitulée « Ethique ou Conduct : pour une culture de la responsabilité », sera conclue par Frédéric Oudéa, DG de Société générale. En ces temps moroses l’initiative est salutaire, mais les tarifs d’entrée sont prohibitifs : 600 € par spectateur !

Source vidéo – Tele Bocal

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LES PANAMA PAPERS SONT UN MOYEN DE CHANTAGE IDÉAL

Le proverbe dit : « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt ».
Dans l’affaire de Panama Papers, ce n’est ni le doigt, ni la lune qu’il faut regarder, mais le sage lui-même, et tâcher de savoir pourquoi il désigne la lune. Quand un pourri nous désigne en vindicte un monde pourri et qu’il s’en exclut, il y a anguille sous roche. Le seul fait qu’il n’y ait aucune personnalité étatsunienne dans la liste panaméenne est suspect en soi.

Quiconque a déjà fourré son nez dans le monde des sociétés offshores sait à quel point ce monde est opaque et les fuites difficiles, surtout de manière aussi limpide. Qu’il y ait eu fuite ou pas, il est certain que ce qui apparaît dans les médias résulte d’une deuxième « fuite », bien contrôlée celle-là, à partir de matériaux dont disposaient les instigateurs de l’opération médiatique.

Pour pouvoir poursuivre les coupables, des dirigeants européens commencent à réclamer, naïvement, des preuves. Il n’y en aura pas, car c’est juste une opération destinée à être médiatisée. Il n’y aura pas de preuves non plus, parce que les premiers qui seraient touchés sont les plus grands cabinets de Londres, New York, Paris, Bruxelles, Luxembourg, etc. Ce sont ces cabinets qui créent et administrent, pour leurs clients, les comptes à Gibraltar, Malte, les îles Anglo-Normandes, les Caraïbes et autres paradis fiscaux, et ils ne travaillent pas à l’insu des grands services de renseignement. Cela expliquerait même comment les documents sont entrés entre les mains du « Consortium international des journalistes d’investigation » dont vous verrez le vrai visage dans le corps de l’article ci-dessous.

Source introduction ci-dessus – RI – Réseau International.net

Une vraie fuite de données d’un cabinet d’avocats au Panama serait très intéressante. Beaucoup de gens riches et/ou des politiciens cachent de l’argent dans les sociétés fictives que ces firmes panaméennes fournissent. Mais les « fuites
» actuelles de données, diffusées, à grand renfort de publicité, par plusieurs empires de presse qui soutiennent l’OTAN et par une « Organisation non gouvernementale « financée par le gouvernement américain, ont simplement pour but inavouable de salir des personnalités que l’empire américain n’aime pas. Elles offrent aussi une belle opportunité d’en faire chanter d’autres en promettant de ne pas publier des informations en échange d’une faveur puis d’une autre.

Il y a déjà 16 mois, Ken Silverstein a publié un reportage sur Vice.com à propos de Mossak Fonseca, un gros fournisseur véreux de sociétés fictives du Panama. (L’Intercept de Pierre Omidyar, pour lequel Silverstein travaillait alors, avait refusé de publier le reportage.) Yves Smith a publié plusieurs longs articles sur le business du blanchiment d’argent de Mossak Fonseca. Silverstein a également redit une chose bien connue, à savoir que Rami Makhlouf, un riche cousin du président syrien Assad, avait de l’argent caché dans des sociétés fictives de Mossak Fonseca. Il a écrit :

Pour pouvoir fonctionner, les sociétés fictives comme Drex ont besoin d’un agent agréé, parfois un homme de loi, qui dépose les documents d’enregistrement nécessaires et dont le bureau sert habituellement d’adresse à la société fictive. Cela crée un intermédiaire entre la société fictive et son propriétaire, surtout si l’entreprise fictive est enregistrée dans un paradis fiscal où l’information sur la propriété est protégée par un mur impénétrable de lois et de règlements. Dans le cas de Makhlouf – et, comme je l’ai découvert, dans le cas aussi d’hommes d’affaires véreux et de gangsters du monde entier – l’organisation internationale qui a permis d’enregistrer sa compagnie fictive et de la protéger contre la surveillance internationale était un cabinet d’avocats appelé Mossack Fonseca, qui a fait office d’agent agréé de Drex du 4 juillet 2000 à la fin de 2011.

