La conscience d’être, au cœur du vivant
31 août 2009 par Veda
Dans Spiritualité | Ecouter
Lorsqu’un état réactif survient et qu’il est observé, vous pouvez constater qu’il va se dissoudre, être comme absorbé dans un espace plus vaste. Nous avons ainsi, à chaque instant, dans notre propre espace intérieur, la possibilité d’être le témoin d’une transmutation, qui se fait par le simple pouvoir de l'écoute, de la présence.
Dans cet accueil d’une résistance ou d’une défense, le mental analytique n’intervient pas. Il est ici sans utilité. Le questionnement du « pourquoi » ou du « comment » de l’émergence de cette tension est une voie de garage. C’est une fausse sécurité, une fausse réassurance qui ne transforme pas la fixation elle-même. Et cette absorption d’une tension ou d’une résistance dans un espace plus vaste est une réflexion de ce que l’on pourrait appeler « l'absorption du moi personnel » dans la conscience impersonnelle.
Dans cette absorption, il n’y a pas de refus ou de déni. Il y a simplement spatialisation, respiration. Cette transmutation est analogue à celle de la transformation du vouloir en non-vouloir, comme si le non-vouloir était la racine du vouloir, et que le vouloir pointait vers le non-vouloir. Le non-vouloir n’est pas une passivité, mais une activité, activité dans la présence. Mais, soyons bien clairs, la présence ne peut être vue, elle ne peut être saisie. Lorsque nous parlons de la présence, eh bien ! cela n’est pas la présence ; la représentation mentale d’une chose n’est pas la chose !
En d’autres termes, tout ce que nous pensons de nous-mêmes n’est pas nous-mêmes, mais est une représentation de nous-mêmes. Il y a souvent tendance à se confondre avec l’image. La lumière habite l’image, anime l’image, mais n’est pas l’image. L’image en est une expression.
Être lumière n’est pas voir la lumière. Dans le vécu ou l’expérience d’être lumière, il n’y a pas de division. Celui qui constate est absorbé dans ce qu’il constate.
Les circonstances changeantes de la vie quotidienne sont comme un champ parfait d’approfondissement de la compréhension. Lorsque la contrariété surgit, là est l’enseignement. Non pas dans la situation qui a provoqué la contrariété, mais dans la contrariété elle-même. Tant que ce réflexe défensif n’est pas accueilli, écouté, observé, il se maintient sous une forme ou une autre, et réapparaît lors de circonstances propices.
Auteur
- Jean-marc Mantel
Oui, en effet.
Without resistance there would be no will power.
With no will power, there is all Power.
Any sentence that starts with « I want… »
is a false identity expressing itself.
May your sentences be wise and loving.
What the mind dwells on, the mind becomes.
I, on the other hand, remain Unchanged.
The soul may come and go,
from this world to that, and back.
I am the one who neither comes nor goes,
but remains within that body called soul.
Study leads to knowing.
When study leads to un-knowing,
it leads to wisdom.
First is « I. »
Second is « I am. »
Third is « I am this, and that. »
Fourth is « Who am I? »
Fifth is « I am not this, nor that. »
Sixth is « I am that I am. »
Seventh is Silence.
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