Message de Babaji reçu par Agnès Bos-Masseron le 9-5-17

Alors que s’approche la pleine lune de l’union, que choisit chaque être ? La voie de l’union ou celle de la dissension ? Que choisit chaque être ? Le choix se concrétise par ce sur quoi l’on met l’attention. Alors que s’approche la pleine lune de l’union, où va l’attention ? Sur l’union ou la dissension ?
Vous le savez, il est plusieurs plans concrétisés par le niveau de l’attention. Ceux qui mettent l’attention sur la dissension, même au nom du soi-disant amour du vrai, s’unissent au plan correspondant à la dissension. Ceux qui ne mettent l’attention que sur l’union, par choix conscient, par dévotion, s’unissent au plan caractérisé par l’union.
Comprenez-le, il est un point de vue, il est un regard qui ne voit que le un. Le regard est le reflet de l’attention, le reflet de l’énergie. Et le regard est nourri par l’objet sur lequel nous mettons l’attention.
Alors que s’approche la pleine lune de l’union, cette célébration de l’union de l’attention de toutes les traditions, cette célébration de l’inspiration, de la paix éternelle et véritable, mettre son attention sur la dissension, même au nom de la paix, crée la dissension.
Quand l’humanité comprendra-t-elle que l’attention donne vie ? Quand l’humanité choisira-t-elle de ne regarder que le simple, le beau et le bon, au cœur de toute apparence ? Les agitateurs mènent bien des histoires de dissension, même au nom de la vérité, la seule vérité est le un. La seule vérité est ce regard qui transcende tous les points de vue. La seule vérité est l’essence divine de toute expression de création. Quand l’humanité voudra-t-elle faire le choix de ce seul regard posé sur l’essence divine au cœur de toute expression de création ?
Certains croient se sortir ainsi du réel. Loin de là, ainsi l’on s’installe dans le seul réel.
A l’approche de cette pleine lune, célébration de l’union, être le cœur de l’union, par l’attention tout offerte à chaque expression de création, à chaque événement même, depuis le cœur de l’union. Le cœur de l’union ne peut voir que l’union. Le cœur de l’union ne peut voir que le beau, le simple, le vrai.
A l’approche de la pleine lune, célébration de l’union, il est dit que les frères marchent, protecteurs de l’humanité, gardiens de la paix, le regard rivé sur le cœur de l’essence au sein de chaque expression de création. Maintenir ce regard est le plus beau don que l’on puisse offrir à la création. Maintenir le regard ainsi rivé sur le cœur de l’essence est le plus puissant foyer de transformation.
Ceux qui s’accrochent à la dissension pourraient comprendre que la dissension sème des graines de dissension. Il est des histoires racontées, et l’on croit que c’est vrai. Et cela est bien vrai sur le plan correspondant à l’énergie des histoires. Mais que choisit l’humanité ? De retrouver l’esprit pur de la création ? L’union est l’esprit pur de la création. Et ce regard sur l’union s’offre non seulement aux événements mais aussi aux structures, aux diverses structures de son individualisation, de son incarnation, incluant leur structure corporelle ainsi ramenée à la flamme éternelle, le un.
Vous le savez, il suffirait d’une intensité juste d’attention pour que le corps s’embrase et révèle la simultanéité de sa perfection maintenant. Vous le savez, le devenir n’est pas, et l’apparence n’est que la résultante de l’attention. Cela devrait être votre révélation. Sur quoi mettez-vous l’attention ?
Il n’est pas de plus beau don que de révéler à la création sa propre perfection. Alors que tant s’appliquent à dévoiler l’imperfection, ignorant qu’en faisant de la sorte ils ne font qu’intensifier l’apparence d’imperfection. Il n’est pas de plus beau don que d’offrir à la création le reflet de sa propre perfection. La dévotion la plus intense est de garder son regard rivé sur le un, le cœur de l’essence, le cœur du un, l’indicible beauté de l’intention primordiale à chaque être.