L’année dernière, quelqu’un a fourni des tonnes de données de Mossak Fonseca à un journal allemand, le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien munichois est politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN. Il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation et d’autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l’Establishment.

Le Sueddeutsche affirme que les données « fuitées » concernent quelques 214 000 sociétés fictives et 14 000 clients de Mossak Fonseca. Il y a sûrement beaucoup de boue cachée là-dedans. Combien de sénateurs des Etats-Unis sont impliqués dans ces sociétés ? Quels politiciens de l’Union Européenne ? Quelles sont les grandes banques de Wall Street et les fonds spéculatifs qui se cachent au Panama ? Oh pardon. Le Sueddeutsche et ses partenaires ne répondront pas à ces questions. Voici comment ils « analysent » les données :

Les journalistes ont réuni des listes des politiciens importants, de criminels internationaux, d’athlètes professionnels bien connus, etc. Le traitement numérique a permis de rechercher ensuite si des noms de ces listes figuraient dans les fuites. La liste « scandale des dons au parti » contenait 130 noms, et la liste des sanctions de l’ONU plus de 600. En quelques minutes, le puissant algorithme de recherche a comparé les listes avec les 11,5 millions de documents.

Pour chaque nom trouvé, un processus de recherche détaillé a été lancé au moyen des questions suivantes : quel est le rôle de cette personne dans le réseau des entreprises ? D’où vient l’argent ? Où va-t-il ? La structure est-elle légale ?

En d’autres termes, le Sueddeutsche a pris des listes de criminels célèbres, de personnalités et d’organisations connues que les Etasuniens n’aiment pas et a vérifié s’ils étaient dans les données « fuitées ». Les résultats obtenus ont ensuite été évalués. Comme résultat, il y a l’éternel retour annuel de la campagne de diffamation contre le président russe Vladimir Poutine, qui n’est pas même mentionné dans les données de Mossak Fonseca, des accusations contre diverses personnes de la fédération de football de la FIFA, fort détestée des États-Unis, et la mention de quelques autres mécréants de moindre importance.

Il n’y a rien sur aucun Etasunien, rien du tout, ni sur aucun politicien important de l’OTAN. La « victime » le plus politique est bizarrement, à ce jour, le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, qui, possédait avec sa femme, une des sociétés fictives. Il n’y a aucune preuve que la propriété ou que l’argent détenu par cette société soient illégaux. Alors, que faut-il déduire de tout ceci ?

Comme l’écrit l’ancien ambassadeur britannique, Craig Murray, pour comprendre le sens (s’il y en a un) de tout ça, il faut se pencher sur ce qui est caché par les organisations qui gèrent la « fuite » :

Le filtrage des informations de Mossack Fonseca par les médias est le reflet direct de l’agenda gouvernemental occidental. Bien qu’ils soient leurs principaux clients. aucune grande société occidentale, aucun milliardaire occidental n’est mentionné parmi ceux qui ont utilisé les services de Mossack Fonseca, Et le Guardian se dépêche de les rassurer en disant que « la plus grande partie des informations fuitées ne sera pas divulguée ».

A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l’oiseau, de « Consortium international des journalistes d’investigation ». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l’intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :

La fondation Ford

La fondation Carnegie

La fondation de la famille Rockefeller

La Fondation W K Kellogg

La Fondation pour une société ouverte (George Soros)

Le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID.

La « fuite » consiste en un ensemble de données sélectionnées par des organisations amies des Etats-Unis à partir d’une base de données, probablement obtenue par les services secrets américains, qui contient sans aucun doute beaucoup d’informations fort compromettantes sur des personnes et des organisations « occidentales ».

