Il en est même pour croire que l’amour est invention humaine ! Comme le Colomb qui aurait découvert l’Amérique Comme si avant que l’on ne porte les yeux sur une chose Elle n’existait pas Et que si nous ne l’avions nommée, ce ne serait que chaos. Alors on dira que "la mère a mis l’enfant au monde" Mieux posséder cet enfant ! Mais en vérité tout l’univers participe Et si cette femme, dans le travail de l’accouchement Ne perçoit pas l'énergie créatrice en l'enfant, en elle Se séparant Plutôt que de surfer la vague, porter et se laisser porter Ce n’est plus que douleurs, crispations, déchirures. Alors, anesthésie, acte chirurgical Dépossession par l’autorité médicale Et toutes les autres autorités Dépossession du sacré du vivant... 

C'est évident, c'est expérience, il y a bien la possibilité D'un vécu sous forme de « sensations » de la vérité globale De la totalité de ce qui Est. Cette présence, on l'aura nommé le Témoin Présence où passé, présent, futur existent simultanément On aura dit : tous les temps en même temps. Une présence où l'espace n'est pas fragmenté Entre ici et là-bas, ceci et cela On aura dit l'attention à toutes choses. Cette sensation de vérité globale est prioritaire Sur la pensée et l'émotion Elle fait taire toute revendication.

Penser à partir de conclusions n’est tout simplement pas penser. Contrôler le désir, c’est le rétrécir et être égocentrique. Le discipliner, c’est élever un mur de résistance qui finit toujours par être abattu, à moins, naturellement, que vous deveniez névrosé et ne vous attachiez à une seule forme de désir. Sublimer le désir est un acte de volonté, mais la volonté est essentiellement la concentration du désir, et lorsqu’une forme de désir en domine une autre, vous êtes à nouveau plongé dans les vielles structures de la lutte et du conflit. Savoir et informations éclairent peut être le fait mais ne sont pas le fait. Seul le contact direct qui est total est la connaissance du fait. Mourir à tout ce que vous avez appris, c’est cela apprendre. Cette... 

Espace venu de l'intérieur Se mouvoir avec aisance Plus encore... tant de légèreté De transparence, de gaieté De sérieux aussi. Miche - Laisser un espace en soi, comme on laisserait à sa table une place pour l’inconnu de passage. - Oui c’est tout à fait ça, dans ce brouhaha, toujours laisser pour qu’autre chose soit. Extrait de Plume d’Éveil

Pour la beauté du geste, en tous points d'accord avec ce texte à lire sur le blog Lundimatin. Ils ont dit : Nous avons reçu ce texte émouvant rédigé par un curé de campagne de passage à Paris. Bouleversé, il appelle à ce que Notre-Dame-de-Paris soit laissée en l’état, c’est-à-dire arrachée aux mains des prédateurs par les flammes de l’incendie et enfin rendue au peuple et à son libre usage. [photo : Bernard Chevalier] Il a dit : Frères et soeurs, Hier, Notre-Dame de Paris a brûlé. En son temps, le Christ nous a donné l’exemple en chassant les marchands du temple. Tous les vrais chrétiens doivent, aujourd’hui, chasser les marchands de temples du temple de leur cœur. Sans quoi ils succomberont aux manoeuvres obscènes des spéculateurs... 

Quand tu n'es plus cet étranger à toi-même Ayant appris à connaître ce véhicule que tu es Dans cette incarnation présente Tu n'es plus gêné par les réactions de ceux Qui visent le but de se conformer Et qui ne supportent pas que l'on puisse oser Sa singularité.

Ils avaient régné en maîtres Rien ne semblait pouvoir leur résister Et dans un premier temps rien ne leur résista. Ils eurent femmes et enfants Construisirent des villes et des usines La terre tout entière leur appartenait Ils régnaient quoi. Les mythes servaient à assurer aux mâles la primauté Ce n'était plus les femmes qui faisaient les enfants La mère n'était que le terreau plus ou moins fertile Dans lequel papa mettait sa graine. Quand les femelles ne furent plus sidérées Qu'elles comprirent que la graine est leur activité Qu'elles virent que l'homme ne met dans cette entreprise Qu'un tout petit bout d'ADN, trois fois rien. Que dans la nature nombre d'entre elles se passent des mâles Ces parasites ayant grandi, pris toute la place Celle du mensonge... 

La force n'est pas dans l'agitation Émotionnelle, hormonale, sentimentale La force est au centre, ce trou noir Qu'on appelle l’œil du cyclone

La relation n'a pas besoin de nous Elle est au-delà de nous Le sens, au-delà de nous. Au niveau de nos personnes Rien n'a d'existence qui ne soit un travail.

_ Ceux qui sont les plus riches, me dit-il, ne possèdent rien. Ils sont riches de n’avoir rien à perdre. Les puissants ont beaucoup à perdre, ça leur fait faire des cauchemars. Celui qui n’a rien à perdre ignore la crainte. Ma bouche s’ouvrit comme un œuf. Il venait de stopper l’élan que j’avais pris pour lui développer ma théorie sur « comment cultiver sa force et ne plus avoir peur ». _ N’avoir plus rien à perdre, c’est quoi ça ? Une forme de dépression chronique ? Lui répliquai-je d’un ton ironique. Vous y arrivez, vous, à conciliez volonté de vivre et « n’avoir plus rien à perdre ? ». Il s’esclaffa en lâchant un geyser d’eau de sa bouche qu’il avait collé au goulot de sa gourde, un mini arc-en-ciel le saisit au vol et s’y...