Comprenez la puissance d’un collectif qui ainsi offrirait son attention au cœur du un. Comprenant le domaine de la relation de chaque être avec sa structure corporelle, quelle intensité de dévotion permet de regarder avec continuité l’essence de perfection de la structure corporelle ?
Retrouver l’évidence que la nature de la structure corporelle est pure lumière et donc indestructible, impérissable, jaillissement éternel de l’infinie vitalité. C’est cela l’éternelle jeunesse. Cela ne s’inscrit pas dans une courbe de devenir mais est la résultante de ce regard tout offert au cœur de chaque cellule, au cœur de l’essence et au cœur de l’intention pour l’émergence du corps.
Comprenez à quel point il est erroné de croire dans la séparation des plans et de croire que l’apparence tridimensionnelle est l’apparence correspondant à un plan. Ce plan là n’est que la résultante de l’attention ou du regard. Il n’est ni espace ni temps ni plan. Quelle intensité de dévotion permet de retrouver ce regard rivé sur l’éternelle jeunesse, sur le cœur de l’essence de chaque cellule ?
La révélation de l’intention et de l’attention justes est l’apparence de la forme de cette flamme éternelle, le corps de l’enfance éternelle. L’on pourrait dire que cela est la résultante d’une attention non divisée, tout offerte au un, à l’harmonie, car la seule harmonie est l’essence du un.
C’est cela que murmurent les frères quand ils marchent au cœur et à la surface de la terre, et dans l’aura de la terre, la seule vérité est l’essence du un.
Offrir au cœur de l’union cette intention de n’orienter son regard que sur l’essence du beau et du bon. Certains croient cela irréaliste, pourtant la seule réalité est celle de l’union. Appliquer cette vision à la relation avec son corps, à la relation avec chacune de ses circonstances de vie, et voir apparaître spontanément les fruits de l’union. Les fruits de l’union sont fruits de vitalité, d’abondance, de perfection.
Comprendrez-vous la puissance d’un collectif qui ainsi choisit de garder son attention rivée sur le cœur de l’essence, le cœur du un, au sein de chaque expression de création dans tous les domaines, du plus exprimé, du plus concret, au plus abstrait ?
Vous le savez, cela implique la pleine présence. Sortir des mirages. Mettre son attention sur la dissension est mettre son attention sur un mirage, quelle que soit l’excuse qui justifierait que l’attention soit placée sur la dissension. L’excuse peut être l’apparence ou l’histoire, ou les histoires. Faire de son regard une offrande de dévotion. Cela implique une autre intensité d’application de l’intention. L’on ne peut fonctionner sur plusieurs plans à la fois.
Il est vrai, la multidimensionnalité donne l’apparence de plusieurs plans simultanés. Pourtant le regard de dévotion unit tous les plans dans cette attention tout offerte à l’union. Les plans alors s’effondrent tels des mirages. Il ne reste que le vrai, le beau, le bon, le cœur de l’essence du un.
C’est cela que les frères impriment dans l’aura de la terre et de l’humanité. Transcendant toutes les techniques et toutes les méditations, est la dévotion offerte à l’attention rivée sur le cœur de l’essence du un, à travers l’intention tout offerte à ce cœur d’infini.
Concrètement, cela implique la pleine attention offerte à maintenant. Ne sortez pas de maintenant. Avant n’est pas, après n’est pas. Les histoires de dissension n’ont aucune réalité maintenant. Maintenant est la simplicité du cœur de l’essence du un exprimée à travers la simplicité de l’expression. Pourquoi superposer une légende, une histoire ou des histoires sur la simplicité du cœur de maintenant ?
Les frères marchent, imprimant dans l’aura de la terre la voie du un. A travers son incarnation, être le porte-parole de cette voie par le rayonnement. Faire de cela l’objet de sa dévotion.
L’union de l’attention est la clef de l’union.
Nous vous remercions et nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron