Message de l’Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 6-5-18

Bien comprendre, les joies, les situations, les circonstances, sont un sous-produit de la nature de l’Être. La nature de l’Être est ananda. Ananda est la joie pure. La joie pure n’est pas un ressenti de joie, elle est la source du ressenti de la joie. Quels que soient les ressentis – et tu l’as dit, l’être humain est esclave de ses ressentis – quels que soient les ressentis, tout offrir par dévotion à cet au-delà de tous les ressentis.
L’au-delà de tous les ressentis est l’infini silence. Certains disent que je le nomme le Père. Le Père, la Mère, le tout, la vie, vénérable, innommable, Cela, la source éternelle et son au-delà même, est joie pure, non cette joie qui est un ressenti mais cette joie qui est l’extase de l’infini, de l’éternel. Ne s’appuyer sur aucun ressenti. Les traverser sans attente, sans autre attente que cet inévitable que l’éternelle source et que le tout, le Père, la Mère, l’éternel au-delà, la vie. Cela est extase.
Encore une fois, nous ne parlons pas d’un ressenti qui serait l’expression diluée de ce qui est inexprimable, de ce qui est innommable, de ce que Je Suis, au-delà de tous les ressentis. Traverser tous les ressentis sans conceptualiser ce qu’est cet innommable. Il est l’au-delà de tous les concepts, elle est l’au-delà de toutes les apparences, il, elle, l’éternel, l’intemporel, vénérable. La vie est l’expression pure de cela.
Il est vrai, agréables, n’est-ce pas, sont les ressentis positifs. Et douloureux, n’est-ce pas, sont les ressentis que vous nommez négatifs. Tu l’as dit, l’addiction au ressenti vous lie et vous êtes pieds et poings liés, comme accrochés au gouvernail du navire de votre vie sans plus pouvoir le manœuvrer.
Offrez l’addiction aux ressentis dans l’assurance même que l’infini, l’éternel, au-delà de toutes les saveurs de joie, au-delà de toutes les saveurs d’extase, est la pureté de la joie, le feu de l’amour. L’on ne peut le ressentir, l’on ne peut que l’incarner. C’est cela l’intention de l’incarnation.
Pour l’incarner, vous devez reprendre la barre, les poignées du gouvernail de votre navire, délier ces fils des addictions aux ressentis, traverser, traverser, traverser et vous émerveiller de la légèreté induite par ce fait de traverser. Alors le douloureux se dissout, l’attachement au joyeux se fond. Il reste la simple clarté d’être l’infini de la joie. Et les ressentis clarifiés s’alignent à leur source sans qu’il ne soit plus possible de se les approprier.
Seul l’ego s’approprie, le tout sait qu’il, elle, est l’infini. Qui pourrait s’approprier l’infini ? On ne peut le mettre en boîte. On ne peut que s’incliner, le laisser couler et s’identifier à ce flot qui est le tout et même son au-delà. L’attitude juste est le lâcher-prise. Du lâcher-prise vient la dévotion offerte au juste milieu. Le juste milieu, au point du juste milieu. Les opposés sont transparence, au juste milieu. Comprenez-vous cela ?
A l’autre bout de la rigidité de la bascule, le négatif est infiniment rigide et le positif infiniment addictif. Au milieu, le vénérable silence. Chaque expression est le reflet de cette plénitude. Vous êtes alors Un, au-delà du duel. Le Un est transparence, le Un est l’extase de la transparence qui se découvre, non comme un ressenti mais comme la vérité d’être. L’attitude juste est le lâcher-prise et l’attention qui éternellement traverse.
Nous vous bénissons.

Agnès Bos-masseron