Derrière la porte, un souffle, une respiration
La raison dit que Non ! Il n’y a rien, ni personne !
Mais cela persiste, s’impose, coups de buttoir
Jour et nuit, nuit et jour, faisant vibrer l’air et la peau
C’est là !

N’était-ce pas ce que l’on attendait ?
Survivance d’un espoir, d’une attente tenace
Cette part blottie tout au fond
Derrière les larmes et les peurs
Cette part tend l’oreille.

Pour elle aucun doute, le moment de s’éveiller est venu !
Alors cette fois-ci de l’intérieur…
Le souffle qui fait vibrer les chairs et l’air…

A ce jeu là, la frontière qui disait
Un intérieur, un extérieur
Le réel et le virtuel, une dualité conflictuelle
Cède peu à peu, comme grignotée par les vagues.

Comme une côte rendue au mystère des eaux
Révélant le mensonge dans lequel l’esprit vivait
Contre son gré, conditionné
Prisonnier de sa propre méprise.

Miche