La publication d’informations triées sur le volet à partir des données « fuitées » a deux objectifs :

Elle salit divers « ennemis de l’empire », même si c’est seulement par personne interposée comme les présidents Poutine et Assad.

Elle prévient d’autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n’ont pas encore été révélés, que les Etats-Unis ou leurs « partenaires médiatiques » peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C’est donc un moyen de chantage idéal.

La « fuite » des « Panama Papers » a été orchestrée par une petite coterie pour incriminer quelques personnes et quelques organisations qui ne plaisent pas aux Etats-Unis. Cela permet aussi de montrer les « instruments de torture » dont ils disposent aux personnes qui ont fait affaires avec Mossak Fonseca, mais dont les noms n’ont pas (encore) été publiés. Ces personnalités sont maintenant entre les mains de ceux qui contrôlent la base de données. Elles devront faire ce qu’on leur dit, sinon…

Auteur – Moon of Alabama – 4 avril 2016

Traduction française – Dominique Muselet – 5 avril 2016

Source – Comité Valmy.org

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« PANAMA PEPERS » – QUI EST-CE QUI A ORGANISÉ LA FUITE ?

C’est le plus grand scandale d’évasion fiscale jamais révélé : 11,5 millions de fichiers secrets, 214.000 sociétés offshore réparties dans 21 paradis fiscaux, 14.000 banques et intermédiaires, des milliers de clients bénéficiaires : milliardaires, sportifs, artistes, ministres, chefs d’Etat – dont certains en activité – mais aussi des anonymes…

Toutefois, comme le remarque le site ZeroHedge, pas un seul patronyme américain de premier plan, alors que le nom de Poutine (à travers certains membres de son entourage) est cité tout en haut de la liste des personnalités publiée par les médias occidentaux, suivi de près par le président chinois Xi Jinping et l’ancien président du Brésil Lula…

Et quand on s’intéresse de plus près à l’ICIJ, le « Consortium International de Journalistes d’Investigation » qui a coordonné le travail d’analyse des fichiers, on s’aperçoit que parmi ses « funding supporters » figurent l’Open Society de George Soros et l’USAID, deux de ces organisations qu’on retrouve derrière chaque “révolution de couleur parrainée par l’Empire… OD

« And then, at the bottom of the Panama Papers disclosure site we again find Open Society which, as everyone knows, is another name for George Soros ».

(Source Zero Hedge accessible ici)

Addendum
L’identité du lanceur d’alerte qui a contacté le Süddeutsche Zeitung pour lui proposer l’énorme lot de données à l’origine du scandale est inconnue : « nous respectons le secret des sources », a dit Jérôme Fenoglio du journal Le Monde, qui avoue ne pas savoir de qui il s’agit

(Rappels :
[Rappel historique] Les Etats-Unis à la conquête de l’Est
« The new Switzerland » : Les Etats-Unis, plus grand paradis fiscal au monde)

Et pour le plaisir :

Nicolas Sarkozy : « Il n’y a plus de paradis fiscaux ! » (2009)
1’21 »

(Source vidéo – Philyou2)

Auteur – Olivier Demeulenaere – 4 avril 2016

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QUAND UN MINISTÈRE FAIT ÉCHOUER RÉTROACTIVEMENT LA LOI SUR LA TRANSPARENCE FISCALE ALORS QUE L’ASSEMBLÉ NATIONALE LA VOTA

Dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre 2015 alors que les attentats de Paris survenus un mois plus tôt écrasent tout le reste de l’information dans les grands médiats nationaux français l’Assemblée Nationale est tout juste sur le point de voter le projet de loi contre l’évasion fiscale qui fait que tout le monde paye plus d’impôts qu’il ne le faudrait parce que des multinationales ne payent pas l’intégralité de leur impôt grâce à un parcours juridique dont le triangle (maçonique – rire – ah ah) à utiliser est constitué par
► l’Irlande
► le Luxembourg
► les Pays-Bas

Que ce soit ce triangle qui soit adopté ou d’autres parcours, voici quelques coupables :

→ la chaîne des restaurants américains Mac Donald
→ la très grande banque systémique française BNP Paribas
→ le géant mondial américain de l’informatique Google
→ le suédois spécialiste des meubles Ikea
→ le commerce électronique par l’américain Amazon
→ …

… d’ailleurs les députés la votent, la France devient leader de la transparence fiscale, quelle réussite ! ! !

Mais tout d’un coup un coup de téléphone en provenance du ministère de l’économie et des finances fait interrompre la séance durant à peu près trois quart d’heur, alors que légalement cela aurait dû ne s’étendre que pendant dix minutes, un temps nécessaire à convertir les députés « pour » en « non » ainsi qu’à donner le temps à certains de ceux absents jusqu’à présent pour venir s’acheminer vers l’Assemblé Nationale pour voter « non ».

Vers 1h30 du matin, les députés votent à nouveau mais cette fois c’est pour que la France renonce à contrer l’optimisation – évasion fiscale !

Le prétexte qui sera communiqué affirme que l’Etat attend que ce soit une directive européenne qui soit créée car si le Parlement avait voté cette mesure alors tout le pays serait en défaut concurrentiel par rapport aux autres pays.

Auteur – Delta de la Lyre – 24 avril 2016

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LE GRAND ORAL – LES PANAMA PAPERS VUS PAR PIERRE JOVANOVIC

27’20 »
15 avril 2016
Présenté par Jean-Jacques Seymour

Source – OM5 TV, Outre-Mer 5 Télévision

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DERNIERES MINUTES

Lors des affaires qui défrayèrent la chronique dans les années 90 en France, ont aurait pu croire que la juge d’instruction au pôle financier Eva Joly (magistrate franco-norvégienne, devenue depuis députée européenne) exerçait pour le bien. Oui elle travaillait pour le bien, mais c’était sans compter l’apport d’informations que lui fournit la CIA et qui en définitive défavorisait la France ! Ceci fut suspecté par celles et ceux voyant plus loin que le bout de leur nez (voir l’exposé d’Hubert Marty et les incroyables et croustillantes révélations de Christine Deviers-Joncourt en personne le 20 janvier 2016 invités par Tépa sur Méta TV cliquer ici).

Et l’on pourrait sincèrement se demander si Eva Joly savait et sait qu’elle est manipulée consciemment ou inconsciemment par les américains ? ».

La réponse trouve enfin en ce jour sa vraie direction.

En effet, sur le site de pétitions Change.org cette dame a lancé dans le courant de ce mois d’avril 2016 une pétition nommée « Panama Papers : En Finir Avec Le Secret, Sanctionnons les Banques ! (le lien est ici) ayant recueillie, si les chiffres sont bons, déjà un demi million de signatures.)

IL NE FAIT PLUS AUCUN DOUTE A COMPTER DE CE MOIS D’AVRIL 2016 QU’ EVA JOLY TRAVAILLE POUR L’OLIGARCHIE ETASUNIENNE…
Puisque les Panama Papers ont été organisés par les étasuniens afin de discréditer les « ennemis de l’empire » tout en favorisant les investissements (court terme) et les placements (moyen et long terme) financiers vers et dans les 3 paradis fiscaux des Etats-Unis d’Amérique, dont le Delaware, étant évidemment donné qu’aucun étasunien ni entreprise étasunienne n’apparaissent dans ce scandale monté de toute pièces et pour éventuellement soutenir le dollar américain.

Avant toute action, que les étasuniens balayent déjà l’intérieur de leurs maisons, ensuite on voit.

Auteur – Delta de la Lyre – 24 avril 2016

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Photos :

– Par Carlo AllegriReuters
Assemblé Nationale, France, Paris

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Dessins :

Vice.com
Comité Valmy.org

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Article connexe

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Source présent article – Delta de la Lyre

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